St-Damien, bois communal de 8 hect. sur le territ. de Ceyzériat. St-Denis, petit ham. de la com. de Douvres, à env. 300 m. du ch. l. SAINT-DENIS-EN-BUGEY, com. du cant. d’Ambérieu-en-Bugey (3 k.), arrt de Belley (47 k.) à 30 k. de Bourg, 845 hab. B. P. T. t. – Percept. Gend. Gare P.-L.-M. à Ambérieu-en-Bugey. – Ecoles primaires de garçons et de filles, école enfantine. Une seule agglomération, pas de ham. ni d’habitation isolée. La com. est traversée par le chemin de fer d’Ambérieu-en-Bugey à Lyon, la route nle n° 75, de Chalon-sur-Saône à Sisteron par Ambérieu et Lagnieu, le chemin de G. C. n° 40, de Meximieux à Torcieu. Elle est arrosée par l’Albarine et son affluent de g. le Buisin. Sauf l’éperon qui porte la tour de St-Denis, le territ. est à peu près plat à une altitude moyenne de 250 m. La superficie est d’env. 264 hect. dont 109 de terres lab., 68 de prés, 10 de pâturages, 2 de jardins, 35 de vignes et 20 de landes. La récolte annuelle est en moyenne d’env. 250 x de blé, un peu de seigle, 120 x d’avoine, 300 x de p. de terre, 200 x de betteraves f., 2000 x de fourrages art., 1800 x de foin, 1000 hectol. de vin. On compte un effectif moyen de 45 chevaux, 6 ânes, 85 vaches, 30 élèves bovins, 3 béliers, 25 brebis, 25 agneaux, 30 chèvres. Petit commerce des échanges locaux, marché aux denrées tous les samedis, foires les 2 mai, 1er août, 10 octobre, 22 décembre. – 2 boulangers, 2 bouchers, 4 épiciers, 4 hôtels-cafés, 1 md de charbon, 1 md de bois de construction, 1 md de tissus. Comme industrie on trouve une usine électrique d’éclairage, 2 carrières de gravier, 2 carrières de sable, 1 petit moulin à blé. St-Denis-en-Bugey s’appelait il y a peu de temps St-Denis-le-Chosson, son emplacement paraît avoir été habité depuis les temps les plus reculés, on y a trouvé des monnaies grecques et romaines. Une léproserie (Chosson) y fut installée au moyen-âge. Sur l’éperon qui domine le bourg s’élève une tour carrée, reste d’un ancien château-fort qui barrait l’entrée du Bugey et qui fut détruit lors de l’annexion du Bugey à la France. Aujourd’hui St-Denis-en-Bugey est habité par de nombreux employés de chemin de fer de l’importante station d’Ambérieu-en-Bugey, située plus près du bourg de St-Denis que de celui d’Ambérieu. La seigneurie de St-Denis était possédée au XIVe. siècle par les dauphins du Viennois ; en 1335 elle fut cédée aux comtes de Savoie, puis vendue en 1358 à Girard seigneur de Grammont. Elle passa ensuite et successivement aux familles de Gerbais, de Saleneuve, de Cordon, de Bignins, de Savoie, du Pré, de Bachod, de la Cou, de Pougny, d’Oncieu, le Clerc, Murat de l’Etang. SAINT-DENIS-LE-CEYZERIAT, ou simplement St-Denis ou encore St-Denis près Bourg, com. du cant. et de l’arrt de Bourg (3 k.) 1094 hab. P. T. Gend. et Gare P.-L.-M. à Bourg. – Arrêt des chemins de fer E.S.E., ligne de Bourg à Villefranche (Trévoux). – Ch. l. de percept. comprenant les com. de Buellas, Montcet, Montracol, Polliat, St-André-sur-Vieux-Jonc, St-Denis-le-Ceyzériat, St-Rémy, Servas, Lent, Montagnat, Péronnas ; le percepteur réside à Bourg. – Ecoles primaires de garçons et de filles, école enfantine. Le territ. est situé sur un plateau et sur sa déclivité vers la Veyle qui lui sert de limite à l’O. ; il est traversé par le chemin de G. C. n° 29, de Bourg à Lyon par Trévoux ; le ch. l., agglomération de 114 hab., est à peu de distance au N. de ce chemin qui est suivi par la voie des E.S.E. de Bourg à Villefranche et Trévoux. Les ham. portent les noms de : Barvey, les Cadalles, Chamambard, la Chambière, Chalandre, la Charpine, les Clapiers, les Côtes, l’Etang Neuf, les Gaillards, Grange-Maman, Luisandre, Malamard, le Mont, le Meney, les Ours ou Oures, la Pérouse, le Portail, la Richonnière, la Route, Viocet. Les maisons ou fermes isolées s’appellent la Machine, le Noyer, la Poche, les Rippes. Les deux tiers des cultivateurs sont fermiers, l’autre tiers est propriétaire. La superficie est de 1258 hect. dont 670 de terres lab., 450 de prés, 20 de pâturages, 4 de landes, 20 de cultures maraîchères, 35 de bois. La récolte en année moyenne est d’à peu près 3500 x de blé, 1800 x de maïs, 1000 x de sarrasin, 100 x d’avoine, un peu de seigle, haricots, pois, fèves, chanvre, 10000 x de p. de terre, 2500 x de betteraves f., 2000 x de fourrages art., 15000 x de foin. On trouve de nombreux pêchers, quelques pommiers et poiriers. L’effectif moyen des animaux est d’env. 62 chevaux, 4 ânes, 40 taureaux, 70 bœufs, 950 vaches, 140 élèves bovins, 200 porcs, 45 chèvres. La com. étant entièrement agricole, le commerce consiste dans la vente, à Bourg principalement, du lait, du beurre, de la volaille, des bestiaux, des porcs et de quelques céréales. 4 auberges, 1 épicier, 1 maréchal-ferrant, 1 md de tissus. Pas d’industrie autre qu’un petit moulin à blé sur la Veyle, à Chamambard. Dans le jardin de la cure existe une statue en pierre de St Bruno, bonne sculpture par le lyonnais Chinard. L’abbé de Tournus nommait jadis à la cure. St Didier, ham. de 35 hab. de la com. de Nattages, à env. 3 k. S. de la mairie, sur les bords du Rhône, près du pont suspendu sur lequel passe le chemin de G. C. n° 37, de Yenne au pont de Culoz. St-Didier, ham. de 110 hab. de la com. de Neyron, à env. 1500 m. N. O. du ch. l. – Ancien ch. l. de la com. – Eglise paroissiale. SAINT-DIDIER-D’AUSSIAT, com. du cant. de Montrevel (8 k.), arrt de Bourg (19 k.) – t – 938 hab. P. Gend. Gare P.-L.-M. Montrevel. – Percept. Confrançon. Ecoles primaires de garçons et de filles. Le territ. est situé sur la partie la plus élevée du plateau qui sépare la vallée de la Veyle de celle de la Reyssouze. Le Reyssouzet l’arrose et le limite à l’E. avec Montrevel. La com. est desservie par le chemin de G. C. n° 26, de Pont-Seille à Marlieux par Pont-de-Vaux et Marsonnas, chemin qui passe au ch. l., agglomération de 220 hab. A ce ch. l. passe également le chemin d’I. C. n° 42, de St-Sulpice à Bourg. La population est composée en majeure partie de fermiers. Les ham. portent les noms de : les Belouses, les Beutelons, le Bongagneux, les Bruelles, les Buissonnets, le Carrage, Clermont, Collonges, les Couarles, les Couvets, la Croix, le Grand-Guillaume, Gros Bois, les Guichardets, le Petit et le Gd Gottex, le Laye, le Montet, Patard, les Pattes, les Piollys, Petit et Gd Remondange, les quatre Charrières, la Reveyriat, les Terres Blanches, la Tribaudière, la Valette. Les fermes ou habitations isolées s’appellent : les Bobillons, Bois de Luc, Bons, Grange Neuve, Pérouzes, la Sardière, les Vernes. La superficie est de 1509 hect. dont 800 de terres lab., 350 de prés, 2 de jardins, 6 de vignes, 5 de landes, 180 de bois. La récolte moyenne annuelle est d’à peu près 4500 x de blé, 200 x d’orge, 100 x de sarrasin, 2000 x de maïs, 400 x d’avoine, 100 x de fèves, 50 x de haricots, un peu de seigle, de chanvre, de colza, 4500 x de p. de terre, 3500 x de betteraves f., 7000 x de fourrages art., 8000 x de foin, 200 hectol. de vin. L’effectif moyen des animaux est d’env. 47 chevaux, 1 âne, 17 taureaux, 140 bœufs, 600 vaches, 400 élèves bovins, 650 porcs, 160 chèvres. La com. est essentiellement agricole, elle n’a pas d’autre industrie qu’un petit moulin sur le Reyssouzet ; 2 grainetiers, 3 épiciers, 2 mds de tissus, 3 aubergistes, 2 maréchaux ferrant. Le droit de nomination à la cure appartenait jadis au monastère de St-Pierre de Macon. SAINT-DIDIER-DE-FORMANS, com. du cant. et de l’arrt de Trévoux (3 k.), à 48 k. de Bourg. – t – 570 hab. P. Gend. et Gare P.-L.-M. Trévoux. – Percept. Trévoux-Banlieue. – Station des chemins de fer E.S.E. de St-Didier-St-Bernard, à 1500 m. O. du bourg, sur la ligne de St-Trivier-de-Courtes à Trévoux. – Ecoles primaires de garçons et de filles. Le territ. est arrosé du N. E. au S. O. par le Formans ; il est desservi dans la partie N. O. par le chemin de G. C. n° 29, de Bourg à Lyon par Trévoux et dans la partie S. E. par le chemin de G. C. n° 28, de Moulin-des-Ponts à Trévoux par Pont-de-Veyle. En outre sur la rive dr. du Formans passe l’embt du chemin d’I. C. n° 38, allant de St-Jean-de-Thurigneux à St-Bernard. Le ch. l. est au ham. du Berrier, c’est une agglomération de 108 hab. Les autres ham. portent les noms de : les Bruyères, le Bernodia, le Boutassier, Champ-Berthaud, Chantemerle, le Château, les Creuses, le Ferin, le Foulon, les Journettes, le Louve, le Renard, Rochefort, Roncheveux, Rossille, les Terres, les Tours. Les fermes ou habitations isolées s’appellent : Baderand, Chanteclair, la Gouvonne, la Paillassière, Penozan, Rebillard, Tanay, les Vernes. La superficie est de 653 hect., dont 450 de terres lab., 85 de prés, 65 de vignes, 4 de cultures maraîchères, 2 de landes, 14 de bois. La récolte en année moyenne est de 2500 x de blé, 100 x de seigle, 200 x d’avoine, 150 x de maïs, un peu d’orge, chanvre, colza, navette, 6000 x de p. de terre, 5000 x de betteraves f., 7000 x de fourrages art., 2000 x de foin, 2000 hectol. de vin. On trouve d’assez nombreux arbres fruitiers, surtout des pêchers, quelques noyers, pommiers, poiriers et pruniers. L’effectif moyen des animaux est d’env. 38 chevaux, 6 ânes, 6 taureaux, 18 bœufs, 220 vaches, 50 élèves bovins, 10 agneaux, 150 porcs, 300 chèvres. La com., entièrement agricole, fait peu de commerce, comme industrie, elle possède 3 moulins sur le Formans dont un d’une certaine importance avec quatre paires de cylindres. On a trouvé sur le territ. des objets antiques qui semblent attester l’existence d’hab. en cet endroit aux temps pré-historiques et à l’époque gallo-romaine. Au temps de la féodalité, la majeure partie du territ. dépendait du Franc-Lyonnais, la plus petite appartenait à la Dombes. – La seigneurie relevait des sires de Villars ; à la convocation des Etats Généraux, elle appartenait en titre de baronnie à la famille Hubert. St-DIDIER-SUR-CHALARONNE. – com. du cant. de Thoissey (1 k.), arrt de Trévoux (30 k.), à 33 k. de Bourg. 2109 hab. P. T. Gend. Percept. Thoissey. – Gare P.-L.-M. Romanèche-Thoreins (Saône-et-Loire) 10 k. – Station des chemins de fer E.S.E., ligne de St-Trivier-de-Courtes à Trévoux, entre celles de Garnerans et de Thoissey. – Ecoles primaires de garçons et de filles, école enfantine. Le territ. est limité à l’O. par la Saône, il est arrosé dans la partie S. par la Chalaronne et sa dérivation le ruisseau des Echudes. Un autre petit cours d’eau sans importance, le Pontcharrat alimente un assez vaste réservoir au centre du bourg. Le chemin de G. C. n° 28, de Moulin-des-Ponts à Trévoux par Pont-de-Veyle, traverse la com. du N. au S. en passant par le bourg ; un embt s’en détache pour desservir le ch. l. de Thoissey. Le chemin de G. C. n° 7, de Chalamont aux ponts de Thoissey passe également par le bourg de St-Didier, là aboutit aussi le chemin d’I. C. n° 14, venant de Tossiat par Neuville-sur-Renom. Le bourg, agglomération de 732 hab., est assez vivant, il comprend un assez grand nombre de maisons disposées autour d’une place dont l’église forme un côté, et d’autres maisons échelonnées le long des chemins de G. C. n° 28 et 7. Sur ce dernier, au S. O. de l’église, la rue semble être la continuation naturelle de celle de Thoissey. A part le domaine de Bel-Air (80 hect.), le sol est bien divisé. Les ham. portent les noms de : Bois-Rolland, Bourchanin, Challes, Champanelle, Crénans, les Crozes, l’Epinay, Mérège, Bas et Haut Mizériat, Offanans, Onjard, la Plate, les Rollet, Romaneins, Trève-Giroud, Valenciennes, Vanans. Les fermes ou habitations isolées s’appellent : Bel-Air, Bellevue, Chantemerle, Port-Jean-Gros, la Poype, Trève-Gaille. C’est la com. la plus peuplée et la plus étendue du cant., la superficie est de 2498 hect., dont 1375 de terres lab., 684 de prés, 350 de vignes, 5 de jardins, 10 de cultures maraîchères, 20 de pépinières, 46 de bois. La récolte moyenne annuelle est d’env. 4000 x de blé, 800 x de seigle, 800 x de sarrasin, 700 x d’avoine, 300 x de maïs, 12000 x de p. de terre, 10000 x de betteraves f., 500 x de navets f., 900 x de fourrages art., 16000 x de foin, un peu de chanvre, 1500 x de colza, 12000 hectol. de vin. On trouve de nombreux pêchers. L’effectif moyen des animaux est d’à peu près 125 chevaux, 1 mulet, 2 ânes, 20 taureaux, 90 bœufs, 850 vaches, 60 élèves bovins, 2 béliers, 10 brebis, 20 moutons, 15 agneaux, 800 porcs, 300 chèvres. Le commerce local est assez important : 1 quincailler, 2 fleuristes, 1 forgeron, 1 bonnetier, 3 boulangers, 1 md de charbon, 1 coiffeur-chapelier, 1 md crépin, 3 grainetiers, 4 hôtels-cafés, 2 mécaniciens, 2 pépiniéristes, 1 modiste, 4 mds de tissus, 1 sabotier, 1 tourneur, 2 mds de vins en gros, etc. L’industrie comprend 5 moulins, dont 3 assez importants, une fabrique de biscuits occupant 30 à 40 ouvriers, deux fabriques de bonbonnes d’osiers et beaucoup d’ouvriers travaillant cet article à domicile, un important atelier de serrurerie fabrique de pressoirs, cannelures de cylindres, etc. La com. tire son nom de Didier, archevêque de Vienne en Dauphiné qui, chassé de la cour de Bourgogne, fut assassiné en 608 par ordre de Brunehaut, sur les bords de la Chalaronne et qui est devenu le patron de la com. La paroisse appartenait primitivement à l’archevêque de Lyon, en 1305 elle fut donnée au chapitre de St-Nizier de Lyon. Au mois de janvier 1736, St-Didier-sur-Chalaronne fut érigé en comté sous le nom de Saint-Didier-de-Vallin, par le duc du Maine en faveur de la maison de Vallin. Sainte. V. après les Saints. SAINT-ELOI, com. du cant. de Meximieux (6 k.) arrt de Trévoux (32 k.), à 32 k. de Bourg. – t – 317 hab. P. Gend. Gare P.-L.-M. Meximieux. – Percept. Pérouges. – Ecole mixte. Le territ. est situé dans la partie élevée du plateau de la Dombes, à 310 m. d’altitude, il est arrosé par le Longevent et son petit afft de dr. le Veyron ; il est desservi par le chemin de G. C. n° 22, de Bourg à Montluel par Chalamont. On y trouve quelques étangs : la Lamardière 22 hect., Boisset 10, les Antinets 3, etc. Le bourg n’est qu’une petite agglomération de 50 hab. Les ham. portent les noms de : les Antinets, Champ-Lambert, Chez-Péchet, Mas-Garnier, Mas-Plomb, Mas-Précieux. Les fermes ou habitations isolées s’appellent : Blanchet, Bodet, les Bouches, Bozon, Champ-Dilain, Chez-Ballet, Chez-Boilier, Chez-Peillet, Duret, les Fromentaux, Grange-Vernaie, la Grive, le Gruizet, les Gruyères, les Martins, le Moine. La superficie est de 1426 hect., dont 810 de terres lab., 250 de prés, 8 d’herbages, 20 de pâturages, 2 de jardins, 7 de vignes, 2 de landes, 320 de bois. La récolte moyenne annuelle est d’env. 2500 x de blé, 150 x de seigle, 400 x d’avoine, un peu d’orge, sarrasin, navets f., haricots, chanvre, 2000 x de p. de terre, 1200 x de betteraves f., 5000 x de fourrages art., 6000 x de foin, 250 hectol. de vin. On trouve quelques pommiers, poiriers, pruniers. On compte un effectif moyen d’à peu près 67 chevaux, 4 mulets, 10 ânes, 12 taureaux, 50 bœufs, 300 vaches, 100 élèves bovins, 4 béliers, 30 brebis, 30 moutons, 20 agneaux, 100 porcs, 100 chèvres. Il y a peu de commerce autre que celui du lait et des produits agricoles, 3 cafetiers, comme industrie, on trouve, sur le Longevent, à 1500 m. S. O. du bourg, le petit moulin du Moine. La com. de St-Eloi est mentionnée dans des actes datés de 984. – L’ancienne paroisse dépendait du chapitre métropolitain de Lyon. St-Ennemond, partie du bourg de Ceyzérieu. SAINT-ETIENNE-DU-BOIS, com. du cant. de Treffort (7 k.), arrt de Bourg (11 k.) 1507 hab. B. P. T. t. – Gend. Percept. Treffort. – Gare P.-L.-M., à l’altitude 235, sur la ligne de Bourg à Lons-le-Saulnier, entre celles de Bourg (12 k.) et Moulin-des-Ponts (5 k.). – Ecoles primaires de garçons et de filles, école enfantine au ch. l. ; école mixte au ham. de Durlande. C’est la seule com. du cant. qui soit complètement en plaine, elle est arrosée par le Sevron qui passe près du bourg et reçoit à g. le Bief du Bois Tharlet, et en amont le Bief de Charme servant un moment de limite avec le territ. de Meillonnas. Au N. E. du territ. coule le bief Lignon, petit afft de g. du Solnan. Au S. O. c’est la Durlande qui forme séparation avec la com. de Viriat. Le bourg compte 366 hab., c’est une large rue formée par la route nle n° 83, de Lyon à Strasbourg par Bourg, route qui traverse la com. du S. O. au N. E. De la gare de St-Etienne-du-Bois, part le chemin de G. C. n° 3, allant à la Croix Luc par Treffort et Chavannes-sur-Suran. Les ham. portent les noms de Béchannes, la Bévière, Chaffoux, Chareyziat, le Châtelet, les Chatonnières, Cinq-Vernes, la Claison, la Combe, Durlande, le Fayet, les Groboz, les Haies, les Jacquemins, Lionnière, les Mangettes, Montaplan, Montfrase, Pommier, la Reisse, les Rippes. Les fermes isolées s’appellent le Biolay sud, le Biolay nord, le Logis, Malaval, Poncety. La propriété est assez divisée, il n’y a point de domaine au-dessus de 60 hect. ; les hab. sont en majeurs partie propriétaires. La superficie est de 2839 hect. dont 1080 de terres lab., 980 de prés, 1 de vignes, 4 de jardins, 115 de landes, 496 de bois. La récolte moyenne annuelle est d’à peu près 7000 x de blé, 100 x d’orge, 600 x de sarrasin, 3000 x de maïs, 300 x d’avoine, 50 x de filasse de chanvre, 50 x de colza, un peu de seigle et de haricots, 5000 x de p. de terre, 7500 x de betteraves f., 6000 x de navets f., 25000 x de foin, 400 x de pesettes. L’effectif moyen des animaux est d’env. 168 chevaux, 2 mulets, 17 ânes, 25 taureaux, 180 bœufs, 1050 vaches, 1100 élèves bovins, 20 moutons, 1200 porcs, 75 chèvres. On élève de nombreux poulets. Les principaux commerces de la com. sont ceux des produits agricoles, des grains, sons et farines, matériaux de construction, vins, bière, liqueurs, détail d’épicerie, etc. Marché aux veaux et aux denrées tous les lundis, foires les 22 février, 31 mai, 5 novembre, 29 décembre. On trouve 2 hôtels, 4 auberges, 1 md de bois de construction, 2 bouchers, 2 boulangers, 1 bourrelier, 2 cafetiers, 1 camionneur, 2 chapeliers, 5 charrons, 3 coquetiers, 5 épiciers, 2 mds de grains, 1 horloger, 3 maréchaux ferrants, 4 menuisiers, 2 quincailliers, 2 tailleurs de pierre, 1 md de vins en gros. L’industrie est représentée par 4 moulins à blé sur le Sevron (la Serre, les Groboz, Perdrix, Chaffoux), dont 2 à eau avec chacun deux paires de meules et 2 à eau et vapeur l’une avec deux paires de meules et l’autre 2 paires de meules et 2 paires de cylindres ; 3 tuileries occupant chacune 4 ouvriers ; 1 fabrique de limonade 2 ouvriers ; deux fromageries une au bourg, l’autre à Lionnière ayant respectivement mis en œuvre en 1903, 1106 et 1800 hectol. de lait. L’église appartenait jadis au chapitre métropolitain de Lyon. La seigneurie appartint d’abord aux Coligny, elle passa aux de Mussy en 1360 et successivement aux de Crangeat, d’Estrées, comtes de Montrevel. SAINT-ETIENNE-SUR-CHALARONNE, com. du cant. de Thoissey (7 k.), arrt de Trévoux (36 k.), à 32 k. de Bourg. 1213 hab. B. P. t. – Gend. Percept. Thoissey. – Gare P.-L.-M. Romanèche-Thorins (Saône-et-Loire) 10 k. – E.S.E. à Châtillon-sur-Chalaronne 8 k. ou St-Didier-sur-Chalaronne 6 k. – Ecoles primaires de garçons et de filles, école enfantine. Le territ. est divisé en deux parties par la Chalaronne qui le traverse du S. E. au N. O. et s’y grossit à dr. des biefs de la Glenne et du Merdelon, à g. de celui du Moine. Presque parallèlement à la Chalaronne se trouve le chemin de G. C. n° 7, de Chalamont aux ponts de Thoissey et de St-Romain par Châtillon-sur-Chalaronne. Le bourg, agglomération de 259 hab., est sur la rive g. de la Chalaronne, sur le chemin d’I. C. n° 25, de Villefranche à St-Etienne-sur-Chalaronne par Chaneins, au point de départ de l’embt du dit chemin allant sur Peyzieux. Dans la partie N. du territ., passe le chemin d’I. C. n° 14, de Tossiat à Thoissey par Neuville-sur-Renom. Les ham. portent les noms de : Barbarelle, Chazelle, Corcelle, la Fournache, les Fiaux, Froidure, Gaillat, la Glenne ou Gleine, la Graille, Illons, Martelet, le Moine, au Mont, Montgizon, Rossillon, le Suc, St-Blaise, St-Martin, Tallard, les Vernes, Villesolier. Les habitations ou fermes isolées s’appellent : la Balme, Bézenin ou Baizines, Barjoux, Billagne, Beaumont, la Botte, Botelier, les Caillatières, le Caillou, Champgrillet ou Chantegrillet, la Chanée, Collonges, Grabot ou Grasbot, les Humbert, Montpopier, Porte-Bœuf, Quartier Blanc, la Tourterelle ou Torterelle, Vaizé ou Vesait, Viard ou Viare. La superficie est de 2099 hect. dont 1334 de terres lab., 400 de prés, 10 de pâturages, 96 de vignes, 4 de jardins, 10 de pépinières, 20 de landes, 125 de bois. La récolte moyenne annuelle est d’à peu près 7500 x de blé, 250 x de seigle, 1500 x de sarrasin, 300 x d’avoine, 500 x de maïs, un peu d’orge, de chanvre, de colza, 12000 x de p. de terre, 8000 x de betteraves f., 8000 x de fourrages art., 500 x de navette, 3000 hectol. de vin. On trouve quelques noyers. L’effectif moyen des animaux est d’env. 95 chevaux, 28 taureaux, 160 bœufs, 350 vaches, 300 élèves bovins, 400 porcs, 340 chèvres. La com. est surtout agricole, le commerce consiste principalement dans l’écoulement des nombreux produits de l’agriculture, céréales, volailles, bétail, beurre, œufs, etc. Il y a un marché hebdomadaire bien approvisionné tous les mardis ; foires le premier mardi de mars, le mardi après le dimanche suivant le 15 août, le mardi après le 11 novembre. On trouve 1 boucher, 2 boulangers, 6 cafetiers, 4 camionneurs, 1 chapelier, 3 mds de charbon, 3 cordonniers, 4 couturières, 6 épiciers-merciers, 1 grainetier, 2 maréchaux ferrant, 2 menuisiers, 1 quincaillier, 4 restaurateurs, 3 mds tailleurs, 4 tisserands, 3 tonneliers, 1 vannier. Comme industrie, 5 moulins à blé assez importants sur la Chalaronne, occupant chacun 3 ou 4 ouvriers non compris la famille ; une scierie de bois mécanique et quelques ouvriers vanniers. La paroisse appartint d’abord à l’église métropolitaine de Lyon, elle passa en 1305 au chapitre de St Nizier de la même ville. Au point de vue féodal St-Etienne-sur-Chalaronne relevait au XVe. siècle des seigneuries de Bezenins et de Barbarelle, en 1759 il dépendait du comté de Valeins et de la seigneurie de Beaumont. SAINT-ETIENNE-SUR-REYSSOUZE, com. du cant. de Pont-de-Vaux (5 k.) arrt de Bourg (32 k.) 733 hab. P. T. Gend. et E.S.E. Pont-de-Vaux. – Percept. St-Bénigne. – Gare P.-L.-M. Pont-de-Vaux-Fleurville. – Ecoles primaires de garçons et de filles. Le territ. est situé sur le versant du plateau bressan qui descend au N. sur la rive g. de la Reyssouze, il est arrosé par cette rivière et deux de ses affts les biefs d’Ouche et d’Enfer. La com. est traversée dans sa plus grande longueur, du N. O. au S. E., par le chemin de G. C. n° 26, de Pont Seille à Marlieux par Pont-de-Vaux, chemin qui passe au bourg, agglomération de 161 hab. Dans la partie S. passe le chemin de G. C. n° 1, de St-Amour à la Saône par St-Julien-sur-Reyssouze et Chevroux. Les ham. portent les noms de : la Besace, le Biolay, Bois-Rouge, Corcelles, Corgentin, Cornans, les Chanets, Ouche, les Platières, Pérignat, les Rippettes, les Teppes de Bellecour, les Teppes d’Allemagne. Les fermes ou habitations isolées s’appellent : les Boires, les Cadales, Château Levé, la Croisée, les Colaines ou Colinets, l’Enfer, les Niolières, le Montcey, Montjovent, les Moiroux, la Vernette. Le sol est argileux, morcelé par moitié, les 2/5 cultivés par les propriétaires, 7 grandes propriétés affermées. La superficie est de 1382 hect. dont 695 de terres lab., 450 de prés, 2 d’herbages, 12 de pâturages, 2 de jardins, 7 de vignes, 1 de landes, 148 de bois. La récolte en année moyenne est de 4000 x de blé, 200 x d’orge, 1200 x de maïs, 200 x de sarrasin, 700 x d’avoine, 250 x de fèves, un peu de méteil, chanvre et colza, 4500 x de p. de terre, 4000 x de betteraves f., 400 x de navets f., 4000 x de fourrages art., 10000 x de foin, 250 hectol. de vin. On compte un effectif moyen de 45 chevaux, 1 âne, 25 taureaux, 140 bœufs, 500 vaches, 290 élèves bovins, 600 porcs, 100 chèvres. Com. essentiellement agricole, fait peu de commerce autre que celui des produits agricoles ; 4 épiceries, 3 boulangeries, 4 auberges, 4 mds de farine, 1 md de bois, 2 charpentiers. L’industrie est représentée par un moulin à blé assez important sur la Reyssouze (la Besace) et un petit moulin sur le bief d’Enfer (la Vernette). St-Etienne a été successivement aux comtes de Genève, puis aux la Baume-Montrevel. Le grand custode de la métropole de Lyon nommait autrefois à la cure. SAINT-GENIS-POUILLY, com. du cant. de Ferney-Voltaire (8 k.), arrt de Gex (11 k.), à 94 k. de Bourg. 719 hab. B. P. T. t. Gend. Percept. Gex. – Gare P.-L.-M. Sergy-St-Genis, ligne de Bellegarde à Divonne-les-Bains, entre les stations de Thoiry (4 k.) et Chevry (4 k.), à 1500 m. du ch. l. – Ecoles primaires de garçons et de filles au ch. l., école mixte au ham. de Prégnin. Le territ. est en plaine à l’altitude de 420 m., il est arrosé par le London, son afft le Lion et les afflts de ce dernier la Bossonaz et le Journans. La mairie et l’école sont à St-Genis qu’on doit considérer comme le ch. l. de la com. bien que l’église soit à Pouilly. Ce ch. l., agglomération de 427 hab. est un nœud de chemins importants ; d’abord la route nle n° 84, de Lyon à Genève par Nantua et Collonges ; le chemin de G. C. n° 24, de St-Genis à la frontière suisse par Gex et Divonne-les-Bains ; le chemin de G. C. n° 35, de St-Genis à Versoix par Ferney-Voltaire ; deux embts de chemin d’I. C. n° 28, de Véraz (ham. de Chevry) à St-Genis, n° 39 de Sergy à St-Genis. Au temps du roulage tous ces chemins donnaient de la vie et de l’animation à St-Genis. En outre des ham. de St-Genis et de Pouilly, il y en a deux autres Flyes et Prégnin qui sont reliés à Genève par un embt du chemin de G. C. n° 35. On trouve également trois habitations isolées : Malivert, Moulin des Ponts, Moulin de St-Genis. Les hab., presque tous propriétaires, cultivent eux-mêmes leurs terres. La superficie est de 938 hect. dont 368 de terres lab., 500 de prés, 3 de vignes, 84 de bois, 5 de cultures maraîchères. La récolte annuelle est en moyenne d’à peu près 1500 x de blé, 400 x d’avoine, un peu de seigle et d’orge, 4600 x de p. de terre, 1000 x de betteraves f., 6000 x de fourrages art., 15000 x de foin, 100 hectol. de vin. On trouve des noyers, pommiers, poiriers. L’effectif moyen des animaux est d’env. 51 chevaux, 1 âne, 2 taureaux, 30 bœufs, 260 vaches, 210 élèves bovins, 180 porcs, 100 chèvres. La com. a un petit commerce local, 5 épiciers, 2 boulangers, 2 charpentiers, 2 hôtels, 1 plâtrier, 1 menuisier, etc. ; marchés aux bestiaux et aux denrées les jeudis et vendredis de chaque semaine ; foires importantes les 10 mars, 10 avril, 22 mai, 10 juin, 20 août, 20 septembre, 22 novembre. L’industrie est représentée par 2 scieries de bois, une taillerie de diamants occupant une vingtaine d’ouvriers, une batteuse à eau, 2 fromageries qui, en 1903, ont mis ensemble en œuvre 4,580 hectol. de lait. La paroisse faisait autrefois partie des dotations de l’église épiscopale de Genève. Comme seigneurie, Saint-Genis appartenait à la fin du XVIe. siècle à la famille de Rossillon, elle passa successivement aux de Clermont et aux Sédillot. SAINT-GENIS-SUR-MENTHON, com. du cant. de Pont-de-Veyle (13 k.), arrt de Bourg (20 k.). – t – 513 hab. P. St-Cyr-sur-Menthon. – Gend. Logis-Neuf. – Percept. Pont-de-Veyle. – Gare P.-L.-M. Mézériat, 7 k. – Ecoles primaires de garçons et de filles. Le territ. est situé dans une région accidentée, traversée par le ruisseau du Menthon et au S. par son afft de g. le bief de Passolard. Il est desservi par le chemin d’I. C. n° 30, de Villars à Saint-Trivier-de-Courtes par Vonnas, chemin passant au bourg, petite agglomération de 53 hab. Dans la partie S. de la com. passe la route nle n° 79, de Nevers à Genève par Mâcon et Bourg. Le sol est argileux et calcaire, trois grandes propriétés en occupent le quart, un autre quart est cultivé par les propriétaires, le reste l’est par des fermiers. Les ham. portent les noms de : Corferoux, les Couarles, Creffion, la Forêt-St-Jean, la Grivaudière, les Jolys, Lorny, Mauthène ou Nauthène, Nécudet, les Pigots, le Pin, les Samans, la Terrasse, Vaux, les Vernes. Les habitations ou fermes isolées s’appellent : la Baisse, Bel-Air, Cocogne, la Croix, la Louvière, Paysollard, Petit-Bois, les Sablières, les Rudes. La superficie est de 1154 hect. dont 730 de terres lab., 350 de prés, 5 d’herbages, 5 de vignes, 1 de jardins, 20 de bois. En année moyenne, la récolte est d’à peu près 4200 x de blé, 150 x d’orge, 400 x de sarrasin, 1500 x de maïs, 100 x d’avoine, 100 x de colza, 100 x de chanvre (filasse), 1200 x de fèves, 3800 x de p. de terre, 9000 x de betteraves f., 6000 x de fourrages art., 7500 x de foin, 120 hectol. de vin. L’effectif moyen des animaux est d’env. 42 chevaux, 20 taureaux, 190 bœufs, 330 vaches, 350 élèves bovins, 5 brebis, 5 moutons, 5 agneaux, 250 porcs, 160 chèvres. Com. essentiellement agricole sans commerce spécial et sans industrie. 3 auberges, 2 épiciers, 1 charron. L’ancienne paroisse dépendait de l’évêché de Mâcon ; le village relevait du marquisat de Bâgé. St-Georges, asile d’aliénés pour les hommes à 3 k. de Bourg, sur le territ. de Viriat (V. aliénés). Cette maison appartient à la Congrégation des Sœurs de St-Joseph. SAINT-GEORGES-SUR-RENOM, com. du cant. de Châtillon-sur-Chalaronne (7 k.), arrt de Trévoux (33 k.), à 24 k. de Bourg. – t – 203 hab. P. Gend. Percept. Châtillon-sur-Chalaronne. – Gare P.-L.-M. Marlieux 6 k. – Ecole mixte. C’est la plus petite com. du cant., elle est située à la limite S. près du cant. de Villars ; elle est arrosée par le Renom qui la traverse du S. E. au N. O. et desservie par le chemin de G. C. n° 30, de Villars à St-Trivier-de-Courtes, chemin qui passe au bourg, agglomération de 85 hab. Les ham. portent les noms de Boliard, Bruno ou Brunaud, le Plâtre. Les fermes ou habitations isolées s’appellent : l’Allée, les Assauts, Beauvalin, Bécassière, Bel-Air, les Bieux, Bois-Tanet, les Bruyères, la Crochère, les Drus, la Forêt, le Gourd, l’Hermitage, l’Itorne, Montessuy, le Moulin, Petit-Verne, les Roussets, Taney, Tapissière, la Verne, Villette, Vonnas. La superficie est de 545 hect. dont 200 de terres lab., 111 de prés, 25 de pâturages, 1 de jardins, 175 de bois. La récolte moyenne annuelle est d’à peu près 1200 x de blé, 100 x de seigle, 100 x de sarrasin, 100 x d’avoine, 100 de maïs, un peu de chanvre et de navette, 1000 de p. de terre, 1500 x de betteraves f., 2000 x de fourrages art., 3000 x de foin. On compte un effectif moyen de 26 chevaux, 1 âne, 12 taureaux, 50 bœufs, 120 vaches, 80 élèves bovins, 200 porcs, 40 chèvres. Pas d’industrie, petit commerce local, 2 épiciers, 2 auberges, 1 charron, 1 sabotier, 1 maréchal ; marché aux denrées le vendredi. C’est sur cette com. que se trouve le bois de Tanay, dans lequel Mlle de Montpensier avait permis aux Châtillonnais de prendre le bois nécessaire à la construction de leurs halles. St-Germain, ham. de 250 hab. de la com. d’Ambérieu-en-Bugey, à env. 2 k. E. du ch. l., dans la vallée de l’Albarine, près du chemin de G. C. n° 36, de Neuville-sur-Ain à Virieu-le-Grand par St Rambert. – Beaux vignobles. – Ancienne paroisse. Vieux château en ruines qui, au XIIe. siècle, appartenait aux Coligny, puis dans la suite et successivement aux la Tour du Pin, comtes de Savoie, Trocu, Estienne, de Suduyrand, Buynand. St-Germain, ham. de 30 hab. de la com. de Villemotier, à env. 2500 m. S. E. du bourg. Saint-Germain-de-Béard, ham. de 60 hab. de la com. de Géovressiat, à env. 1500 m. O. du bourg, près de l’Oignin, sur le chemin de G. C. n° 18, de Bourg à Nantua par Thoirette. – Ancienne paroisse aujourd’hui supprimée. SAINT-GERMAIN-DE-JOUX, com. du cant. de Châtillon-de-Michaille (7 k.), arrt de Nantua (13 k.) à 55 k. de Bourg. – 766 hab. B. P. T. t. – Gend. Châtillon-de-Michaille. – Percept. comprenant les com. de : Apremont, Belleydoux, Charix, Echallon, Giron, Lalleyriat, Plagnes, le Poizat, St-Germain-de-Joux. – Gare P.-L.-M. à l’altitude de 496 m., ligne de Bourg à Bellegarde par la Cluse entre les stations de Charix 4 k. et de Châtillon-de-Michaille 6 k. – Résidence d’un capitaine et d’un receveur des douanes. – Ecoles primaires de garçons et de filles. Le territ. est situé sur les deux rives de la Semine et de son affluent le Combet, il est en outre arrosé par deux torrents affts de dr. de la Semine, le Philis et les Crozettes. Le Tacon, autre afft de dr. de la même, forme la limite avec Châtillon de Michaille. Le ch. l., comptant 407 hab. est placé un peu à flanc de côteau, au-dessus du confluent de la Semine et du Combet. La com. est desservie par la route nle n° 84, de Lyon à Genève par Nantua. Du ham. de la Voûte sur cette route, par le chemin de G. C. n° 33, allant à Belleydoux, et le chemin d’I. C. n° 5, allant à Gd-Abergement par le Poizat. Les ham. portent les noms de : Arcisse ou Arsis, Bellelive, les Combes, Longefand, Marmod, la Voûte. Les fermes ou habitations isolées s’appellent : Frasses, Frébuge, sur Marnod, la Perrine, la Perrière. La superficie est de 1127 hect. dont 171 de terres lab., 170 de prés, 174 de pâturages, 157 de landes, 5 de jardins, 413 de bois. La récolte moyenne annuelle est d’à peu près 300 x de blé, un peu de méteil, seigle, orge, avoine, haricots, lentilles, pois, fèves, chanvre, 1500 x de p. de terre, 200 x de betteraves f., 2300 x de fourrages art., 3500 x de foin. On trouve de nombreux pommiers, poiriers, pruniers, quelques pêchers. L’effectif moyen des animaux est d’env. 17 chevaux, 3 taureaux, 26 bœufs, 130 vaches, 40 élèves bovins, 4 béliers, 20 brebis, 20 moutons, 25 agneaux, 30 porcs, 25 chèvres. Le commerce se fait surtout sur les bois, il y a également un petit commerce local, marché aux denrées le vendredi, foires les 16 février, 20 mars, 1er lundi d’août, 16 septembre, 31 octobre. L’industrie est bien représentée par : une scierie mécanique de bois de sapin occupant 25 ouvriers sans compter les voituriers ; deux usines de tournerie sur bois, ensemble 40 ouvriers ; une diamanterie, 10 ouvriers, une huilerie, 3 ouvriers ; le travail de la pierre fausse à domicile, une trentaine d’ouvriers ; une fabrique de chaux hydraulique, 8 ouvriers ; un petit moulin à blé ; des carrières de pierres blanches exploitées par la Société anonyme des carrières de Villebois ; la fromagerie, en 1903, a mis en œuvre 550 hectol. de lait. La Semine donne la force motrice à la scierie et aux deux tourneries, le Combet la donne aux autres usines. Le village est ancien, il fut donné en 930 par Albitius, comte de Genevois, à l’abbaye de Nantua ; le prieur y fit plus tard bâtir un château ; en 1270, la garde en fut dévolue aux sires de Thoire-Villars, ce château n’existe plus depuis longtemps. Le droit de collation à la cure appartenait jadis à l’évêque de Genève. ST-GERMAIN-LES-PAROISSES, com. du cant. et de l’arrt de Belley (8 k.), à 70 k. de Bourg. – t – 577 hab. P. et Gare P.-L.-M. Belley. – Percept. Peyrieu. – Gend. Rossillon. – Ecoles primaires de garçons et de filles, école enfantine. Le ch. l. est situé au pied des montagnes d’Innimont, près du chemin de G. C. n° 41, de Belley à Lhuis et de l’embt du même sur Rossillon, et près du ruisseau l’Agnens, aflt du Gland ; ce bourg compte 149 hab. Le territ. est encore arrosé par le ruisseau d’Armaille qui, sous le nom de Biez des Crues, vient du Mollard de Don, traverse une partie de la com. de Contrevoz, arrose le ham. d’Essieu dans celle de St-Germain-les-Paroisses, traverse le lac d’Armaille et va finir dans le Furans sur le territ. d’Arbignieu. Un embt du chemin d’I. C. n° 19 va de Colomieu à St Germain-les-Paroisses. Les ham. portent les noms de : Appregnin, Brognin, Cessieu, Essieu, Meyrieu ; deux fermes isolées s’appellent Marchamp et Trappon. Les ruines du château de Beauretour du XVe. siècle, près du ham. d’Essieu, sont une curiosité artistique. La superficie est de 1630 hec., dont 400 de terres lab., 320 de prés, 17 d’herbages, 110 de pâturages, 50 de vignes, 3 de jardins, 200 de landes et plus du tiers en bois, 618 hect. La récolte moyenne annuelle est de 2000 x de blé, 600 x d’avoine, 200 x de sarrasin, 100 x d’orge, 100 x de maïs, un peu de chanvre, colza, haricots, fèves, 3000 x de p. de terre, 1500 x de betteraves f., 1500 x de fourrages art., 5000 x de foin, 1300 hect. de vin. On trouve un grand nombre de châtaigniers, pommiers et poiriers, quelques noyers. L’effectif moyen des animaux est d’env. 18 chevaux, 1 âne, 15 taureaux, 150 bœufs, 320 vaches, 200 élèves bovins, 15 béliers, 100 brebis, 10 moutons, 100 agneaux, 100 porcs, 2 chèvres. Les principaux commerces de la com. sont les bois et le vin. Il y a foire le 14 février. 4 épiciers, un entrepreneur, etc. L’industrie comprend une laiterie, une petite huilerie et un moulin de deux paires de meules à Appregnin sur le ruisseau d’Agnens. Sur le territ. on trouve des schistes avec empreintes de végétaux. St-Germain-les-Paroisses dépendit du comté de Rossillon jusqu’en 1653, époque où ce comté fut démembré, il fut alors cédé à titre de seigneurie particulière aux de Carron puis successivement aux de Riccé, Trocu de Maillat. SAINT-GERMAIN-SUR-RENOM, com. du cant. de Villars (10 k.), arrt de Trévoux (32 k.), à 22 k. de Bourg 321 hab. P. T. Gend. et Gare P.-L.-M. Marlieux, 2500 m. – Percept. Villars. – Ecole mixte. Le territ., situé sur le plateau de la Dombes, est arrosé par le Renom qui le traverse au centre, du S. E. au N. O., en passant au ch. l., petite agglomération de 22 hab. La Chalaronne sert un instant de limite à l’O. C’est la région des étangs, les principaux de la com. s’appellent : Gd Curtelet, Gd-Bonnet, Montrozard, les Varines, Gd-Praz, les Vavrettes, le Battey, etc. La com. est desservie par les chemins de G. C. n° 7, de Chalamont au pont de Thoissey par Châtillon-sur-Chalaronne ; n° 26, de Pont-Seille à Marlieux par St-André-le-Bouchoux ; n° 27 du Pont de Montmerle à l’étang des Vavres par Sandrans et Marlieux. Le ch. l. est au centre du territ. en dehors des chemins ci-dessus. Un ham., le Platre, et un grand nombre de fermes ou habitations isolées portant les noms de : les Alaniers, Balmont, les Belettes, Bellevue, la Benonnière, Bézenant, Blaise, le Bois Ratay, le Gd et le Petit Bonnet, le Buclaz, la Carronnière, Champ Farget, Champ Gonnet, le Château, Chevignat, Chez Carêts, les Closures, Coiteux, les Cotes, la Croix, Curtelet, la Fontaine, Fontanelle, la Gde et la petite Genette, la Grand-Grange, Grenier ou Gregnier, la Guillebaudière, le Luminaire, la Maison Neuve, Montarieux, le Mont-Blanc, Montcet, Montcottant, Moulin Neuf, les Gds et petits Pages, la Pétarde, Pétilière, les Platières, Prary, Rebottant, Ruissant, Salles, le Sauvage, la Verrue, la Vigne, Villette. La superficie est de 1610 hect. dont 500 de terres lab., 190 de prés, 30 d’herbages, 10 de pâturages, 5 de vignes, 20 de landes, 3 de jardins, 112 d’étangs, 683 de bois. La récolte moyenne annuelle est d’à peu près 4000 x de blé, 200 x de seigle, 1000 x d’avoine, 100 x de sarrasin, un peu d’orge, maïs, navette, 1600 x de p. de terre, 500 x de betteraves f., 1500 x de fourrages art., 4200 x de foin, 125 hectol. de vin. Le produit annuel du poisson est évalué à 120 x. L’effectif moyen des animaux est d’env. 70 chevaux, 2 ânes, 20 taureaux, 90 bœufs, 200 vaches, 290 élèves bovins, 250 porcs, 45 chèvres. La com. est essentiellement agricole, elle fait peu de commerce et n’a pour toute industrie qu’un moulin à blé sur le Renom occupant 2 ouvriers. – 1 auberge, 1 épicier, 1 maréchal ferrant. L’ancienne paroisse appartenait au siège métropolitain de Lyon, elle fut donnée en 1106 à l’abbaye de Cluny qui en fit une dépendance du doyenné de Montberthoud. La terre de St-Germain-sur-Renom appartint successivement aux sires de Beaujeu, aux sires de Thoire-Villars, aux princes de Dombes, à la famille Cusset. St-Gix, ham. de 45 hab. de la com. de Divonne-les-Bains, à env. 2 k. O. du ch. l. St-Grat, ancien nom du ham. de Bonaz, de la com. de Dortan. St-Graz, château sur le territ. d’Ambronay, à env. 1500 m. S. E. du bourg, à l’altitude 280, près du chemin vicinal ordinaire d’Ambronay à Douvres. St-Guignefort, bois sur le territ. de Romans, près du chemin de G. C. n° 17, de Pont-d’Ain à Belleville par Châtillon-sur-Chalaronne. C’est un lieu de pèlerinage.