Trepet ou Tripet, ferme sur la com. de St-Paul-de-Varax, à env. 2500 m. S. du bourg. Trépont, ham. de 30 hab. de la com. d’Hauteville, à env. 2 k. S. O. du ch. l., près de l’Albarine et du chemin de G. C. n° 21, de Tenay à Brénod. 2 moulins de peu d’importance. Très-Charavut, petit ham. de la com. de Cormaranche, à env. 3 k. S. O. du bourg. Altitude 847 m. Très-Charvais ou Chervais, ham. de 20 hab., de la com. de Charix, à env. 2 k. N. du ch. l. Très-Ferrières, d’en haut et d’en bas, deux maisons sur la com. d’Arbent, à env. 7 k. S. E. du bourg. Très-la-Joux, ferme sur la com. de Lalleyriat, à env. 4500 m. E. du bourg. Très-la-Porte, bois communal de 4 hect. sur le territ. d’Aranc. Très-la-Salle, maison isolée sur la com. de Challex, à env. 1 k. N. E. du bourg. Très-le-Roux, bois communal de 48 hect. sur le territ. de Tenay, dont 36 hect. sur la section de Malix et 12 sur celle de Chanay. Très-Mas-Curty, ferme sur la com. d’Hotonnes, à env. 11 k. N. du ch. l. Très-Mont, sommet sur le territ. de Napt, à l’O. du bourg. Très-Montréal, petit ham. de la com. de Plagnes, à env. 2500 m. S. du ch. l. Très-Nairvaz, petit ham. de la com. de Lalleyriat, à env. 1800 m. E. du bourg. Trésor (le), ferme sur la com. de St-André-de-Bâgé, à env. 2 k. S. du ch. l. Trésorerie. La trésorerie générale de l’Ain est installée à Bourg, 5, rue Teynière ; des recettes particulières existent au ch. l. des quatre autres arrts ; le dépt est divisé en 57 perceptions ; les receveurs particuliers de Gex, Nantua et Trévoux font fonctions de percepteurs pour la com. ch. l. de leur arrt. Des recettes municipales existent à Bourg, Gex, Oyonnax et St-Laurent ; des recettes des hospices sont installées à Bourg, Châtillon-sur-Chalaronne et Trévoux. Tréssolière (la), étang de 11 hect. dans la partie E. du territ. de Marlieux. Tretenaz, bois sur les territ. de Lompnas et de Seillonnaz, partie N. O. Trève (la), ferme sur la com. de Chaleins, à env. 1300 m. N. du bourg. Trève-d’Ars, ham. de 25 hab. sur la com. de Parcieux, à env. 700 m. du ch. l. Trève-d’Ars, petit ham. de la com. de Reyrieux, à env. 2400 m. S. du bourg. Trève-Gaille, ferme sur la com. de St-Didier-sur-Chalaronne, à env. 3 k. du bourg. Trève-Giroud, ham. de 30 hab. de la com. de St-Didier-sur-Chalaronne, à env. 3 k. N. du bourg ; quelques maisons sont sur le chemin de G. C. n° 28, de Moulin-des-Ponts à Trévoux par Pont-de-Veyle. Trevel ou Trevol, ferme sur la com. de Rignieux-le-Franc, à env. 1700 m. N. O. du ch. l. Trève-la-Morte, ferme sur la com. d’Illiat, à env. 3 k. du ch. l. Trève-le-Vaux, petit ham. de la com. d’Illiat, à env. 2 k. S. du ch. l. Trève-Magnin, ham. de 20 hab. de la com. de Parcieux, à env. 300 m. du bourg. Trèves, ferme sur la com. de Condeissiat, à env. 1 k. S. O. du bourg. Trèves (aux), ferme sur la com. de Montracol, à env. 2500 m. S. O. du bourg. Trevet ou Trevey, petit ham. de la com. de Coligny, à env. 1200 m. S. O. du ch. l. Trevet ou Treveux, ferme sur la com. de St-Nizier-le-Désert, à env. 4500 m. O. du bourg. TREVOUX, com., ch. l. de cant. et d’arrt, à 51 k. de Bourg. 1° COMMUNE. – 2624 hab. ; B. P. T. t. ; Gend. – Recette particulière des finances, le receveur fait fonction de percepteur pour la com. de Trévoux. – Ch. l. de percept. de Trévoux-Banlieue, comprenant les com. de : Ars, Beauregard, Frans, Jassans-Riottier, Misérieux, St-Bernard, St-Didier-de-Formans, Ste-Euphémie. – Gare P.-L.-M. à l’altitude 180, terminus de la ligne de Lyon à Trévoux par Sathonay. – Station des chemins de fer E.S.E. terminus de la ligne de St-Trivier-de-Courtes à Trévoux par Jassans où elle se soude à la ligne de Bourg. – Ecole primaire supérieure de filles, écoles primaires de garçons et de filles, école enfantine. Trévoux est également desservi par une gare P.-L.-M., sur la rive dr. de la Saône, portant le nom de Quincieux-Trévoux, sur la ligne de Mâcon à Lyon-Perrache par St-Germain-au-Mont-d’Or. Le territ. est situé sur la rive g. de la Saône, il se divise en deux parties bien distinctes, la première, considérée comme plaine, est sur les bords de la Saône au S. E. et au S. O. de la ville de Trévoux ; la partie la plus basse, en prairies, est exposée aux inondations dans les grandes crues de la rivière ; au dessus des prairies sont des cultures diverses. Au N. est la deuxième partie, couverte de vignes, qui s’étend de la première et par une pente raide à l’arête du plateau de la Dombes. La com. est séparée à l’O. de celle de St-Bernard par le ruisseau le Formans, afft de g. de la Saône, dont une dérivation est utilisée pour donner la force motrice au tissage mécanique de soie légère de la Blancherie et qui sert aussi, en été, à l’irrigation des prairies. Le territ. est desservi par le chemin de G. C. n° 6, de Lapeyrouse à St-Bernard par Trévoux, avec embt sur la gare de Trévoux ; par le chemin de G. C. n° 28, du Moulin-des-Ponts à Trévoux par Ste-Euphémie, un embt de ce chemin se rend également à Trévoux par Messimy et Jassans ; par le chemin de G. C. n° 29, de Bourg à Lyon par Châtillon-sur-Chalaronne et Trévoux. Les ham. portent les noms de : Beluison, la Blancherie ou Fourquevaux, les Bruyères, les Fours à chaux, les Granges, la Jacobée, les Pins, les Planches, Préonde, le Roquet, St-Sorlin, Sidoine. Les fermes ou habitations isolées s’appellent : la Barbière, la Barbançonne, les Bardets, les Carmélites, Château-Gaillard, Chantegrillet, le Combard, les Corbettes, Corcelles, Fétan, l’Hermitage, le Mont d’Arras, les Mouchettes, les Quatre Vents, Sandrans, la Solitude, les Tours, la Vignette, les Ursulines, la Villarde. La superficie de la com. est de 556 hect. dont 109 de terres lab., 112 de prés, 1 ½ d’herbages, 1 de pâturages, 101 de vignes, 7 de jardins, 29 de cultures maraîchères, 12 de landes, 1 de bois. La récolte moyenne annuelle est d’à peu près 400 x de blé, un peu de seigle, avoine, maïs, 1500 x de p. de terre, 1000 x de betteraves f., 1000 x de fourrages art., 3000 x de foin, 2800 hectol. de vin. L’effectif moyen des animaux est d’env. 41 chevaux, 1 mulet, 6 ânes, 3 taureaux, 8 bœufs, 125 vaches, 25 élèves bovins, 65 moutons, 90 porcs, 80 chèvres. Le commerce est surtout de détail et d’alimentation pour la localité et la région voisine, il y a trois marchés aux denrées par semaine, le mercredi, le vendredi et le samedi, ce dernier jour il a une certaine importance. Il s’y tient 4 foires par an, le dernier samedi d’avril, le samedi avant le 22 août, le 11 novembre (2 jours), le dernier samedi de décembre. On trouve 1 établissement de bains, 1 md de bois, 4 bouchers, 8 boulangers, 2 bourreliers, 10 cafetiers, 1 camionneur, 3 chapeliers, 5 mds de charbon, 4 charcutiers, 4 mds de chaussures, 2 mds de chiffons en gros, 3 confiseurs pâtissiers, 5 couturières, 2 ébénistes-tapissiers, 15 épiciers merciers, 5 ferblantiers, 1 géomètre, 3 mds de grains et farines, 2 horlogers, 4 hôtels, 2 libraires papetiers, 2 maréchaux ferrant, 4 menuisiers, 5 modistes, 2 mds de parapluies, 3 plâtriers peintres, 2 pharmaciens, 1 photographe, 2 quincailliers, 3 fabricants de sabots, 5 serruriers, 1 taillandier, 1 teinturier, 6 mds de tissus, 3 mds de toile, 3 tonneliers, 2 entrepreneurs de construction, 2 loueurs de voitures, 3 voituriers. L’industrie est représentée par 5 fabriques de filières en diamant occupant env. 50 ouvriers ; 2 tréfileries d’or et d’argent, avec 50 ouvriers ou ouvrières ; une fabrique de chenillage pour tulle 10 ouvrières ; une imprimerie 12 employés ; un tissage mécanique de soie légère au ham. de la Blancherie, 90 ouvriers ; une fabrique d’huile ; une fabrique de chaux ; une tuilerie. 2° VILLE [1]. – La ville de Trévoux est assez jolie, elle est bâtie en amphithéâtre sur la côtière de la rive g. de la Saône. Par sa situation sur une colline tournée à l’E. et abritée des vents du N., Trévoux jouit d’un climat sensiblement plus doux que le reste de la Dombes. Son origine est très ancienne ainsi que l’attestent les objets de l’époque de la pierre polie et de l’époque du bronze trouvée dans son voisinage. On croit que c’est à Trévoux qu’eut lieu le premier choc entre les troupes de Septime Sévère et d’Albin (197). En tout cas, la ville existait au temps des Romains et tirait son nom de Trivium Tres vioe (3 chemins) ; elle était effectivement à la croisée de trois routes construites par Agrippa. Cependant la ville de Trévoux n’apparaît d’une manière certaine dans les documents écrits de l’histoire locale qu’en 1010. Au commencement du XIIe. siècle, elle appartint aux sires de Villars, auxquels, succédèrent les sires de Thoire en Bugey. En 1300, les seigneurs de Thoire accordèrent une charte de privilèges et franchises à tous ceux qui viendraient habiter la ville ; on y vint de tous les pays voisins, des juifs principalement. Trévoux s’agrandit dès lors et devint bientôt une ville importante par son industrie et son commerce. La charte de privilèges et de franchises fut confirmée à plusieurs reprises par les seigneurs, et, en dernier lieu, en 1653, par Mlle de Montpensier surnommée la Grande Mademoiselle. Après les sires de Thoire, Trévoux appartint aux sires de Beaujeu et passa par mariage dans la possession des Bourbons. Après la défection du connétable de Bourbon, François 1er s’empara de Trévoux en novembre 1523. En 1560, la ville fut restituée aux Bourbons et resta la propriété de cette maison jusqu’en 1680, époque à laquelle la Grande Mademoiselle dut céder le pays de Dombes au duc du Maine. En 1762, le pays fut rattaché au domaine royal. Trévoux était le siège d’un Parlement ou Conseil souverain, qui, créé par François 1er en 1523, siégea à Lyon jusqu’en 1696, époque à laquelle le duc du Maine le transporta à Trévoux. En 1438, un hôtel des Monnaies fut établi à Trévoux et subsista jusqu’en 1686 ; il était installé dans une maison qui a appartenu depuis à M. Montellier, ancien président à la cour d’Orléans, auteur d’ouvrages estimés sur la Dombes. En 1603, le duc de Bourbon Montpensier établit une imprimerie, en 1707, le directeur de cette imprimerie fonda, avec les principaux libraires de Paris, la société connue au XVIIIe. siècle sous le nom de Compagnie de Trévoux ; c’était à cette époque la plus importante imprimerie de France et la rivale de celles de Hollande ; on connaît près de 1500 ouvrages sortis de ses presses. Les Jésuites y ont fait imprimer le journal littéraire connu sous le nom de Mémoires de Trévoux. C’est de là qu’est sortie en 1707 la première édition du Dictionnaire universel qui porta le nom de Dictionnaire de Trévoux. En 1762, à la réunion du pays à la France, la Compagnie fut dissoute et l’imprimerie du prince de Dombes devint imprimerie royale mais elle périclita rapidement. Trévoux a conservé de ses anciennes fortifications d’assez beaux vestiges. Au sommet de la colline sur laquelle s’étage la ville, se trouvent les restes du château fort ; ce sont trois tours qui ont encore une dizaine de mètres de hauteur ; ces tours, dont deux sont rondes et une carrée, sont reliées par des murs laissant entre eux la cour d’honneur. Du côté de l’O. partent quelques pans de murailles descendant vers Trévoux ; du côté de l’E. on remarque à peu de distance la porte de Villars et quelques restes de murs. Ces ruines sont très fréquentées, autant pour leur intérêt que pour la vue superbe dont on y jouit. La ville ancienne commence vers le port ; les rues sont tortueuses, étroites, escarpées, les maisons sont vieilles. On remarque dans cette partie l’hôpital, construction récente mais dans l’enceinte duquel se trouve une vieille tour. La ville moderne renferme la Sous-Préfecture qui sert aussi de Palais de Justice, c’est un vaste édifice quadrangulaire, le rez-de-chaussée est occupé par le tribunal de première instance dont la salle, ancienne salle du Parlement des Dombes, est remarquable ; elle a été peinte à fresques par P. Sevin, le plafond avec poutres à la française est entièrement fleurdelisé, elle renferme les portraits de Mlle de Montpensier et du duc du Maine. L’Hôtel de ville, qui est près de la Sous-Préfecture, est un édifice récent. Il en est de même de l’église. La prison de Trévoux est le lieu de détention du dépt de l’Ain. Le couvent des Carmélites, aujourd’hui désaffecté, avait été fondé en 1662, par Mlle de Montpensier ; celui des Ursulines, également désaffecté, avait été établi en 1640 par Gaston d’Orléans. Dans la Grande-Rue, on remarque une tour carrée, sorte de beffroi sans style, portant un beau cadran d’horloge. Le pont suspendu sur la Saône a une pile d’un très bel effet architectural, elle supporte un arc de triomphe mauresque. De la promenade de la Terrasse, qui s’étend devant la Sous-Préfecture, on jouit d’une vue magnifique sur la plaine de la Saône, les monts d’Or et de Verdun, les montagnes du Beaujolais, la Tournache, les quais, etc. La population agglomérée en ville est de 2033 hab. 3° CANTON. – Le cant. de Trévoux est situé dans la partie S. O. de l’arrt, il est limité au N. par les cant. de St-Trivier-sur-Moignans et de Villars, à l’E. par les cant. de Villars et de Montluel, au S. par le cant. de Montluel ; à l’O. et au S. O., la Saône le sépare du dépt du Rhône. Il est presque en entier sur le plateau de la Dombes, sauf la petite partie dans la vallée de la Saône qui est séparée du plateau par une côtière d’env. 80 m. de hauteur moyenne au-dessus de la rivière et présentant généralement des pentes raides, quelquefois des berges escarpées. Cette côtière, à l’altitude de 250 m. à la Croix-Rousse, atteint 270 m. à l’O. du camp de Sathonay, 310 m. vers Montanay, 281 m. à Trévoux, 233 entre Ste-Euphémie et St-Didier-de-Formans, 232 vers Beauregard. En outre de la Saône, le cant. est arrosé par les affts de g. de cette rivière : 1° le Mormont, sur Frans et Jassans ; 2° le Formans coulant sur Ste-Euphémie, St-Didier-de-Formans et St-Bernard, ce ruisseau est formé de la réunion, sur Ste-Euphémie, du Morbier et du Fontbleins, le Fontbleins vient de Rancé, arrose Savigneux, Ars et Misérieux où il se grossit à g. du ruisseau de la Creuse, le Morbier vient de l’étang des Planches sur Civrieux, arrose St-Jean-de-Thurigneux, Rancé, Toussieux et Misérieux, il reçoit à g. le ruisseau des Caillottes et des Vignoles ; 3° le Gd Rieux venant de Civrieux où il se grossit à dr. du ruisseau des Tendasses, sépare les territ. de Genay et Massieux ; 4° le Biajard sur Genay ; 5° les Quatre-Torrières sur Montanay recevant à g. le Rougeau ; 6° les Echets sur Mionnay se grossissant du ruisseau des Ormes venant de Tramoyes et du Charabut limitant Montanay ; 7° le Ravin du Camp venant de Sathonay. Citons encore un afft du Rhône, la Sereine qui prend sa source sur St-André-de-Corcy. On trouve d’assez nombreux étangs sur les territ. de St-Marcel, St-André-de-Corcy, Civrieux, Mionnay, Tramoyes et St-Jean-de-Thurigneux. Le cant. de Trévoux est desservi par une route nle, cinq chemins de G. C. et quatre chemins d’I. C. La route nle n° 83, de Lyon à Strasbourg par Villars et Bourg, passe aux bourgs de Mionnay, St-André-de-Corcy et St-Marcel. Les chemins de G. C. sont : n° 4, de Meximieux à Trévoux, qui passe par St-André-de-Corcy, la partie N. du territ. de Civrieux et le bourg de Reyrieux, un embt va de St-André-de-Corcy au chemin de G. C. n° 29, par le S. de Civrieux et le bourg de Genay ; n° 5, d’Ambérieu-en-Bugey aux ponts de Frans et de Beauregard, c’est à Savigneux que ce chemin se bifurque en 2 branches, celle du N., allant au pont de Beauregard, limite les cant. de St-Trivier-sur-Moignans et de Trévoux, celle du S., allant au pont de Frans, passe à Ars et Jassans ; n° 6, de Lapeyrouse à St-Bernard qui passe au N. de St-Jean-de-Thurigneux et de Reyrieux traverse la ville de Trévoux, un embt va à la gare de Trévoux ; n° 28, de Moulin-des-Ponts à Trévoux, dessert Beauregard et Jassans, un embt passe au ham. de Riottier, un autre venant de Messimy va à Trévoux (Sidoine) par Ste-Euphémie et à la gare de Reyrieux ; n° 29, de Bourg à Lyon par Trévoux, passe sur les territ. d’Ars, Ste-Euphémie, St-Didier-de-Formans, Trévoux, Reyrieux, Parcieux, Massieux et Genay ; enfin un embt du chemin de G. C. n° 2, unit St-André-de-Corcy avec la Tuilerie (Ste-Croix). Les chemins d’I. C. sont : n° 16, de Pont-de-Veyle à Lyon-Croix-Rousse passant à St-Jean-de-Thurigneux, Civrieux, à l’E. de Montanay et à Sathonay, un embt va de Civrieux à Genay ; n° 21, de la gare de Miribel à Sathonay ; n° 38, de St-Jean-de-Thurigneux à Belleville par Rancé, avec embts sur Ars, sur Frans par Mizérieux, sur St-Bernard par Misérieux, Ste-Euphémie et St-Didier-de-Formans. Le chemin de fer P.-L.-M. de Bourg à Lyon-Croix-Rousse a cinq stations sur le cant. de Trévoux : St-Marcel, St-André-de-Corcy, Mionnay, les Echets, Sathonay Rillieux. La ligne P.-L.-M. de Sathonay à Trévoux, descend sur les bords de la Saône où elle dessert quelques localités du dépt du Rhône, rentrant ensuite dans l’Ain elle passe aux stations de Genay, Massieux, Parcieux, Reyrieux et Trévoux. La ligne des chemins de fer E.S.E., de St-Trivier-de-Courtes à Trévoux dessert, dans le cant. de Trévoux, les stations ou haltes de Beauregard, Jassans, Riottier, St-Didier-St-Bernard, Pont de Trévoux et Trévoux. La ligne des chemins de fer E.S.E., de Bourg à Villefranche a des stations à Ars-Misérieux, Frans et Jassans. Enfin une ligne des tramways du 2e réseau, d’Ambérieu-en-Bugey à Ars, en cours de construction, viendra se souder à Ars-Misérieux à la ligne précédente des E.S.E. La superficie du cant. est de 20566 hect. dont plus de 60 %, soit 12600 hect. sont en terres lab., fournissant chaque année une récolte moyenne estimée à 64000 x de blé, 200 x d’orge, 3000 x de seigle, 1000 x de sarrasin, 8000 x d’avoine, 1000 x de maïs, 1000 x de colza, 50 x de filasse de chanvre, 500 x de navette, 76000 x de p. de terre, 2000 x de navets f., 300 x de betteraves à sucre, 70000 x de betteraves f., 90000 x de fourrages art. Les prés occupent 17 % de la superficie totale avec 3500 hect., les herbages 220, les pâturages 200, la récolte annuelle moyenne du foin est d’à peu près 100000 x. La vigne est cultivée sur 580 hect., principalement sur la côtière de Saône, son produit en récolte moyenne est d’env. 16000 hectol. de vin. On trouve env. 60 hect. de jardins et 105 de cultures maraîchères, le cant. produit beaucoup de légumes qui sont dirigés sur le marché de Lyon. Les bois couvrent 1660 hect. soit 8 % de la superficie, les landes ou terres incultes occupent 240 hect. La récolte annuelle moyenne des arbres fruitiers est estimée à 50 x de noix, 750 x de pêches, 300 x de pommes et poires, 70 x de prunes, 60 x de feuilles de mûrier. Le cant. élève de nombreux chevaux et un assez grand nombre de bêtes à cornes, l’effectif moyen des animaux est d’env. 1275 chevaux, 15 mulets, 175 ânes, 200 taureaux, 950 bœufs, 4700 vaches, 1900 élèves bovins, 50 béliers, 560 brebis, 320 moutons, 460 agneaux, 3500 porcs, 2900 chèvres. Le cant. de Trévoux est spécialement agricole il n’y a un peu de commerce qu’à Trévoux, partout ailleurs il est réduit aux produits agricoles et de la ferme, au bétail, volailles, lait et légumes. Marché aux denrées le mercredi, le vendredi et le samedi à Trévoux, le jeudi à Genay, Reyrieux et St-André-de-Corcy. Il s’y tient neuf foires par an, 4 à Trévoux, 1 à Mionnay, 3 à St-André-de-Corcy, 1 à Tramoyes. Le cant. possède huit bureaux de poste : Ars, Genay, Jassans-Riottier, Misérieux, St-André-de-Corcy, Sathonay, Tramoyes. Toutes les com. ont le téléphone. L’industrie est représentée par 18 moulins à blé : Frans, Genay (2), Massieux (2), Reyrieux (3), St-Bernard, St-Didier-de-Formans (3), Ste-Euphémie (5), Sathonay ; 5 fabriques de filières en diamant à Trévoux ; 1 scierie de marbre à Genay ; 2 tréfileries d’or et d’argent à Trévoux ; deux scieries mécaniques Jassans et Parcieux ; un tissage de soieries légères à la Blancherie (Trévoux) ; une usine de produits chimiques et pharmaceutiques à la Richardière (Genay) ; deux tuileries, Parcieux et Trévoux ; quelques carrières de graviers ; une fabrique de chenillage pour tulle à Trévoux. Au temps de la féodalité, le cant. de Trévoux dépendait partie de la souveraineté de Dombes, partie du Franc-Lyonnais (Jassans-Riottier, St-Didier-de-Formans, St-Bernard, Genay, Civrieux et St-Jean-de-Thurigneux) et partie de Bresse (Sathonay, Mionnay et Montanay). Les com. dépendant de la souveraineté de Dombes étaient réparties entre les cinq châtellenies de Trévoux, Ligneu, Ambérieux, Villeneuve et Beauregard. Au point de vue ecclésiastique il ressortissait de l’archiprêtré de Dombes dépendant du diocèse de Lyon ; Trévoux possédait un chapitre créé en 1523. La population des 12 com. du cant. est la suivante : Ars………………………….. 473 hab. Beauregard………………….. 285 Civrieux………………….….. 632 Frans…………………….….. 388 Genay……………………….. 1.114 Jassans-Riottier……………… 642 Massieux……………………. 244 Mionnay…………………….. 423 Misérieux……………………. 570 Montanay……………………. 702 Parcieux……………………… 425 Rancé………………………... 255 Reyrieux……………………… 1.118 St-André-de-Corcy…………... 700 St-Bernard……………………. 257 St-Didier-de-Formans………… 570 Ste-Euphémie…………………. 301 St-Jean-de-Thurigneux………… 350 St-Marcel……………………... 341 Sathonay………………………. 3.776 Toussieux……………………… 203 Tramoyes……………………… 365 Trévoux………………………... 2.624 _______ Total pour le cant…………….. 16.758 hab. 4° ARRONDISSEMENT. – L’arrt de Trévoux est le deuxième du dépt au double point de vue de la superficie, 147662 hect., et de la population 82057 hab. Comparée à la totalité du dépt, la superficie de l’arrt est d’un peu plus du quart, 25,4 %, la population de 23,7 %. L’arrt occupe la partie S. O. du dépt, il est formé de presque toute l’ancienne principauté des Dombes et de la partie S. de la Bresse. Il est limité au N. de l’arrt de Bourg, par une ligne sinueuse qui partant de la Saône, suit l’Avanon et déroule ensuite ses contours jusqu’au N. du territ. de Vandeins ; au N. E. cette même ligne descend trouver l’Ain entre Priay et Villette ; à l’E., l’Ain forme la séparation avec l’arrt de Belley ; au S. le Rhône le sépare des dépts de l’Isère et du Rhône ; à l’O. la Saône forme limite avec les dépts de Saône-et-Loire et du Rhône sauf dans la partie S. O. du cant. de Trévoux où la limite est conventionnelle. Le relief du sol est constitué par le plateau de la Dombes dont le bord S. et S. E. est formé par un talus présentant au-dessus de la plaine une différence de niveau d’env. 100 m., ce talus appelé la Côtière s’étend de la Croix-Rousse à Druillat. Un autre talus un peu moins élevé, 80 m. env. au-dessus de la vallée de la Saône, borde le plateau à l’O. L’ensemble du plateau est incliné du S. E. au N. O. Les points culminants sont le mont Margueron 377 m., Chalamont 339, Château du Montellier 310, Crans 325, St-Eloi 310, Fort de Vancia 327, etc. Tous les ruisseaux s’écoulent dans l’Ain, le Rhône et la Saône, ce sont pour l’Ain : le biez de Fougères, le biez de Bublane, le Gardon, la Toison grossie du bief de Chassagne et du bief de la Planche, le Longevent. Vont au Rhône : le Cotey grossi du Pommaret, la Sereine et ses petits tributaires. Vont à la Saône : l’Avanon, la Chalaronne grossie du Relevant, du Payon et du Moignans, le bief de Jorfond, le bief de Sérans, le Rapillon, la Calonne et son tributaire le Grillet, l’Appéum, la Mâtre grossie du ruisseau de Prades, le Mormont, le Formans formé du Fontbleins et du Morbier, le Gd Rieux, le Biajard, les Quatre Torrières, les Echets, le Ravin du Camp. La Veyle prend sa source sur le cant. de Chalamont, après avoir arrosé une partie de l’arrt de Bourg, elle revient dans le N. de celui de Trévoux où elle reçoit l’Irance, le ruisseau de Brosse, le Renom et le bief Bourban. La partie centrale du plateau de la Dombes renferme de nombreux étangs (V. ce mot), l’orographie et la constitution physique du sol se prêtant admirablement à leur construction. L’arrt de Trévoux est desservi par 3 lignes des chemins de fer P.-L.-M., 1° de Bourg à Lyon-Croix-Rousse ayant des stations à St-Paul-de-Varax, Marlieux-Châtillon, Villars, St-Marcel, St-André-de-Corcy, Mionnay, Sathonay-Rillieux ; 2° d’Ambérieu-en-Bugey à Lyon-Brotteaux par Villieu-Loyes, Meximieux, la Valbonne, Montluel, la Boisse, Beynost, St-Maurice-de-Beynost, Miribel, Neyron, Rillieux-la-Pape (une voie spéciale partant de Sathonay unit ces deux lignes) ; 3° de Sathonay à Trévoux desservant dans l’Ain, Genay, Massieux, Parcieux, Reyrieux et Trévoux. Une petite ligne d’intérêt local unit Marlieux à Châtillon-sur-Chalaronne par le Châtelard et le Moulin des Champs. Les chemins de fer E.S.E. ont deux lignes dans l’arrt de Trévoux : 1° de St-Trivier-de-Courtes à Trévoux par Garnerans, St-Didier-sur-Chalaronne, Thoissey, Mogneneins, Genouilleux, Guéreins, Pont de Belleville, Montmerle, Lurcy, Messimy, Fareins, Beauregard, Jassans, Riottier, St-Didier-St-Bernard, Pont de Trévoux, Trévoux ; 2° la ligne de Bourg à Villefranche par Condeissiat, Corrobert, Neuville-sur-Renom, Châtillon-sur-Chalaronne, Bioley, St-Trivier-sur-Moignans, Percieux, Villeneuve, Ars, Frans et Jassans. Une ligne du 2e réseau d’Ambérieu-en-Bugey à Ars doit desservir les stations de Gévrieux, Châtillon-la-Palud, Chalamont, Versailleux, Villars, Lapeyrouse, Ambérieux-en-Dombes, Savigneux et Ars. L’arrt est bien desservi par deux routes nles, de nombreux chemins de G. C. et d’I. C. dont la nomenclature est donnée à chaque cant. L’arrt de Trévoux comprend 37 % des terres lab. du dépt, 24 % des prés, 20 % des vignes, 14,4 % des bois, 10 % des terres incultes, alors que sa superficie est, comme il a déjà été dit, de 25,4 % de celle du dépt. Dans l’arrt, les terres lab. occupent 57,5 % de la superficie avec env. 85000 hect., les prés et herbages 18,2 % avec 26800 hect., les vignes 2,1 % avec 3200 hect., les pâturages 2,7 % avec 4000 hect., les bois 11,5 % avec 17000 hect., les landes ou terres incultes, 1,9 % avec 2800 hect., les étangs 6,7 % avec env. 10000 hect. Les principales récolte sont : blé 430000 x, méteil 100 x, seigle 24000 x, orge 2000 x, sarrasin 14000 x, avoine 52000 x, maïs 25000 x. Soit en % comparé avec la récolte totale annuelle du dépt env. blé 38,2, méteil 0,5, seigle 40, orge 6, sarrasin 25,4, avoine 28,8, maïs 12,5. La récolte annuelle des p. de terre est d’env. 480000 x (30 % du dépt), celle des betteraves f. de 420000 x (42 %) ; les haricots 200 x, pois 500 x, fèves 1200 x, filasse de chanvre 800 x, colza 9500 x, navette 6900 x, topinambours 3000 x, navets f. 55000 x. Les prairies des bords de la Saône produisent un bon foin ordinaire surtout lorsqu’elles ne sont pas inondées trop près de la récolte, les prés du plateau de la Dombes autrefois très médiocres vont sans cesse en s’améliorant ; la récolte du foin dans l’arrt est en année moyenne d’à peu près 700000 x (23,3 % de la récolte du dépt), celle des fourrages art. est d’env. 500000 x (1/3 de celle du dépt). La vigne se trouve dans tous les cant., très peu dans celui de Chalamont et encore moins sur Villars, la récolte annuelle de l’arrt est en moyenne de 120000 hectol. de vin de qualité ordinaire, quelques coteaux des bords de la Saône et du Rhône ont une réputation locale. Dans les vallées et sur les côtières les arbres fruitiers sont assez nombreux, ils le sont moins sur le plateau, on cueille env. chaque année dans l’arrt 1800 x de pommes et poires, 200 x de noix, 2000 x de pêches, 200 x de prunes. L’arrt de Trévoux compte un effectif moyen de 9150 chevaux, 1/3 du dépt, l’élevage y est prospère, des stations de monte des haras de l’Etat sont installées à Chalamont, Condeissiat, Meximieux, St-Trivier-sur-Moignans, Thoissey et Villars. On trouve 70 mulets et 915 ânes. La race bovine est bien représentée avec 62600 têtes se répartissant en 1600 taureaux, 8500 bœufs, 31400 vaches, 21100 élèves bovins. La race ovine comprend un effectif moyen de 7000 têtes dont 200 béliers, 3300 brebis, 1500 moutons, 2000 agneaux ou agnelles. On compte env. 30750 porcs et 12000 chèvres. Le commerce n’est actif que dans les ch. l. de cant. principalement à Châtillon-sur-Chalaronne, Montluel, Meximieux, Thoissey et Trévoux. L’arrt est surtout agricole, aussi l’industrie est peu active, on trouve env. 80 moulins à blé, une vingtaine de tuileries, des tissages de soierie à Montluel, à Trévoux ; des tréfileries d’or et d’argent à Trévoux, une tréfilerie de fer à Villieu, etc. La population des 8 cantons est la suivante : Chalamont…………………….. 4951 hab. Châtillon-sur-Chalaronne……… 14429 Meximieux……………………. 7729 Montluel……………………… 14094 St-Trivier-sur-Moignans……… 8518 Trévoux……………………… 16758 Thoissey……………………… 10506 Villars………………………… 5072 _______ Total pour l’arrt………………. 82057 hab. L’arrt de Trévoux ne comprenait autrefois que 7 cant., celui de Villars a été formé en 1869. L’ancienne principauté des Dombes était divisée en 12 châtellenies dont 3 à l’E. : Lent, le Châtelard et Chalamont, séparées des 9 autres par une région appartenant à la Bresse et comprenant les mandements de Loyes, Gourdans, Meximieux, Montluel, Miribel, Montanay, Villars, Bouligneux, St-Paul-de-Varax et Châtillon-sur-Chalaronne. Les 9 châtellenies situées du côté de la Saône étaient celles de Trévoux, Ambérieux-en-Dombes, Beauregard, Villeneuve, St-Trivier-sur-Moignans, Montmerle, Thoissey, Baneins, Ligneu. Trezet (le), ferme sur la com. de Lent, à env. 3 k. E. du bourg. Trezey, étang de 9 hect. sur le territ. de Bouligneux. Trézin ou Trézan, ferme sur la com. de Nattages, à env. 1 k. S. de la mairie. Tribaudière ou Thibaudière, petit ham. de la com. de St-Didier-d’Aussiat, à env. 1200 m. E. du ch. l. Tribunaux. Les tribunaux du dépt de l’Ain ressortissent à la Cour d’appel de Lyon. C’est à Bourg que siège la Cour d’assises de l’Ain. Chaque arrt possède un tribunal de première instance siégeant au ch. l. de l’arrt. Un tribunal de commerce a son siège à Bourg. Chacun des 36 cant. possède une justice de paix siégeant au ch. l. de cant. Trichard, étang de 3 hect. dans la partie S. E. du territ. de St-Paul-de-Varax. Tridonnière (la), ferme sur la com. de Châtillon-sur-Chalaronne, à env. 300 m. O. du ch. l. Trieu (le), ham. de 30 hab. de la com. de Lhuis, à env. 2500 m. S. E. du ch. l., sur le chemin de G. C. n° 10, de Lhuis à Belley par St-Benoît. Trinqualières (les), ferme sur la com. de Cesseins, à env. 2500 m. N. E. du bourg. Tripet. V. Trepet. Trois-Côtes, habitation sur la com. de Belley, à env. 1 k. O. de la ville. Trois-Croix, ruines d’un château fort et bois sur le territ. de Cordieux, au S. du bourg. Troisfontaines, ferme sur la com. d’Oyonnax, à env. 5 k. E. du ch. l. Troisfontaines, ferme et moulin sur la com. de St-André-sur-Vieux-Jonc, à env. 1 k. N. O. du bourg. – Ancienne seigneurie fondée par la famille de Corgenon, puis possédée successivement par celles de la Chambre, Maréchal, Viallet, Magnin, de Barangier, de la Vernée, de Saquenay, de la Baume, d’Anglure, Orset, Chapuis, d’Apchon. Trois-Fournaux, petit ham. de la com. de Massieux, à env. 1200 m. E. du bourg. Trois-Fournaux (les), ham. de 7 maisons de la com. de Valeins, à env. 700 m. O. du bourg, sur le chemin d’I. C. n° 25, de Villefranche à St-Etienne-sur-Chalaronne par Chaneins. Trois-Pierres (les), petit ham. de la com. de Chaveyriat, à env. 1 k. N. du ch. l. Trois-Poiriers (les), ferme sur la com. de St-Cyr-sur-Menthon, à env. 3400 m. S. O. du bourg. Trois-Serves, petit ham. de la com. de Marsonnas, à env. 3 k. du bourg. Trois-Vavres, fermes sur la com. de St-Nizier-le-Désert, à env. 3 k. N. E. du ch. l. Trolliet (le), ham. de 65 hab. de la com. de Ste-Julie, à env. 1800 m. E. du bourg. Tronchay (le), ham. de 30 hab. de la com. de Béréziat, à env. 1 k. S. du ch. l., sur le chemin de G. C. n° 26, de Pont-Seille à Marlieux. Tronchay (le), ferme sur la com. de Chavannes-sur-Reyssouze, à env. 1200 m. N. du bourg. Tronchée (la), deux maisons sur la com. de St-Sulpice, à env. 1500 m. S. E. du bourg. Tronches (les), ham. de la com. de Cormoz, à env. 1 k. N. O. du ch. l. Tronches (les), ham. de la com. d’Etrez, à env. 2 k. N. O. du ch. l. Tronchet (le), ham. de 40 hab. de la com. de Vernoux, à env. 1 k. N. O. du bourg. Tronchets (les), ferme sur la com. de Marboz, à env. 3200 m. N. O. du bourg. Troubléry, torrent afft de g. de la valserine, env. 1 k. de longueur sur le territ. de Chézery. Ce torrent est si rapide et à certains moments il charrie tant de matériaux qu’il cause momentanément, en bas de son confluent avec la Valserine, une destruction presque complète de la truite. Trou de Lent, précipice d’env. 300 m. de profondeur, sur le territ. de Cleyzieu. Troyard, ham. ch. l. de la com. de Rignieux-le-Franc. Truc, ham. de 35 hab. de la com. de St-Martin-de-Bavel, à env. 1 k. N. O. du ch. l. Truffes. On trouve des truffes dans le dépt de l’Ain, spécialement dans le Bas-Bugey et la Michaille ; la récolte annuelle est d’env. 3 x d’une valeur moyenne de 800 fr. le quintal. Tuaille, ham. de 30 hab. de la com. de St-André-sur-Vieux-Jonc, à env. 1800 m. S. du ch. l. Tuère, bois communal de 7 hect. sur le territ. de Germagnat. Tuf. Le tuf est exploité à Belmont, à Rossillon, la Burbanche et St-Rambert ; on le trouve également en dépôt assez considérable dans le cant. de Meximieux au pied de la Côtière, là il est recouvert d’une couche de sable. Ces dépôts ou tufières paraissent avoir été déposés par une rivière coulant où passe aujourd’hui l’Albarine et dont les eaux étaient chargées de carbonate de chaux enlevé aux roches jurassiques. Tuile (la), ferme sur la com. de Marlieux, à env. 1 k. du bourg ; près de cette ferme se trouve un étang du même nom d’une superficie de 12 hect. Tuilerie (la), ferme sur la com. de Chavannes-sur-Reyssouze, à env. 3500 m. N. E. du bourg. Tuilerie (la), ferme sur la com. de Cordieux, à env. 1700 m. O. du ch. l. Tuilerie (la) ou Tuilère, tuilerie assez importante sur la com. de Divonne-les-Bains, à env. 500 m. S. E. du ch. l., sur le chemin de G. C. n° 15, de Maconnex à la frontière Suisse. Tuilerie (la), habitation sur la com. d’Izernore, à env. 3500 m. E. du ch. l. Tuilerie (la), ou Tuilerie de Charbonod, petit ham. de la com. de Massignieu-de-Rives, à env. 2 k. N. du ch. l. Tuilerie (la), habitation sur la com. de Proulieu, à env. 2 k. du bourg. Tuilerie (la), ham. de la com. de St-Cyr-sur-Menthon, à env. 2 k. O. du bourg, sur la route nle n° 79, de Nevers à Genève par Mâcon et Bourg. Tuilerie (la), petit ham. de la com. de Ste-Croix, à env. 600 m. N. E. du bourg, sur le chemin de G. C. n° 2, de Montluel à Varennes-St-Sauveur, point de départ de l’embt allant à St-André-de-Corcy. Tuileries. L’argile nécessaire à la fabrication des briques et des tuiles se trouve dans de nombreux endroits du dépt, aussi les tuileries existent-elles en grand nombre ; les plus importantes sont à Ferney-Voltaire (40 ouvriers), Lavours (3 établissements dont 2 avec machines à vapeur), Péronnas (une petite aux Granges-Bonnet et une importante au Saix, 40 ouvriers), Pougny (une petite et une grande avec fours circulaires), Pont-de-Vaux (une petite et une grande avec machine à vapeur), Varambon (une petite et une grande mécanique, 12 ouvriers). On trouve encore des tuileries à Beaupont, Bourg, Brens, Briord, Cessiat (Izernore), Coligny, Culoz, Curciat-Dongalon, Divonne-les-Bains, Faramans (3), Foissiat (2), Guéreins, Illiat, Loriol (Confrançon), Massignieu-de-Rives, Messimy, Mézériat, Miribel, Montcet, Montluel, Montracol (2), Neuville-sur-Renom, Perrex, Port-Bernalin (Parcieux), Proulieu, Romans, St-Benoît (2), St-Cyr-sur-Menthon, St-Etienne-du-Bois (3), St-Martin-du-Mont, St-Nizier-le-Bouchoux (3), St-Trivier-de-Courtes, Sulignat (2), Thil (2), la Tranclière, Trévoux, Vescours, Viriat (2), Villard (Lescheroux), etc. Tuileries ou Tuilières, ham. de 50 hab. de la com. de Niévroz, à env. 3 k. S. O. du bourg. Tuilier, ham. de 25 hab. de la com. de Douvres, à env. 600 m. du bourg. Tuilière (la), ancienne tuilerie, ferme importante sur la com. de Challex, à env. 1450 m. du ch. l. Tuilière (la), petit ham. de la com. de Faramans, à env. 800 m. S. O. du bourg. Tuilière (la), petit ham. de la com. d’Injoux, à env. 2 k. S. E. du bourg. Tuilière (la), ham. de 50 hab. de la com. de Jujurieux, à env. 800 m. O. du ch. l. Tuilière (la), petit ham. de la com. de St-André-de-Corcy, à env. 1200 m. S. du bourg. Tuilière (la), ferme sur la com. de St-Marcel, à env. 300 m. S. du bourg. Tuilière (la), ferme sur la com. de St-Martin-du-Fresne, à env. 4 k. S. E. du ch. l., dans la combe de Vaud. Tuiliers. Lors du dernier recensement officiel, 336 personnes du dépt de l’Ain ont déclaré exercer la profession de tuilier. Tulle. Des fabriques de tulle existent dans le dépt de l’Ain à Ambérieu-en-Bugey (2), Serrières-de-Briord (60 à 80 ouvriers) et Nantua. Tupinières (les), ham. de 85 hab. de la com. de Meillonnas, à env. 1200 m. O. du bourg ; poterie. Tupinières (les), ham. de la com. de St-Julien-sur-Reyssouze, à env. 500 m. N. E. du bourg. Turbine (la), ferme sur la com. de Lancrans, à env. 2 k. S. O. du ch. l. Turchebanate, ferme sur la com. d’Arbent, à env. 1500 m. S. O. du bourg. Turé ou Turet, ferme sur la com. de Romans, à env. 2 k. E. du bourg. Turet (le), sommet de 1371 m. d’altitude, sur le territ. de Gex, à l’E. du col de la Faucille. Turgon, ham. de 160 hab. de la com. de Druillat, à env. 1500 m. N. E. du bourg. – Ancienne seigneurie possédée au XIIIe. siècle par le damoiseau Raton et par sa famille jusqu’au XVIe. siècle, puis dans la suite et successivement par les familles de Vaugrineuse, de Seyturier, Guillot. Turignin, petit ham. de la com. de Belmont, à env. 1300 m. N. E. du ch. l. Turin, petit ruisseau afft de dr. du Solnan, sépare les territ. de Domsure et de St-Amour, formant ainsi la limite entre les dépts de l’Ain et du Jura, coule ensuite dans le dépt de Saône-et-Loire, com. de Condal ; cours de 7 à 8 k. Turlet (le), ferme sur la com. de Montluel, à env. 1500 m. du ch. l. Turlet, étang de 4 hect. sur le territ. de St-André-le-Bouchoux. Turlet, ferme sur la com. de Villars, à env. 1 k. S. du ch. l., près de deux étangs du même nom, le Grand (79 hect.) et le petit Turlet. Turus, ferme sur la com. de Rignieux-le-Franc, à env. 6 k. N. O. du ch. l. Tutegny, ham. de 60 hab. de la com. de Cessy, à env. 2 k. E. du bourg, à mi-côte du versant S. E. du mont de Mourex. Tuyaux. Des tuyaux en ciment pour conduites d’eau sont fabriqués dans de nombreux endroits du dépt de l’Ain, entre autres à Belley, Béon, Polliat, Port Bernolin (Parcieux) etc. Tyrandes (les), ham. de 35 hab. de la com. de Péronnas, à env. 1 k. N. E. de la mairie. [1] Extrait de la Géographie de la Société de Géographie de l’Ain.