SAINT-REMY, com. du cant. et de l’arrt de Bourg (6 k.). – t – 335 hab. P. Corgenon. – Percept. St-Denis-le-Ceyzériat. – Gend. et Gare P.-L.-M. Bourg. – Halte facultative des chemins de fer E.S.E., ligne de Bourg à Trévoux et Villefranche. – Ecole mixte. Le territ. est situé sur les collines séparant la Veyle de son aflt le Vieux-Jonc, il est arrosé par la première de ces rivières et par un petit afflt de la seconde, le Cône. Dans la partie N. passe le chemin de G. C. n° 29, de Bourg à Lyon par Châtillon-sur-Chalaronne et Trévoux. Les ham. portent les noms de Bellevue, Colombier, Combes, Croix, Gd-Clanchon, Gdes-Raies, Raisin, Sapoton, Sous Corgenon, la Vierge. Les habitations ou fermes isolées s’appellent : Granges Blanches ou Granges sur Veyle, Servan, Vérillat, les moulins du Chatelard et Neuf. La superficie est de 738 hect. dont 420 de terres lab., 227 de prés, un de jardins, un de vignes, 8 de landes, 72 de bois. La récolte moyenne annuelle est d’à peu près 2800 x de blé, 200 x de seigle, 100 x de sarrasin, 800 x de maïs, 4500 x de p. de terre, 2500 x de betteraves f., 250 x de fourrages art., 5000 x de foin, un peu d’orge, de pois secs, d’avoine, de chanvre. L’effectif moyen des animaux est d’env. 40 chevaux, 12 ânes, 10 taureaux, 62 bœufs, 180 vaches, 180 élèves bovins, 250 porcs, 25 chèvres. La population est composée de propriétaires et de fermiers ; une seule ferme a plus de 60 hect. Le commerce a pour but la vente à Bourg des produits de la culture, de la ferme et de la basse-cour ; en dehors, il est minime, 3 épiciers, 2 aubergistes, un md de nouveautés. Deux moulins sur la Veyle occupent ensemble une dizaine d’ouvriers ; le moulin du Chatelard, de moyenne importance, possède 3 paires de meules et une paire de cylindres ; le moulin Neuf a quatre paires de meules. L’abbé de Saint-Claude nommait jadis à la cure. SAINT-REMY-DU-MONT, ham. de 35 hab. de la com. de Salavre, à env. 2500 m. N. E. du bourg, à l’altitude 378. Ce ham. a été le ch. l. de la com. jusqu’en 1789. – Ancienne paroisse. Vieille et intéressante église. St-Roch, fermes sur la com. de Bourg, à env. 3 k. S. de la ville, près du chemin de fer de Nantua. St-Roch, ancien nom du ham. de Vouais sur la com. de Dortan. St-Roch, ferme sur la com. de Tossiat, à env. 200 m. N. du bourg. St-Roch, petit ham. de la com. de Verjon, à env. 1 k. O. du bourg. SAINT-SORLIN, com. du cant. de Lagnieu (3 k.), arrt de Belley (44 k.), à 39 k. de Bourg. 614 hab. B. P. t. – Gend. Lagnieu. – Percept. Villebois. – Gare P.-L.-M., à l’altitude 199, sur la ligne d’Ambérieu à Montalieu, entre les stations de Lagnieu (3 k.) et Sault-Brénaz (4 k). – Ecoles primaires de garçons et de filles, école enfantine. Le territ. est situé sur la rive droite du Rhône, près du coude de Lagnieu, il est arrosé par ce fleuve et son affluent, le ruisseau des Fontaines-d’Or. Le ch. l., agglomération de 581 hab., s’étend sur un k. de longueur sur la route nle n° 75, de Chalon-sur-Saône à Sisteron par Bourg et Lagnieu ; quelques maisons se pressent confusément sur les pentes inférieures des montagnes de Bramafan et Terdon qui s’élèvent à l’E., c’est un amas de constructions anciennes dont quelques unes sont perchées sur des rochers. L’église est sur un étroit plateau. A dr. et à g. s’élevaient autrefois deux châteaux-forts, le Grand Château et le Cuchet ; ils ont été détruits par Biron, il n’en reste que des ruines. Outre la route nle n° 75, le territ. est encore desservi par l’embt du chemin de G. C. n° 40, allant de Meximieux à St-Sorlin par Ste-Julie ; par le chemin d’I. C. n° 10, de Montferrand à Serrières-de-Briord ; et par le chemin de G. C. n° 20, de Loyettes à Lagnieu. La com. n’a pas de ham., sauf les trois maisons de Port de Villeneuve ou de Lagnieu ; comme habitations isolées on trouve le château de la Durandière, les fermes du Bessey et de l’Hormet, le moulin de Buis sur le ruisseau des Fontaines d’Or. La superficie est de 936 hect. dont 311 de terres lab., 47 de prés, 8 de pâturages, 93 de vignes, 60 de landes, 1 de jardins, 334 de bois. La récolte annuelle moyenne est d’à peu près 1000 x de blé, 500 x d’avoine, 100 x de sarrasin, un peu de seigle, maïs, haricots, 1000 x de p. de terre, 2000 x de betteraves f., 1500 x de foin, 2000 x de fourrages art., 2400 hectol. de vin. On trouve de nombreux pêchers, quelques noyers, pommiers, poiriers et pruniers. L’effectif moyen des animaux est d’env. 73 chevaux, 6 mulets, 10 ânes, 2 taureaux, 10 bœufs, 155 vaches, 20 élèves bovins, 10 brebis, 5 agneaux, 50 porcs, 6 chèvres. Petit commerce en dehors des produits agricoles, un entrepreneur de battages, un md de bois de construction, un charron, un md de chiffons en gros, etc. ; foire le 29 septembre. Comme industrie, un moulin à blé assez important et une huilerie (2 ouvriers.) L’abbé d’Ambronay jouissait jadis du droit de collation de la cure. St-Sorlin portait au Moyen-Age, le nom de St-Saturnin, à cause du voisinage d’un temple de Saturne existant encore au temps de St-Domitien. Après avoir appartenu aux Coligny qui en firent bâtir le château fort, la terre de St-Sorlin passa aux barons de la Tour du Pin, puis aux dauphins du Viennois, à la maison de Savoie, aux familles de Villars, de Varax, de Nemours, d’où elle sortit vers le commencement du XVIIe. siècle. Les derniers seigneurs furent les chartreux de Portes. A l’E. de St-Sorlin se trouve la grotte Poudrier qui a donné des silex taillés, des poteries anciennes et quelques débris humains de l’époque néolithique. St-Sorlin, ferme sur la com. du Plantay, à env. 2 k. E. du bourg. St-Sorlin, ham. de 150 hab. de la com. de Trévoux, à env. 1500 m. E. de la ville, sur le chemin de G. C. n° 6, de Lapeyrouse à St-Bernard par Trévoux. – Quelques maisons de ce ham. sont sur le territ. de Reyrieux. SAINT-SULPICE, com. du cant. de Bâgé-le-Châtel (9 k.) arrt de Bourg (24 k.) 186 hab. P. Percept. Bâgé-le-Châtel. – T. Gend. et Gare P.-L.-M. à Montrevel 9 k. – Station projetée du 2e réseau de tramway, ligne de Bourg à la Madeleine, entre les stations de Marsonnas et de Coberthoud. – Ecole mixte. Le territ. est situé à peu près au centre du plateau bressan, à une altitude moyenne de 216 m., il est arrosé par le ruisseau des Lioux qui n’est que le commencement du bief de la Peyrouse, afft de g. de la Reyssouze. Le chemin de G. C. n° 28, de Moulin-des-Ponts à Trévoux par Montrevel et Bâgé-le-Châtel, traverse la com. en passant au N. du bourg, petite agglomération de 42 hab. De ce bourg part le chemin d’I. C. n° 42, de St-Sulpice à Bourg par St-Didier-d’Aussiat. Les hab. sont en majorité fermiers. Les ham. portent les noms de : Bellevue, Brognet, Chazeau. Les habitations et fermes isolées s’appellent : la Bracannière, au Champ, Colombier, la Forêt, la Grange Rodet, Langes, Montbuiron, la Poype, la Teppe, la Tronchée, au Viar. La superficie est de 525 hect. dont 300 de terres lab., 140 de prés, 25 de pâturages, 1 de jardins, 2 de vignes, 35 de bois. L’effectif moyen des animaux est d’env. 18 chevaux, 1 âne, 20 taureaux, 60 bœufs, 140 vaches, 120 élèves bovins, 150 porcs, 30 chèvres. La récolte moyenne annuelle est d’à peu près 1800 x de blé, 500 x de maïs, 300 x d’avoine, 100 x d’orge, 1000 x de p. de terre, 1500 x de betteraves f., 5000 x de foin, un peu de seigle, sarrasin, chanvre, colza. La com. est exclusivement agricole, le commerce est très réduit et l’industrie n’existe pas. St-Sulpice, ancien monastère, abbaye de l’ordre de Cîteaux, d’abord établi à Hostias puis transporté en 1149 à Thézillieu où on voit encore les ruines d’un moulin, d’une tuilerie, d’une petite chapelle à croisées ogivales, des pans de murs, etc. Au moment de la fondation les possessions des moines étaient immenses et leurs revenus considérables. Ils eurent des mœurs fort relachées et leur domination fut dure, ce qui les fit peu aimer. Ils étaient en lutte incessante avec la com. au sujet des forêts d’alentour dont ils revendiquaient l’entière propriété. A la Révolution, ils furent chassés et leur couvent brûlé. St-Sulpice, nom de la montagne séparant les cant. de Virieu-le-Grand et Hauteville de celui de Champagne. St-Sulpice-le-Vieux, ham. de 80 hab. de la com. d’Hostias, à env. 2800 m. N. E. du bourg. – Une fromagerie a mis en œuvre, en 1903, 350 hectol. de lait. – Ancienne abbaye de l’ordre de Cîteaux. SAINT-TRIVIER-DE-COURTES, com. et ch. l. de cant. de l’arrt de Bourg (31 k.). 1° COMMUNE. – 1354 hab. ; Gend. ; ch. l. de perception comprenant les com. de Courtes, Curciat-Dongalon, St-Nizier-le-Bouchoux, St-Trivier-de-Courtes, Vernoux et Vescours. – Gare P.-L.-M. à l’altitude de 215 m., sur la ligne de Bourg à Chalon-sur-Saône, entre les stations de Mantenay (4 k.) et Romenay (Saône-et-Loire) (5 k.). – Tête de ligne des chemins de fer E.S.E., de St-Trivier-de-Courtes à Trévoux par Pont-de-Vaux. – Future tête de ligne d’un tramway de St-Trivier-de-Courtes à Cuiseaux (Saône-et-Loire). – Ecoles primaires de garçons et de filles, école enfantine. Le territ. est situé dans une plaine au N. de la vallée de la Reyssouze, il est arrosé par deux petits ruisseaux, le bief Berthelet venant de Vescours, afft de la Sane Vive ; le bief Rouillet venant de Courtes et versant ses eaux à la Reyssouze. Il est desservi par la route nle n° 75, de Chalon-sur-Saône à Sisteron par Bourg, et par le chemin de G. C. n° 2, de Varennes-St-Sauveur à Montluel par Pont-de-Vaux. Le ch. l., agglomération de 547 hab., est au croisement de ces deux voies. De là part également le chemin d’I. C. n° 30, de St-Trivier-de-Courtes à Villars par Servignat et Vonnas. Les ham. portent les noms de : la Baisse, Bécheret, les Brosses, Courbassandre, Crocu, la Croix-Blanche, Curtillière, le Fayollet, la Goyarde, les Grands-Charrends, Grandval, les Grebilles, les Guérets, la Lozière, Marpoz, Mollardoury, les Nyds, le Pavé, Rivons, Rouillet, Roujus, la Sabotte, la Servette, le Gd et le Petit Souville, la Surange, Taillepiat, le Tremblay. Les habitations et fermes isolées portent les noms de : la Brie, la Carronnière, Champ-Maria, Chantemerle, Christinos, les Courrots, l’Etang, la Grange-Pourret, le Gendon, le Luzet, les Mares, Pré-Parvet, le Pruzet, Raguillet. La superficie est de 1653 hect. dont 844 de terres lab., 345 de prés, 5 d’herbages, 14 de pâturages, 6 de vignes, 10 de cultures maraîchères, 13 de landes, 350 de bois. La récolte moyenne annuelle est d’à peu près 4500 x de blé, 1000 x de sarrasin, 1500 x de maïs, 1000 x d’avoine, un peu de seigle, orge, colza, 6500 x de p. de terre, 3500 x de navets f., 5000 x de betteraves f., 6500 x de fourrages art., 8000 x de foin, 300 hectol. de vin. L’effectif moyen des animaux est d’env. 65 chevaux, 1 âne, 22 taureaux, 250 bœufs, 750 vaches, 700 élèves bovins, 700 porcs, 60 chèvres. Commerce des produits agricoles et de la ferme principalement des volailles, du bétail, des porcs et des céréales. Marché hebdomadaire le lundi. Foires le lundi avant le lundi gras, le 4e lundi de carême, le 4e lundi après Pâques, le lundi après la Trinité, le 3e lundi de juillet, le lundi après le 15 août, le 22 septembre, le lundi après la Toussaint, le 18 décembre, le 26 décembre. Ces foires sont importantes ; les deux dernières pour les porcs gras surtout. 2 arboriculteurs, 2 banquiers, 2 bouchers, 4 boulangers, 3 cafetiers, 2 camionneurs, 2 chapeliers, 1 cordonnier, 5 épiciers, 2 hôtels, 2 entrepreneurs de travaux, 1 maréchal, 1 pharmacien, 1 platrier, 5 quincailliers, 2 mds de tissus, 3 mds de vins en gros, 2 mds de volailles. Comme industrie il n’y a qu’une tuilerie occupant 5 ouvriers. Le chapitre de St-Paul de Lyon présentait jadis à la cure. En 547, un saint personnage nommé Trivier fit construire une église dans un des ham. de Courtes ; le ham. grandit et devint St-Trivier. En 1376, les hab. obtinrent du Comte Vert de Savoie l’autorisation d’entourer le bourg de murailles. St-Trivier était l’apanage des puinés de la maison de Baugé, un mariage le fit passer dans la maison de Savoie où il resta 300 ans. Au XVIe. siècle, le duc Emmanuel Philibert affranchit moyennant finances les hab. de St-Trivier. Plus tard le comté de St-Trivier passa aux de Grillet puis successivement aux de Crémaux barons d’Entragues, de St-Germain-d’Apchon. 2° CANTON. – Le cant. de St-Trivier-de-Courtes est dans la partie N. de l’arrt de Bourg, il est limité au N. par le dépt de Saône-et-Loire, à l’E. par le cant. de Coligny, au S. par celui de Montrevel, à l’O. par le cant. de Pont-de-Vaux. Il comprend deux parties assez différentes ; au S. la vallée de la Reyssouze, partie inclinée assez uniformément du N. E. au S. O., bien cultivée ; au N. une autre partie arrosée par les affts de la Seille, partie inclinée du S. O. au N. E., plaine fortement ondulée, boisée, ayant quelques étangs. Dans l’ensemble du cant. la propriété est assez morcelée, le sol est cultivé en majorité par des fermiers. Il est arrosé par la Reyssouze, venant du cant. de Montrevel et allant dans celui de Pont-de-Vaux ; cette rivière passe à St-Julien-sur-Reyssouze, près de Mantenay et de Servignat, elle se grossit sur le cant. à g. du Reyssouzet, des biefs de Privage et d’Augiors, à dr. du bief Rouillet. A l’E. le Sevron forme la limite avec le cant. de Coligny, en allant vers l’O., on rencontre les aflts de la Seille : Sâne Morte, Sâne Vive (le Souchon, le Berthelet), le Bief Bourdon. La route nle n° 75, de Chalon-sur-Saône à Sisteron par Bourg passe à St-Trivier-de-Courtes, Mantenay et St-Julien-sur-Reyssouze. Le cant. est desservi par trois chemins de G. C. : n° 1, de St-Amour à la Saône desservant Lescheroux, St-Julien-sur-Reyssouze, St-Jean-sur-Reyssouze ; n° 2, de Varennes-St-Sauveur (Saône-et-Loire) à Montluel, passant à Curciat-Dongalon, près de Courtes, à St-Trivier-de-Courtes ; n° 23, de Lent à Louhans par Bourg, qui dessert Cormoz. On trouve également trois chemins d’I. C. : n° 6, de St-Trivier-de-Courtes à St-Amour par St-Nizier-le-Bouchoux et Cormoz, avec embts de St-Nizier-le-Bouchoux, d’une part sur Montpont (Saône-et-Loire) par Curciat-Dongalon, d’autre part sur St-Julien-sur-Reyssouze ; n° 8, de Bâgé-le-Châtel à Romenay (Saône-et-Loire) par Vescours, avec embt de Pont-de-Vaux à Mantenay par Servignat ; n° 30, de St-Trivier-de-Courtes à Villars par Servignat et St-Jean-sur-Reyssouze. Le chemin de fer P.-L.-M. de Bourg à Chalon-sur-Saône a des stations dans le cant., à St-Julien-sur-Reyssouze, Mantenay-Monlin, St-Trivier-de-Courtes. La ligne des chemins de fer E.S.E. de St-Trivier-de-Courtes à Trévoux par Pont-de-Vaux, outre la station tête de ligne, en a une autre dans le cant. portant le nom de Vescours mais elle est à près de 3 k. du bourg de cette com. Le tramway projeté de St-Trivier-de-Courtes à Cuiseaux aura vraisemblablement des stations à Courtes, Vernoux et Curciat-Dongalon. La superficie du cant. est de 19385 hect. dont plus de la moitié, env. 10000 hect., est en terres lab., fournissant en année moyenne une récolte évaluée à 54000 x de blé, 1000 x de seigle, 1000 x d’orge, 7500 x de sarrasin, 26000 x de maïs, 9000 x d’avoine, 300 x de métail, 200 x de filasse de chanvre, 300 x de colza, 100 x de haricots, 100 x de fèves, 60000 x de p. de terre, 60000 x de betteraves f., 10000 x de navets f., 45000 x de fourrages art. Les prés occupent plus du quart de la superficie avec 5000 hect. fournissant une récolte moyenne de foin de 120000 x, permettant l’élevage de nombreux bestiaux. On trouve également 130 hect. d’herbages et 450 de pâturages. Les jardins s’étendent sur env. 25 hect., la culture maraîchère sur 10 hect. La vigne est cultivée sur 50 hect., elle fournit une récolte moyenne annuelle d’à peu près 2000 hectol. Les bois couvrent 2700 hect., les landes 150. La récolte des fruits en année moyenne est estimée à 10 x de noix, 15 x de pêches, 450 x de pommes et poires, 10 x de prunes. L’effectif moyen des animaux est d’env. 615 chevaux, 3 mulets, 6 ânes, 250 taureaux, 2000 bœufs, 6100 vaches, 6300 élèves bovins, 6500 porcs, 720 chèvres. Le commerce consiste surtout dans la vente des produits du sol et de la ferme, céréales, bestiaux, porcs, volailles, etc. ; il est un peu centralisé aux deux localités de St-Trivier-de-Courtes et de St-Jean-sur-Reyssouze, la première a un marché le lundi et 10 foires par an, la deuxième a marché le lundi et le jeudi et 14 foires chaque année. Des bureaux de poste sont installés à St-Trivier-de-Courtes, Saint-Julien-sur-Reyssouze et St-Nizier-le-Bouchoux ; ces localités possèdent le téléphone qui est également à Cormoz et à St-Jean-sur-Reyssouze. Le cant. étant essentiellement agricole, l’industrie n’y est représentée que par les moulins à blé, au nombre de 22 dont 5 à 6 sont assez importants, on trouve aussi 5 tuileries et 3 huileries. La population des 12 com. du cant. est la suivante : St-Trivier-de-Courtes………… 1.354 hab. Cormoz………………………. 1.055 Courtes………………………. 398 Curciat-Dongalon…………….. 1.300 Lescheroux…………………… 1.031 Mantenay-Montlin……………. 550 St-Jean-sur-Reyssouze……….. 1.385 St-Julien-sur-Reyssouze………. 868 St-Nizier-le-Bouchoux………... 1.579 Servignat……………………… 344 Vernoux………………………. 450 Vescours……………………… 486 ________ Total pour le cant……………… 10.800 hab. ST-TRIVIER-SUR-MOIGNANS, com. et ch. l. de cant. de l’arrt de Trévoux, (19 k.), à 31 k. de Bourg. 1° COMMUNE. – 1.582 hab. ; B. P. T. t. ; Gend. ; ch. l. de Percept. comprenant les com. de : Ambérieux-en-Dombes, Baneins, Cesseins, Chaneins, Francheleins, Relevant, St-Trivier-sur-Moignans, Ste-Olive, Villeneuve. – Gare P.-L.-M. Villars à 13 k. – Station des chemins de fer E.S.E., ligne de Bourg à Villefranche et Trévoux, entre la halte de Bioley (limite N. E. de la com.) et celle de Percieux (limite S. O.) – Ecoles primaires de garçons et de filles, école enfantine au ch. l. ; école mixte au ham. de Montagneux. Le territ. est plat dans la partie E., très accidenté dans la partie O. Il est arrosé par le Moignans qui y prend sa source à la limite S. et traverse la com. du S. au N., faisant un demi-cercle autour du ch. l. comme s’il voulait l’éviter ; depuis le dessèchement des étangs, ce ruisseau, aflt de g. de la Chalaronne, est sans importance, il est à sec pendant l’été sauf dans quelques trous profonds. Dans la partie N. E. coule un petit afft du Moignans, appelé le Mazanan. Le ch. l. a une population de 571 hab., il est situé sur le chemin de G. C. n° 29, de Bourg à Lyon par Trévoux, chemin qui traverse le territ. du N. E. au S. O. A ce ch. l. passent aussi : le chemin de G. C. n° 27, du pont de Montmerle à Bouligneux, avec embt de St-Trivier-sur-Moignans à la gare de Marlieux ; le chemin d’I. C. n° 16, de Pont-de-Veyle à Lyon Croix-Rousse par Baneins, St-Trivier-sur-Moignans et Ambérieux-en-Dombes. Les ham. portent les noms de : Bereins, le Bieux, le Canard, Chambéreins, Dagnon, Gatefer, la Genette, la Glanne, Gléteins, Jaquignon, Montagneux (école et église), Percieux, le Petit Moulin, le Plantier, le Platre, le Rippel, Romanans, Simandre, Verfaux. Les fermes isolées ou habitations s’appellent : Aleins, Aubépine, les Avayeux, les Avoines (petites), les Ayots, Beaumont, Bel-Air, Blanchet, le Boisdard, le Boudon, la Brosse, la Buire, Cadalles, Carronnière, Champfournier, le Chandys, les Chaumes, Cheval-Blanc, Colombier, la Côtière, Feuillet, la Forêt, les Fourches, Gopard, le Grand Etang, la Grange du Puits, Grange Neuve, Haute Selle, Lombard, Mons, Montplaisir, Moyeuse ou Montjoge, N. D. des Champs, la Pote, Sangoine, Seignerin, Semondepied, Taconnet, la Taverne, la Vallée, la Vavre, Verpillière, Veyre. La superficie de cette grande com. est de 4207 hect. dont 2800 de terres lab., 800 de prés, 30 d’herbages, 4 de jardins, 5 de vignes, 1 de landes, 510 de bois. La récolte moyenne annuelle est d’env. 16000 x de blé, 1300 x d’avoine, 800 x de sarrasin, 600 x de seigle, 500 x de maïs, un peu de chanvre, de fèves, d’orge, 18000 x de p. de terre, 20000 x de betteraves f., 25000 x de navets f., 35000 x de fourrages art., 25000 x de foin, 130 hectolitres de vin. L’effectif moyen des animaux est d’à peu près 294 chevaux, 2 ânes, 35 taureaux, 330 bœufs, 800 vaches, 830 élèves bovins, 1650 porcs, 300 chèvres. La commune est essentiellement agricole, le commerce est limité au petit commerce local du ch. l. et aux transactions des produits agricoles et de la ferme. 3 bouchers, 3 boulangers, un bourrelier, 5 cafetiers, un camionneur, un chapelier, 5 charrons, 2 mds de chaussures, un coiffeur, 3 cordonniers, 5 épiciers, 1 md de fruits et primeurs, un md de grains, 2 hôtels, 2 entrepreneurs de maçonnerie, 3 maréchaux ferrant, un menuisier, 3 modistes, 3 sabotiers, 2 tailleurs d’habits, un md de tissus, un md de vins en gros. Il y a marché aux denrées le dimanche et le vendredi de chaque semaine ; foires les 18 janvier, mardi-gras, mardi après Pâques, mardi après Pentecôte, vendredi avant le 15 août, 9 octobre, jeudi avant le 30 novembre, vendredi avant Noël. Comme industrie, il n’y a guère que deux fabriques de vannerie grossière occupant ensemble une trentaine d’ouvriers ou ouvrières, une petite huilerie. Saint-Trivier-sur-Moignans est une ville très ancienne qui doit son nom à un moine qui évangélisa la Bresse et la Dombes au VIe. siècle et mourut dans cette localité le 16 janvier 550. La terre de St-Trivier faisait originairement partie du patrimoine des anciens comtes de Forez et de Lyon, elle passa au XIe. siècle aux sires de Beaujeu, au XIIe. aux Chabeu qui prirent le nom de St-Trivier, puis successivement aux de Lugny, de la Chambre, de Cléberg, de Chalon, Moirou. A partir de 1651, elle appartint avec sa justice aux pauvres de la Charité de Lyon par donation des seigneurs du lieu. Elle fut cédée en 1770 à M. de Tavernost. Avant 1790, St-Trivier-sur-Moignans était le ch. l. de la première châtellenie de Dombes. Anne de France y avait établi, en 1512, un marché le jeudi de chaque semaine. La ville était close de murailles et entourée de fossés ; ces derniers sont comblés et les premières en grande partie abattues, elles existent sur une centaine de mètres à l’extrémité S. du bourg ; on y remarque surtout plusieurs rangées de briques triangulaires entrecroisées. Quant au château, qui était déjà construit au commencement du XIIIe. siècle, il est complètement détruit. L’église, placée sous le vocable de Saint-Denis et de St-Trivier a été reconstruite presque en entier en 1733, avec les débris de la chapelle de Saint-Michel d’Ainay à Lyon. En 1762, la ville ne comptait que 70 feux dont plus de la moitié étaient ceux de pauvres veuves retirées là pour y jouir des aumônes qu’y distribuaient les recteurs de la Charité de Lyon. On a trouvé à Saint-Trivier, un cippe creusé dans la pierre dure, de 3 m. de long, un de large, 1 de haut, il porte une inscription faisant connaître que ce serait le tombeau d’un nommé Pétronius. On ne sait rien du personnage ni comment cette tombe se trouvait là. 2° CANTON. – Le cant. de St-Trivier-sur-Moignans est limité au N. par le cant. de Thoissey, à l’E. par ceux de Châtillon-sur-Chalaronne et de Villars, au S. par le cant. de Trévoux, à l’O. par la Saône qui le sépare du dépt du Rhône. Il se compose de deux parties : la plus petite à l’O., sur les bords de la Saône, porte le nom de la Côtière ; la seconde partie, beaucoup plus étendue, est un plateau incliné du S. E. au N. O., l’altitude est de 309 mètres à Ambérieux-en-Dombes, 274 à Villeneuve, 275 à Baneins, 238 à Chaleins, 219 à Lurcy. Dans la partie N. E. du plateau on trouve encore de nombreux étangs. Le cant. est arrosé dans la partie N. E. par les aflts de gauche de la Chalaronne, le Relevant et le Moignans ; le premier formant pendant quelques kil. limite avec Sandrans, passant ensuite près du bourg auquel il a donné son nom et allant finir à Châtillon-sur-Chalaronne ; le second mouille les territ. de St-Trivier et de Baneins, sur ce dernier, il reçoit à dr. le Mazanan. La Calonne afft de g. de la Saône arrose les com. de St-Trivier, Chaneins et Cesseins ; elle a pour aflt de gauche le Grillet. L’Appeum, aflt de g. de la Saône coule sur Francheleins Amareins et Lurcy. La Mâtre, qui se jette aussi dans la Saône, arrose les territ. de Villeneuve, Chaleins et Messimy, elle reçoit à gauche le ruisseau de Prades. Un autre aflt de g. de la Saône, le Rougeat, mouille Chaleins et Fareins. Sur Savigneux coule le Fontbleins qui va former le Formans sur Ste-Euphémie. Les voies de communication sont nombreuses, le cant. est desservi par cinq chemins de G. C. et cinq chemins d’I. C. Les premiers sont : n° 5, d’Ambérieu-en-Bugey au pont de Frans par Villars, desservant Ambérieux-en-Dombes et Savigneux ; n° 17, de Pont-d’Ain à Belleville par Châtillon-sur-Chalaronne, passant à Baneins et Chaneins ; n° 27, du pont de Montmerle à Bouligneux, desservant Amareins, Cesseins et St-Trivier-sur-Moignans ; un embt va de St-Trivier à la gare de Marlieux par Sandrans ; n° 28, du Moulin-des-Ponts à Trévoux par Pont-de-Veyle, passant à Messimy où il détache un embt sur Trévoux-Sidoine par Ste-Euphémie ; n° 29, de Bourg à Lyon par Trévoux, desservant St-Trivier-sur-Moignans et Villeneuve. Les chemins d’I. C. sont : n° 16, de Pont-de-Veyle à Lyon Croix-Rousse, passant à Baneins, St-Trivier-sur-Moignans et Ambérieux-en-Dombes ; n° 20, de Villeneuve à Dompierre-sur-Veyle par Villars, desservant Ste-Olive ; n° 25 de Villefranche à St-Etienne-sur-Chalaronne par Fareins, Chaleins, Cesseins et Chaneins, avec embts sur Messimy et sur St-Trivier ; n° 32, de Châtillon-sur-Chalaronne au Mas-Rillier (Miribel) par Relevant, Ste-Olive et Ambérieux-en-Dombes ; n° 38, de St-Jean-de-Thurigneux à Belleville, desservant Savigneux, Villeneuve et Francheleins. Le cant. de St-Trivier-sur-Moignans n’est desservi par aucune ligne de chemin de fer d’intérêt général ; il possède deux lignes des chemins de fer E.S.E., la première, de Bourg à Villefranche (ou Trévoux par Jassans), a dans le cant. des stations ou haltes à Biollay, St-Trivier-sur-Moignans, Percieux, Villeneuve ; la deuxième, de St-Trivier-de-Courtes à Trévoux, a des stations ou haltes à Lurcy, Messimy et Fareins. Le deuxième réseau de tramway en projet comprend une ligne d’Ambérieu-en-Bugey à Ars qui aura des arrêts à Ambérieux-en-Dombes et Savigneux. La superficie du cant. est de 19037 hect. dont plus des 2/3 soit env. 13000 hect. sont en terres lab. fournissant une récolte moyenne annuelle d’à peu près 75000 x de blé, 3000 x de seigle, 100 x d’orge, 2500 x de maïs, 3000 x de sarrasin, 5000 x d’avoine, 300 x de filasse de chanvre, 3000 x de colza, 3000 x de navette, 90000 x de p. de terre, 100000 x de betteraves f., 130000 x de fourrages art., 25000 x de navets f. Les prés occupent plus du sixième de la superficie, 3600 hect., les herbages 100 et les pâturages 80 ; on évalue la récolte moyenne annuelle du foin à 100000 x. La vigne est cultivée sur 355 hect., son produit annuelle moyen est d’env. 11000 hectol. de vin. Les jardins s’étendent sur 45 hect., la culture maraîchère sur 10, les landes ou terres incultes sur 140, les bois sur 1100. La récolte des fruits en année moyenne est d’à peu près 30 x de noix, 100 x de pêches, 150 de pommes et de poires, 25 x de prunes. La population s’adonne beaucoup à l’élevage du cheval, une station de monte du dépôt d’étalons d’Annecy est installée à St-Trivier-sur-Moignans. L’effectif moyen des animaux est d’env. 1030 chevaux, 2 mulets, 20 ânes, 250 taureaux, 1500 bœufs, 4400 vaches, 3600 élèves bovins, 10 béliers, 170 brebis, 60 moutons, 110 agneaux, 5600 porcs, 2250 chèvres. Le cant. est essentiellement agricole il s’y fait peu de commerce autre que ceux des produits de la culture et de l’élevage. Des marchés hebdomadaires ont lieu à St-Trivier-sur-Moignans, Ambérieux-en-Dombes, Chaneins et Fareins. Il s’y tient 25 foires par an, 8 au ch. l., 12 à Ambérieux-en-Dombes et 5 à Villeneuve. Le cant. possède 6 bureaux de poste : St-Trivier, Ambérieux-en-Dombes, Chaneins, Fareins, Messimy et Villeneuve. En outre de ces six bureaux 4 autres com. ont le téléphone : Baneins, Chaleins, Ste-Olive et Savigneux. Il y a deux brigades de gendarmerie, une au ch. l., l’autre à Villeneuve. Les relations avec le dépt du Rhône sont peu commodes, le cant. n’ayant pas de pont sur la Saône ; on est forcé pour en trouver de remonter jusqu’à Montmerle (cant. de Thoissey) ou de descendre jusqu’à Beauregard (cant. de Trévoux). L’industrie est très faiblement représentée par 6 moulins à blé (Amareins, Chaleins et Messimy), 1 petite tuilerie à Messimy, 2 fabriques de vanneries à St-Trivier et une petite fabrique de rateaux à Ambérieux-en-Dombes. Avant 1869, le cant. de St-Trivier-sur-Moignans comprenait les quatre com. de Bouligneux, Monthieux, Lapeyrouse et Villars, qui ont été détachées pour former une partie du cant. de Villars. La population des 15 com. du cant. est la suivante : Amareins………………………. 186 hab. Ambérieux-en-Dombes………… 805 Baneins………………………… 421 Cesseins……………………….. 172 Chaleins………………………... 657 Chaneins……………………….. 572 Fareins…………………………. 1016 Francheleins……………………. 175 Lurcy…………………………… 280 Messimy………………………… 535 Relevant………………………… 416 St-Trivier-sur-Moignans………… 1582 Ste-Olive……………………….. 203 Savigneux……………………….. 601 Villeneuve……………………….. 897 _____ Total pour le cant………………... 8518 hab. Au temps de la féodalité, le cant. de St-Trivier-sur-Moignans dépendait partie de la principauté de Dombes, partie de la Bresse (portion de la com. de Baneins, de St-Trivier et de Relevant, qui étaient du mandement de Châtillon). Les com. dépendant de la principauté de Dombes étaient réparties entre les six châtellenies, d’Ambérieux, Baneins, Beauregard, Montmerle, St-Trivier et Villeneuve. Au point de vue ecclésiastique, il ressortissait à l’archiprêtré des Dombes, dépendant du diocèse de Lyon. St-Valérien, bois communal de 47 hect. sur le territ. de Journans. St-Vérand, ferme sur la com. de Mionnay, à env. 2500 m. E. du bourg. St-Vincent-des-Bois, ancien nom de la com. de Bény. St-Virbas, ferme sur la com. de la Chapelle-du-Châtelard, à env. 3 k. N. O. du ch. l. SAINT-VULBAS, com. du cant. de Lagnieu (10 k.) arrt de Belley (55 k.) à 46 k. de Bourg – t – 450 hab. P. Gend. Percept. Gare P.-L.-M. Lagnieu. – Bac à traille sur le Rhône. – Ecoles primaires de garçons et de filles au ch. l., école mixte au ham. de Marcilleux. Le territ. est situé entre le Rhône et l’Ain dans une plaine peu fertile avec un sol presque totalement caillouteux. La population est presque entièrement agricole, elle est composée de petits propriétaires pour la plus grande partie. Le Rhône borde la com. à l’E., l’Ain fait de même sur une faible étendue à l’O. Le bourg, agglomération de 261 hab. assez bien bâtie, est située sur le chemin de G. C. n° 20, de Loyettes à Lagnieu. De là part le chemin d’I. C. n° 27, de St-Vulbas à Ambronay par St-Maurice-de-Rémens, et le chemin de même nature n° 34, de St-Vulbas à Montluel par les fermes de Riccoty et Port-Galland ; des fermes de Riccoty, un embt dessert le ham. de Marcilleux. Enfin, également aux fermes de Riccoty passe le chemin d’I. C. n° 12, de Loyettes à Chazey-sur-Ain par Blyes. Outre le ham. de Marcilleux et les fermes de Riccoty, il y a encore sur le territ., le ham. de Grand-Gaillot, la ferme de la Serre, la maison appelée le Port et le Moulin d’en Bas. Des bacs permettent de traverser le Rhône au bourg et à Marcilleux. La superficie est de 2144 hect. dont 1400 de terres lab., 40 de prés, 200 de pâturages, 22 de vignes, 1 de jardins, 285 de landes, 15 de bois. La récolte moyenne annuelle est d’à peu près 3000 x de blé, 2000 x d’avoine, 700 x de seigle, 800 x de maïs, 200 x de sarrasin, 50 x d’orge, 4500 x de p. de terre, 2500 x de betteraves f., 10000 x de fourrages art., 1500 x de foin, 40 hectol. de grains de soleil, 500 hectol. de vin, un peu de choux fourragers, 100 x de feuilles de murier, 50 x de pêches, 10 x de prunes, 10 x de pommes et de poires. L’effectif moyen des animaux est d’env. 57 chevaux, 2 mulets, 1 âne, 6 taureaux, 4 bœufs, 260 vaches, 170 élèves bovins, 15 béliers, 290 brebis, 300 moutons, 150 agneaux, 120 porcs, 25 chèvres. La com. est agricole, elle fait peu de commerce et n’a pas d’autre industrie qu’un petit moulin. Dans l’ancienne paroisse, le prieur de Marcilleux nommait à la cure. Le village dépendait de la baronnie de Loyettes. Ste-Anne, ferme sur la com. d’Ars, à env. 400 m. du ch. l. Ste-Anne, petite chapelle sur le territ. de Contrevoz, à env. 2 k. O. du bourg. Ste-Anne, chapelle sur un mont à 583 m. d’altitude, territ. de Parves, au S. O. du ham. de Montpellaz. Cette chapelle a servi de point trigonométrique pour le relevé de la carte d’état-major. Ste-Blaisine, ham. de 130 hab. de la com. de Thézillieu, à env. 1500 m. N. du ch. l. Ste-Catherine, ferme sur la com. de Neuville-sur-Renom, à env. 2800 m. N. du bourg. Ste-Colombe, ham. de 90 hab. de la com. de Marboz, à env. 5800 m. N. O. du bourg. SAINTE-CROIX, com. du cant. de Montluel (5 k.), arrt de Trévoux (25 k.), à 41 k. de Bourg. – t – 335 hab. P. Gend. Percept. Gare P.-L.-M. Montluel. – Ecole mixte. Le territ. est situé sur le plateau de la Dombes, il est traversé du N. au S. par la Sereine et desservi par le chemin de G. C. n° 2, de Montluel à Varennes-St-Sauveur par Villars, chemin passant dans la partie O. de la com. et détachant au ham. de la Tuilerie un embt sur St-André-de-Corcy. Le chemin d’I. C. n° 11, de Marlieux au Rhône, passe au bourg, petite agglomération de 51 hab., possédant une vieille église qui n’a rien de remarquable ; il y avait autrefois un château et une maison forte dont il ne reste plus de trace aujourd’hui. Les ham. portent les noms de : le Château, le Content, les Denières, le Fouilloux, le Giron, le Grillet, les Lanches, le Morion, le Pilon, Romettant, la Tuilerie, les Vernes. Les fermes ou habitations isolées s’appellent : les Echaneaux, la Lombardière, Grange Magnin, Grange Pillet, Sur Côte, la Vacherie. La superficie est de 1062 hect. dont 395 de terres lab., 226 de prés, 2 de pâturages, 2 de vignes, 2 de jardins, 42 de landes, 388 de bois. La récolte moyenne annuelle est d’env. 2700 x de blé, 150 x de seigle, 100 x d’avoine, un peu de sarrasin, de maïs, de navette, de chanvre, de vin, 1500 x de p. de terre, 2000 x de betteraves f., 2000 x de fourrages art., 4500 x de foin. L’effectif moyen des animaux est d’à peu près 55 chevaux, 1 mulet, 7 ânes, 15 taureaux, 60 bœufs, 220 vaches, 200 élèves bovins, 5 béliers, 125 brebis, 100 moutons, 90 agneaux, 400 porcs, 75 chèvres. La com. est agricole, sans commerce spécial, 3 auberges, 2 épiceries, 1 foire chaque année le lundi après le 8 août. L’industrie est représentée par deux petits moulins à blé, une tuilerie et une scierie mécanique à vapeur. La paroisse dépendait jadis du siège métropolitain de Lyon, par la suite elle passa au chapitre de St-Nizier de la même ville. La seigneurie appartenait à l’origine aux seigneurs de Montluel, en 1281 elle passa à Hugues Palatin et en 1285, époque où le château fut bâti, aux sires de Beaujeu. Henri de Pagny en jouissait en 1290, elle passa ensuite et successivement aux familles d’Ars, de Corent, de la Forest, Panse, de Turetin, de Crues. SAINTE-EUPHEMIE, com. du cant. et de l’arrt de Trévoux (5 k.) à 45 k. de Bourg. – t – 301 hab. P. Gend. Percept. Gare P.-L.-M. Trévoux. – Ecole mixte. Le territ. est arrosé par le Formans, ruisseau formé par la réunion du Fontbleins et du Morbier, réunion qui a lieu sur Ste-Euphémie. La com. est desservie par le chemin de G. C. n° 29, de Bourg à Lyon par Trévoux, et par le chemin de G. C. n° 28, embt allant de Messimy à Trévoux-Sidoine. Le bourg, petite agglomération de 47 hab., est situé au pied d’une colline dans le vallon de Fontbleins, en partie sur le chemin de G. C. n° 28 et en partie sur l’embt du chemin d’I. C. n° 38, allant de St-Jean-de-Thurigneux à St-Bernard. L’église n’a qu’une nef avec chapelle latérale à g., elle est voûtée avec nervures, dans le style gothique ; le chœur qui est la partie la plus ancienne est du style de transition entre le bizantin et l’ogival. Les ham. portent les noms de : le Bady, le Bois, le Boitet, la Botasse ou Boutasse, le Boujard, les Bruyères, les Garennes, le Gd Chemin, le Machard, le Many, le Roussillon. La superficie est de 461 hect. dont 242 de terres lab., 164 de prés, 4 de pâturages, 20 de vignes, 67 de landes, 1 de jardins, 15 de bois. La récolte annuelle est en moyenne de 1800 x de blé, 150 de seigle, un peu d’avoine, de maïs, de navette, de colza, 1500 x de p. de terre, 1200 x de fourrages art., 3000 de foin, 500 hectol. de vin. L’effectif moyen des animaux est d’env. 30 chevaux, 3 ânes, 6 taureaux, 20 bœufs, 120 vaches, 45 élèves bovins, 85 porcs, 80 chèvres. Commune agricole ne faisant pas de commerce spécial et ayant pour toute industrie, 5 moulins à blé, mais un seul possède une certaine importance. La paroisse doit probablement son origine à un prieuré qu’y possédait l’abbaye de l’Ile Barbe. Ste-Fontaine, fontaine sur le territ. et près du bourg de Flaxieu, objet de pélerinage et de vénération ancienne. Un monument la protège, une des faces est couverte par une longue et curieuse inscription en vers latins. SAINTE-JULIE, com. du cant. de Lagnieu (7 k.) arrt de Belley (54 k.), à 39 k. de Bourg 347 hab. P. T. Gend. Percept. – Gare P.-L.-M. Lagnieu. – Ecole primaire de garçons. Le territ. est situé dans une plaine assez fertile que n’arrose aucun cours d’eau, il est traversé de l’O. à l’E. par l’embt du chemin de G. C. n° 40, de Meximieux à Lagnieu, et du S. au N. par le chemin d’I. C. n° 27, de St-Vulbas à Ambronay. Le bourg, agglomération de 220 hab. est au croisement de ces deux chemins. La com. a quatre ham. portant les noms de : la Plaine, le Mas-Dupuy, l’Hôpital, le Triolliet ; une maison isolée s’appelle le Chèvre. Les hab. sont presque tous propriétaires. La superficie est de 1159 hect. dont 1022 de terres lab., 20 d’herbages, 22 de vignes, 1 de jardins, 88 de bois. La récolte moyenne annuelle est d’à peu près 3500 x de blé, 500 x de seigle, 100 x de sarrasin, 1000 x d’avoine, 100 x de maïs, un peu d’orge, de chanvre, de colza, de navette, 3500 x de p. de terre, 2000 x de betteraves f., 7000 x de fourrages art., 600 x de foin, 500 hectol. de vin. L’effectif moyen des animaux est d’env. 72 chevaux, 2 mulets, 7 ânes, 8 taureaux, 2 bœufs, 210 vaches, 55 élèves bovins, 15 béliers, 190 brebis, 150 moutons, 50 agneaux, 60 porcs, 20 chèvres. La com. est agricole, sans industrie, elle fait peu de commerce autre que celui des produits de la culture et l’expédition du lait sur Lyon, un md de chaux, un md de chevaux, deux épiciers, un fabricant de fromages. Dans l’ancienne paroisse, le prieur de Chavanoz en Dauphiné, au nom de l’abbé de l’Ile-Barbe, nommait à la cure ; puis ce droit passa au XVIIIe. siècle aux Carmes Déchaussés de Lyon. Ste-Julie a longtemps fait partie de la seigneurie de Chazey appartenant aux Coligny et par mariage aux dauphins du Viennois et aux comtes de Savoie. En 1354, la seigneurie de Ste Julie fut cédée à Torchefelon et dans la suite passa successivement aux de Grangeac, de Varax, de Bignins, duc de Nemours, Pacheco de Crémeaux, de Lyobard, de Varanges. Avant la Révolution, elle appartenait à la famille Balme. Le vieux château, avec tours et croisillons, près de l’église, appartient actuellement à trois cultivateurs qui l’habitent. Ste-Madeleine, asile d’aliénés pour les femmes à Bourg, appartenant à la congrégation des sœurs de St-Joseph de Bourg. V. Aliénés. Ste-Marie, ferme sur la com. de Condeissiat, à environ 2.200 m. S. O. du bourg. Ste-Marie, ferme sur la com. de Neuville-sur-Ain, à env. 5 k. S. E. du bourg. Ste-Marie, ferme sur la com. de Rancé, à env. 700 m. N. O. du ch. l. SAINTE-OLIVE, com. du cant. de Saint-Trivier-sur-Moignans (7 k.), arrt de Trévoux (18 k.), à 39 k. de Bourg. – t – 203 hab. P. Percept. St-Trivier-sur-Moignans. – Gend. Villeneuve. Gare P.-L.-M. Villars, 8 k. – Ecole mixte. Le territ. est situé dans la région des étangs, sur le plateau de la Dombes, en pays presque plat, pas de cours d’eau. Les principaux étangs sont : le Château 12 hect., Chardonnet 20 hect., les Chintes 15, Chantaboz 8, Forest 10, Frétaz 6, Frojean 7, Neuf 8, la Planchette 7. La com. est desservie par le chemin d’I. C. n° 20, de Villeneuve à Dompierre-sur-Veyle par Villars, et par le chemin d’I. C. n° 32, de Châtillon-sur-Chalaronne au Mas-Rillier (Miribel), par Ambérieux-en-Dombes. Le bourg qui ne compte que 35 hab. est sur un petit mamelon ; deux petits ham. s’appellent Grange du Bois, le Quart, les fermes ou habitations isolées portent les noms de : les Avoines, les Chintres, le Château, les Charpennes, la Croix, Grange Janet, Grange-Neuve, l’Hormet, la Jonnarde, les Mures, le Pommet, Petit Chardonnet, la Ronze, les Charmilles. La superficie est de 739 hect. dont 494 de terres lab., 86 de prés, 24 d’herbages, un de jardins, un de landes, 100 d’étangs, 18 de bois. La récolte moyenne annuelle est d’à peu près 2.500 x de blé, 300 x d’avoine, 100 x de seigle, 100 x de sarrasin, un peu de maïs et de navette, 2500 x de p. de terre, 2000 x de betteraves f., 1500 x de navets f., 4000 de fourrages art., 2000 x de foin. L’effectif moyen des animaux est d’env. 67 chevaux, 2 ânes, 15 taureaux, 50 bœufs, 140 vaches, 100 élèves bovins, 3 béliers, 20 brebis, 10 moutons, 10 agneaux, 200 porcs, 50 chèvres. La commune est agricole, sans industrie et faisant peu de commerce, un aubergiste maréchal. La paroisse dépendait jadis de l’abbaye de Tournus. Le château de Ste Olive est ruiné, il avait été saisi en 1445 par le duc de Savoie, pris de vive force en décembre 1457 par le prince de Piémont, repris en 1460 par les troupes du duc de Bourbon qui l’incendièrent et le détruisirent. La seigneurie puis baronnie de Ste-Olive resta possédée par les Palatin jusqu’en 1552, elle passa ensuite successivement aux Raisonnier, de Bron, Panse, de St-Julien, de Covet.