H Haies (les), petit ham. de la com. de St-Etienne-du-Bois, à env. 700 m. E. du bourg, sur le chemin de G. C. n° 3, de la gare de St-Etienne-du-Bois à la Croix Luc par Treffort. Haies (les), ham. de 35 hab. de la com. de Vonnas, à env. 1600 m. N. du ch. l., près du chemin d’I. C. n° 30, de Villars à St-Trivier-de-Courtes par Vonnas et St-Genis-sur-Menthon. Hairant. V. Airans. Halein (l’), petit ruisseau de peu d’importance sur le territ. de Fareins. Hallemagne. V. Allemagne. Hameaux (les), ham. de 25 hab. de la com. de St-Bénigne, à env. 1 k. du bourg. Hardies (les) ou Hardy, petit ham. de la com. de Genouilleux, à env. 600 m. S. E. du bourg. Haré. V. Aré. Haricots. La culture des haricots pour être consommés en grains (secs), s’étend dans le dépt de l’Ain, en année moyenne, sur env. 200 hect. ; la production est d’à peu près 10 à 12 x à l’hect., ce qui donne une production totale d’env. 3000 x. Le prix moyen étant de 28 francs le quintal, cette culture constitue une source de revenus de 84.000 francs. L’arrt de Belley fournit plus de la moitié, celui de Bourg à peu près le quart, le reste est produit par Nantua et Trévoux, Gex pratiquant peu cette culture. La récolte ne suffit pas à la consommation et le dépt est importateur de cette denrée dans d’assez grandes proportions. Env. 80 hect. sont chaque année consacrés à la culture des haricots pour être consommés en vert. Haudumont ou Laudumont, ferme sur la com. de Sandrans, à env. 3 k. E. du ch. l. Haute-Cernaz (la), groupe de 8 fermes sur le territ. de Lélex, à 1100 m. d’altitude et à env. 4 k. S. O. du ch. l. HAUTECOUR, com. du cant. de Ceyzériat (11 k.), arrt de Bourg (19 k.) – t – 641 hab. P. Percept. Gare P.-L.-M. Villereversure 5 k. – Gend. Bohas. – Ecoles primaires de garçons et de filles. Le territ. est situé au fond d’une cuvette entre deux chaînes du Revermont, il la déborde à l’E. pour s’étendre de ce côté jusqu’à la rivière d’Ain. Le bourg, agglomération de 167 hab., est sur la route nle n° 79, de Nevers à Genève par Mâcon, Bourg, Ceyzériat et Nantua, au point d’intersection du chemin d’I. C. n° 9, de Neuville-sur-Ain à Thoirette ; la route traverse le territ. de l’O. à l’E., le chemin le traverse du S. au N. Les ham. portent les noms de Challes, Chambod, Ecailler, Merloz et Soirat ; une ferme isolée Bohans ou Buhans. La superficie est de 1458 hect. dont 518 de terres lab., 55 de prés, 295 de pâturages, 110 de vignes, 300 de landes, 2 de jardins, 118 de bois. La récolte annuelle moyenne est d’à peu près 3000 x de blé, 600 x d’avoine, 900 x de maïs, 3500 x de p. de terre, 400 x de betteraves f., un peu de navets f., 3000 x de fourrages art., 2000 x de foin, 3000 hectol. de vin. L’effectif moyen des animaux est d’env. 7 chevaux, 20 taureaux, 130 bœufs, 380 vaches, 100 élèves bovins, 7 béliers, 60 brebis, 30 agneaux, 80 porcs, 5 chèvres. La population est exclusivement agricole, il n’y a pas d’industrie, sauf une fromagerie qui, en 1903, a mis en œuvre 2100 hectol. de lait. Le commerce est presque réduit aux produits agricoles, 1 auberge, 2 épiciers, 1 md de bois, 1 forgeron, 2 fabricants de sabots ; il y a 6 foires par an : les premiers samedis de mars et d’avril, le dernier samedi de mai, le 28 juin, le 14 août, le premier samedi de novembre. A 3 k. N. E. du bourg, à l’altitude de 443 m., s’ouvre une très belle grotte dont l’entrée a quelque chose de sinistre. Un couloir d’env. 60 m. conduit à un puits de 75 m. de profondeur où l’on descend par une échelle de fer. Au fond se trouvent deux salles dont l’une a 70 m. de longueur sur 10 m. de largeur avec une hauteur variant de 9 à 30 m. ; l’autre salle est circulaire, moins vaste que la première mais plus haute ; on trouve dans les deux des stalactiques transparents. Au N. O. du bourg, se trouve sur une cime les débris de la grande tour de Bohan qui se voient de la moitié du Revermont et dont les péages devaient faire le principal revenu. Son importance venait de sa situation commandant la plus courte et la plus directe des routes unissant la Bresse et le Bugey. Le signal de Hautecour au S. est à 551 m. d’altitude. Hautecour appartenait aux seigneurs de Buenc ou Bohan, il est mentionné dès le Xe. siècle, mais la paroisse ne l’est que vers la fin du XIIIe. siècle. Hautepierre, ferme sur la com. de Montluel, à env. 1 k. N. O. du ch. l. Hauterive, ham. de 200 hab. de la com. de St-Jean le Vieux, à env. 1200 m. O. du bourg, sur le chemin d’I. C. n° 12, de Priay à St-Martin-du-Fresne. Halte des chemins de fer E.S.E., ligne de Pont-d’Ain à Jujurieux entre les stations de Pont-d’Ain et de St-Jean-le-Vieux. Haute Serve, moulin sur la com. de Chavannes-sur-Reyssouze, à env. 2500 m. du ch. l. HAUTEVILLE, com. et ch. l. de cant. de l’arrt de Belley (33 k.) à 51 k. de Bourg. 1° COMMUNE. – 973 hab. B. P. T. t. Gend. – Percept. comprenant toutes les com. du cant. – Gare P.-L.-M. Tenay, 13 k. – Ecoles primaires de garçons et de filles au ch. l., école mixte au ham. de Nantuy. Le territ. est situé sur le plateau du Bugey, à plus de 800 m. d’altitude, il est arrosé par l’Albarine et son afft le bief de Mélogne grossit lui-même du bief de Vondru. Le ch. l., agglomération de 530 hab. est situé sur le chemin de G. C. n° 8, de Corlier à Virieu-le-Grand, au point de départ du chemin de G. C. n° 9, d’Hauteville au chemin 30 par le col de la Rochette, et sur le chemin de G. C. n° 21, de Tenay à Brénod. C’est ce dernier chemin qui doit être suivi en partie par une ligne du deuxième réseau de tramway, ligne devant desservir Hauteville et relier cette localité d’une part avec Tenay et de l’autre avec Brénod. Les ham. portent les noms de Nantuy, la Ragiaz, Trépont. Les fermes ou habitations isolées s’appellent : le Bret, la Cornette, Grange Ballet, Granges du Bief Orcet, Grange du Moléron, Grange Frèrejean, Grange Orcet, le Grapillon, les Lézines, Molard-Corbet, le Puiset, Scie Miguet, Sous la Roche, la Vorgette. La superficie est de 1479 hect. dont 475 de terres lab., 158 de prés, 428 de pâturages, 407 de bois, 6 de jardins. La récolte annuelle est en moyenne de 700 x de blé, 100 x de méteil, 350 x d’orge, 100 x d’avoine, 3000 x de p. terre, 500 x de betteraves f., 4500 x de fourrages art., 5000 x de foin. On compte env. 34 chevaux, 5 ânes, 8 taureaux, 46 bœufs, 290 vaches, 140 élèves bovins, 5 béliers, 20 brebis, 15 agneaux, 40 porcs, 35 chèvres. Commerce de bois débité et en grûme, de pierre ébauchée et taillée ; 2 bouchers, 1 boulanger, 3 cafetiers, 3 camionneurs, 5 maîtres carriers, 2 charrons, 2 coiffeurs, 3 cordonniers, 5 épiciers, 5 hôtels, 1 entrepreneur de maçonnerie, 2 maréchaux ferrant, 1 mécanicien, 2 modistes, 1 pâtissier, 1 pharmacien, 3 plâtriers, 3 quincaillers, 2 mds de bois, 2 merciers mds de tissus, 3 entrepreneurs de travaux publics, 2 loueurs de voitures. Marché hebdomadaire le mercredi ; foires le 15 avril, le lundi après le 15 août, le 5 octobre. Comme industrie on trouve des carrières de pierre occupant de 30 à 35 ouvriers, deux petits moulins à blé à Trépont, une scierie mécanique de bois employant 6 ouvriers, une diamanterie avec une dizaine d’ouvriers, une fromagerie qui, en 1903, a mis en œuvre 2500 hectol. de lait. Hauteville était anciennement une petite bourgade qui payait des redevances aux moines de St-Sulpice et dépendait de la seigneurie de St-Sulpice. Au siècle dernier, grâce aux nombreux chemins qui s’y rendent, la ville prit une certaine importance par suite de l’exploitation des richesses naturelles de son territ. (pierre, bois, etc.). Par suite de sa position élevée et des nombreux arbres résineux qui l’entourent, Hauteville jouit d’un climat extrêmement sain ; l’atmosphère est chargé d’effluves térébenthineuses salutaires aux maladies des voies respiratoires. Il y a quelques années, de nombreux villégiateurs venaient s’installer dans les hôtels, respirer le bon air, admirer les paysages gracieux et faire des excursions pittoresques. Il n’y vient plus guère aujourd’hui que des malades et principalement des personnes atteintes de tuberculose ; les hospices de Lyon ont fait, avec le secours des fonds du pari mutuel, construire un sanatorium, à env. 1500 m. E. du bourg. Un autre sanatorium a été construit plus récemment, plus près et au S. du bourg, sur le chemin de G. C. n° 8. 2° CANTON. – Le cant. d’Hauteville est limité au N. par le cant. de Brénod, à l’E. par celui de Champagne, au S. par le cant. de Virieu-le-Grand et à l’O. par celui de St-Rambert. Il est situé sur un plateau de plus de 800 m. d’altitude, Thézillieu 831, Longecombe 873, Hauteville 828, Corlier 807. Ce plateau est découpé par des vallées étroites, les montagnes qui l’entourent sont boisées et de forme irrégulière quoique présentant une orientation générale N. S. A l’E. c’est la chaîne de Cormaranche dont le sommet principal s’élève à 1237 m. ; deux dépressions de cette chaîne sont utilisées pour le passage de G. C., le n° 9 au N. par le col de la Rochette (1119 m.), le n° 8 au S. par le col de la Lèbe (900 m.). Au S. de ce dernier se trouve la magnifique forêt de Gervais (1100 m.) et plus au S. le signal de Bourbelière (1054 m.). A l’O. des escarpements très abrupte contournent la gorge des Hôpitaux et la vallée de l’Albarine. Au centre s’élève la chaîne du Dergit avec une élévation de 1002 m. dans la forêt du Rouge. Au N. O. sont les plateaux d’Aranc et de Corlier. L’Albarine, venant de Champdor, traverse le cant. dans sa petite largeur, arrosant les territ. de Lompnes et d’Hauteville sur lesquels elle reçoit quelques petits ruisseaux : Moulin, Pontet, Mélogne. Au S. l’Arène, afft du Furans, prend les eaux de Thézillieu, le Bief conduit celles de Prémillieu dans le lac des Hôpitaux. Au N. O., le Bourrey ramasse les eaux d’Aranc et le Bief du Mal-Passé celles de Corlier. Le chemin de G. C. n° 8, de Corlier à Virieu-le-Grand, traverse tout le cant. en desservant Corlier, Aranc, Hauteville, Cormaranche (col de la Lèbe) ; un embt dessert Lompnes. Le chemin de G. C. n° 9, va d’Hauteville au chemin 30 par le col de la Rochette. Le chemin de même nature n° 12, de Priay à St-Martin-du-Fresne passe à Corlier. Le chemin de G. C. n° 21, de Tenay à Brénod, suit l’Albarine en passant à Hauteville et à Lompnes ; celui de G. C. n° 34, de St-Rambert à Brénod, dessert Aranc. Un embt du chemin de G. C. n° 11, de St-Rambert à la gare de Dortan, unit ce chemin à Corlier. Le chemin d’I. C. n° 3, de Virieu-le-Grand au chemin de G. C. n° 8, passe à Thézillieu et Lacoux, un embt va à Longecombe, un autre va à Tenay par Prémillieu. Le cant. est, à l’heure actuelle, absolument dépourvu de chemin de fer et de tramway, comme il a été dit ci-dessus, il possèdera une ligne du 2e. réseau de tramway, unissant le ch. l. d’une part avec Tenay et d’autre part avec Brénod et la ligne des E.S.E. d’Ambérieu à Cerdon prolongée jusqu’à Nantua. La superficie est de 13225 hectares dont 2850 hect. de terres lab., fournissant une récolte moyenne annuelle de 4500 x de blé, 4700 x de méteil, 2000 x d’orge, 3000 x de betteraves f., un peu de chanvre, 23500 x de fourrages art. Les prés occupent 1690 hect., la récolte du foin est chaque année d’env. 48000 x, il est en général de très bonne qualité ; les herbages couvrent 200 hect. et les pâturages 2370. On trouve un peu de vignes sur le territ. d’Aranc, mais bien peu, le cant. n’étant pas du tout vignoble par suite de son altitude et de la rigueur des hivers ; des essais de plantation ont été faits sur plusieurs points on a dû les abandonner, le raisin n’arrivant jamais à maturité. Les jardins s’étendent sur une quinzaine d’hectares, les landes sur 980, les bois sur 4820 ; parmi ces derniers se trouvent de très belles forêts de sapins, une des principales richesses du pays. On trouve quelques noyers, pommiers et poiriers. L’agriculture est prospère, l’étendue et la productivité des prairies permet l’élevage de nombreux bestiaux de la race bovine dont l’effectif moyen est d’env. 80 taureaux, 160 bœufs, 2450 vaches, 1450 élèves bovins. Les ovins sont représentés par 30 béliers, 170 brebis, 40 moutons, 120 agneaux. Les chevaux sont au nombre de 120, ils sont en général de race inférieure ; on trouve en outre une dizaine d’ânes, 370 porcs et 170 chèvres. Le commerce du cant. se fait surtout sur les fromages de gruyère, les bois de chauffage, les bois en grume ou en planches, le foin, le bétail. En outre des trois foires annuelles du ch. l., il y en a deux à Aranc, 2 à Lompnes, 1 à Longecombe, 1 à Thézillieu. Le cant. ne possède que deux bureaux de poste : Hauteville et Aranc, mais toutes les com. ont le téléphone. L’industrie du cant. est représentée par de belles carrières de pierre à Hauteville, Lompnes et Aranc ; des scieries de bois à Hauteville et à Cormaranche ; huit petits moulins à blé, Hauteville, Aranc, Cormaranche, Lompnes et Thézillieu ; une diamanterie à Hauteville et des fromageries (17 au total) dans toutes les com. La population des 9 com. du cant. est la suivante : Aranc………….. 657 hab. Corlier…………. 165 Cormaranche…... 629 Hauteville………. 973 Lacoux…………. 220 Lompnes……….. 374 Longecombe……. 337 Prémillieu……….. 240 Thézillieu………... 573 ________ Total pour le cant.. 4.168 hab. Hauvet, étang sur le territ. de Condeissiat. Henris (les), ferme sur la com. de Condeissiat, à env. 2200 m. E. du bourg. Henry, ferme sur la com. de Nantua, à env. 1200 m. E. de la ville, près du chemin de G. C. n° 24, de Port à Apremont par Nantua. Herbage, ham. de 26 hab. de la com. de St-Jean-de-Thurigneux, à env. 1500 m. S. E. du bourg. Herbages. Les herbages s’étendent dans le dépt de l’Ain sur env. 7235 hect., se répartissant ainsi par arrt : Bourg 758, Belley 3000, Nantua 1300, Gex 350, Trévoux 1800. Beaucoup de ces herbages sont constitués par d’excellentes terres transformées momentanément en prairies et utilisées comme embouches, c’est-à-dire servant à l’engraissement du bétail qui y consomme le fourrage suivant le mode dit à la soulée (à satiété). Dans d’autres endroits, les herbages sont fauchés, donnant une grande quantité d’excellents produits. Mais, dans l’arrt de Belley, on appelle aussi herbages des marais où pousse une herbe spéciale appelée la blache, utilisée comme litière et que les hab. du pays apprécient et trouvent supérieure à la paille ; à la sortie de l’écurie, elle donnerait un engrais des plus profitables à la vigne. Je ne sais si cette croyance est fondée, mais ce qui est certain, c’est que les blachères croissant dans les terrains marécageux, on ne fait rien pour les dessécher et leur existence est plutôt insalubre que favorable à la santé. La statistique agricole du ministère de l’agriculture évalue la production des herbages à 160000 x. Herbevache, ham. de 40 hab. de la com. de Reyrieux, à env. 1800 m. N. O. du bourg, dans une gorge. Hermitage, maison isolée sur la com. De Jasseron, à env. 200 m. N. du bourg. Hermitage, ferme sur la com. de St-Georges-sur-Renom, à env. 1200 m. E. du ch. l. Hermitage (l’), vigneronnage sur la com. de Trévoux, à env. 600 m. N. de la ville. Hermitant (l’), ferme sur la com. de Gd-Abergement, à env. 3500 m. N. E. du ch. l. Heyriat, ham. de 135 hab. de la com. de Sonthonnax-la-Montagne, à env. 1500 m. S. du ch. l. – Ecole mixte. – Ancien fief avec château, possédé en 1300 par la famille de Bussi, seigneur de Brion, puis par celle de Menthon ; le château est encore habité. Hippodrome, arrêt facultatif des tramways E.S.E., ligne de Bourg à Villefranche, un peu avant la station de Châtillon-sur-Chalaronne, en face le champ de course de cette localité. Honchets (les), ham. de 25 hab. de la com. de Dompierre-sur-Chalaronne, à env. 600 m. S. E. du bourg. Hôpital (l’), ham. de 75 hab. de la com. de Chazey-sur-Ain, à env. 1500 m. du bourg. Hôpital (l’), ferme sur la com. d’Etrez, à env. 750 m. N. E. du bourg, près d’un étang du même nom. Hôpital (l’), V. Lhôpital. Hôpital (l’), ferme sur la com. de St-André-de-Corcy, à env. 1500 m. O. du bourg. Hôpital (l’), petit ham. de la com. de Ste-Julie, à env. 1200 m. S. O. du bourg, contigu avec le ham. du même nom de la com. de Chazey-sur-Ain. – Ancienne maison de secours, XIIe. et XIIIe. siècles. Hôpitaux. Des hôpitaux existent à Ambérieu-en-Bugey, Belley, Bourg (Hôtel-Dieu, 200 lits), Châtillon-sur-Chalaronne, Lagnieu, Montmerle, Nantua, Pont-de-Veyle, St-Rambert, St-Trivier-de-Courtes, St-Trivier-sur-Moignans, Seyssel. Des hospices existent à Bourg (Charité, 140 lits), Champagne, Gex (Corbonod), Nantua, Thoissey (asile Chamerat), Tougin (Gex), et Verjon. On trouve des hôpitaux-hospices à Bâgé-le-Châtel, Coligny, Chalamont, Gex, Meximieux, Montluel, Montrevel, Pont-de-Vaux, Oyonnax, Thoissey et Trévoux. Hôpitaux (les), ham. de 75 hab. de la com. de la Burbanche, à env. 3500 m. N. O. du bourg, sur le chemin de G. C. n° 36, de Neuville-sur-Ain à Virieu-le-Grand par Tenay, entre les deux lacs ci-dessous. – Ecole mixte. – Ancienne seigneurie en toute justice. Hôpitaux (lacs des), nom de deux lacs situés sur le territ. de la Burbanche ; ce ne sont guère que des flaques d’eau sans profondeur, stagnant de chaque côté de la voie ferrée, entre les parties les plus arides de la gorge de St-Rambert. Ils sont alimentés par le Bief et plusieurs autres petits torrents leur amenant les eaux d’Armix et de Prémillieu. Ils communiquent ensemble et leur trop plein forme la source du Furans. Horlogers. Au dernier recensement officiel des professions, on a compté 117 personnes exerçant le métier d’horloger. Hormet (l’), ferme sur la com. de Ste-Olive, à env. 1 k. E. du bourg. Hormet (l’), ferme sur la com. de St-Sorlin, à env. 3 k. O. du bourg. Horticulteurs. Au dernier recensement des professions, 45 personnes du dépt de l’Ain ont déclaré exercer le métier d’horticulteur. Horticulture. La Société d’Horticulture de l’Ain compte plus de 300 membres, sous la présidence d’honneur de M. le Préfet et de M. le Maire de Bourg ; elle a pour but l’amélioration de l’art horticole dans toutes ses parties, elle correspond avec une centaine de sociétés analogues. Elle possède un jardin à Bourg où des expositions et réunions mensuelles ont lieu le deuxième dimanche du mois. Les membres paient une cotisation annuelle de 12 francs. Il existe, en outre, une société similaire appelée Association horticole de l’Ain, fondée en 1901 et ayant pour but d’aider au progrès et au développement de l’horticulture dans toutes ses branches ; elle exerce son action par des conférences et des expositions cantonales, des prix et récompenses, des essais et des publications. Elle distribue à ses membres, pour en faire les essais chez eux, des graines potagères, des fleurs et des arbres fruitiers, nouveautés récemment mises au commerce. La cotisation annuelle des membres est de 5 francs. Hospices, V. Hôpitaux. Hostel, petit ham. et château sur la com. de Belmont, à env. 1 k. N. E. du bourg, près d’un mont du même nom, de 530 m. d’altitude. – Ancienne seigneurie, avec château fort, dont il reste des ruines, ayant appartenu d’abord à la maison de Savoie, ensuite et successivement aux familles Gauthier, d’Arestel, de Lauzière, de Costellard, Desjardins. HOSTIAS, com. du cant. de St-Rambert (17 k.), arrt de Belley (33 k.), à 58 k. de Bourg. – t – 289 hab. P. Gend. Gare P.-L.-M. Tenay 6 k. – Percept. St-Rambert. – Ecole mixte. Le territ. N’est arrosé par aucun cours d’eau, au lieu dit Fontenailles se trouvent deux sources sans grande importance. Le sol très ondulé, tout calcaire est assez peu fertile, la population entièrement agricole se compose en majeure partie de petits propriétaires. La com. n’est desservie que par des chemins vicinaux ordinaires. Le bourg, agglomération de 220 hab., est bâti sur un plateau élevé presqu’au bord de la grande gorge d’Ambérieu à Virieu ; il est dominé par une crête appelée la Rimondière de 1117 m. d’altitude. Un seul ham., celui de St-Sulpice le Vieux, où il y avait une abbaye dépendant de l’ordre de Cluny. La superficie est de 1066 hect. dont 330 de terres lab., 65 de prés, 15 d’herbages, 396 de pâturages, 80 de landes, 79 de vignes, 1 de jardins, 154 de bois. La récolte moyenne annuelle est d’à peu près 1000 x de blé, 800 x d’avoine, un peu de méteil, orge, pois, 2000 x de p. de terre, 400 x de betteraves f., 5000 x de fourrages art., 2000 x de foin, 2000 hectol. de vin. L’effectif moyen des animaux est d’env. 4 chevaux, 15 taureaux, 24 bœufs, 250 vaches, 220 élèves bovins, 1 bélier, 10 brebis, 10 agneaux, 60 porcs. La com. étant essentiellement agricole fait peu de commerce ; 3 aubergistes épiciers ; elle a pour toute industrie une fromagerie de gruyère qui, en 1903, a mis en œuvre 2100 hectol. de lait. Une autre fromagerie au ham. de St-Sulpice le Vieux en a employé 350 hectol. Hostias appartenait à l’abbaye de St-Sulpice. HOTONNES, com. du cant. de Brénod (15 k.), arrt de Nantua (31 k.), à 66 k. de Bourg. – 807 hab. B. P. T. t. – Gend. et Percept. à Brénod. – Gare P.-L.-M. à Artemare 17 k. – Station E.S.E. à Ruffieu. – Ecoles primaires de garçons et de filles au ch. l. ; école mixte au ham. des Plans. Le ch. l. de la com., agglomération de 449 hab., est formé de trois rues qui aboutissent au centre où se trouve la maison commune, ces rues portent les noms de : le Crez, la Croix, le Pont. Ce bourg à l’altitude d’env. 750 m. est bien disposé, dans une dépression du Colombier, dépression qui va s’inclinant vers le Séran, il est desservi : 1° par le chemin de G. C. n° 39, de Nantua à Hotonnes par le Gd-Abergement avec embt sur les Plans ; 2° par le chemin de G. C. n° 9, d’Hauteville au chemin n° 30 ; 3° par l’embt du précédent, d’Hotonnes à Poisieu par Songieu. Au N. du ch. l., le sol se relève brusquement et jusqu’à la chapelle du Retord où finit la com. on n’a plus qu’un plateau ondulé dont les points principaux atteignent 1250 et 1295 m. Ce plateau est couvert de vastes pâturages et de belles forêts. Le Séran sert de limite entre Hotonnes et Ruffieu, la Serre, petit afft de g. du Séran, prend sa source à l’E. du bourg d’Hotonnes, son cours de 5 k. est partage entre les territ. d’Hotonnes et de Songieu. La com. a trois ham., les Bergonnes, les Plans, la Rivoire et un grand nombre de fermes isolées portant les noms de : Arbareta, la Babille, Barrod, Beyvot, Bordet, Bulloz, Carrière, Charnaz, Charpy, le Chat, Clavelière, Cocholier, les Combes, Comboz, Crozet, la Culaz, Fougère, Gabaret, Geyros, les Lieurs ou Liords, Maison Neuve, Morez, Neufontaine, l’Oreille, Petite Combe, Pelas ou Pellaz, le Plat, Rachet, la Saugette, la Sèche, Roche Petaz, la Tour, les Tours, Très-Mas-Curty. La superficie est de 2840 hect. dont 900 de terres lab., 500 de prés, 75 d’herbages, 580 de pâturages, 4 de jardins, 12 de landes, 703 de bois. La récolte annuelle moyenne est d’à peu près 900 x de blé, 150 x de méteil, 900 x d’orge, 300 x d’avoine, 2000 x de p. de terre, 1000 x de betteraves f., 25000 x de fourrages art., 15000 x de foin. On trouve des pommiers, poiriers, pruniers et noyers. On compte env. 7 chevaux, 4 mulets, 17 ânes, 25 taureaux, 64 bœufs, 535 vaches, 180 élèves bovins, 7 béliers, 50 brebis, 30 moutons, 90 agneaux, 80 porcs, 150 chèvres. Peu de commerce, 4 aubergistes, 3 épiciers-merciers, 2 hôtels, etc. ; comme industrie une petite huilerie, un moulin à blé avec scierie de bois, 6 fromageries, ayant en 1903, mis en œuvre 7150 hectol. de lait, et fourni au moins 80.000 francs de produits. Foires les 5 avril, 11 juin, 22 octobre, 19 novembre. Dans l’ancienne paroisse, le doyen de Ceyzérieu, puis l’évêque de Belley nommait à la cure. L’église date du XVIe. siècle, elle a été restaurée en 1752. Huileries. De petites huileries existent un peu partout dans le dépt, on y fabrique des huiles de noix, de colza et de navette pour la consommation locale ou environnante ; aucun de ces établissements possède une grande importance. On peut mentionner les huileries de Bénonces, Bourg, Châtillon-sur-Chalaronne, Gévrieux, Guéreins, Mézériat, Montracol, Mogneneins, Pont-de-Veyle, Polliat, Reyrieux, St-Germain-les-Paroisses, St-Laurent, St-Sorlin, Virieu-le-Petit, etc. Huilieux, petit ham. de la com. de Groslée, à env. 300 m. du ch. l. Huissiers. 54 huissiers exercent leurs fonctions dans le dépt de l’Ain, savoir : 5 à Bourg, 4 à Belley, 2 à Gex, 3 à Nantua, 3 à Trévoux, un dans chacun des autres cantons et dans les localités suivantes : Artemare, Bellegarde, Coupy-Vanchy, Miribel, Neuville-sur-Renom, St-Laurent. Huches (les), ferme sur la com. de St-André-de-Bâgé, à l’O. et près de l’église. Hugonnières (les), ferme sur la com. de Marlieux, à env. 1 k. N. du bourg. Humberts (les), ham. de la com. de St-Etienne-sur-Chalaronne, à env. 2500 m. N. O. du ch. l., sur un plateau. Huppe (l’), ferme sur la com. de Montrevel, à env. 1 k. N. O. du ch. l. Hutins (les), ferme sur la com. de Priay, à env. 1 k. N. O. du bourg. Hydraulique. Le service hydraulique comprend : les usines hydrauliques, les irrigations, les curages et améliorations des cours d’eau, les endiguements et travaux de défense, les dessèchements des marais et étangs, la remise en eau des étangs, etc. Ce service dirigé par les Ponts et Chaussées a une grande importance dans un dépt comme celui de l’Ain, par suite de la constitution géologique du sol et du grand nombre de cours d’eau. Le Rhône et la Saône relèvent de services spéciaux, mais on compte 3000 k. d’autres cours d’eau sur lesquels sont installés 718 usines pouvant utiliser ensemble 7000 chevaux de force. Les prises d’eau pour irrigation sont faites au moyen de 832 barrages permettant l’irrigation de plus de 8000 hect. Le dessèchement des marais et la remise en eau des étangs de la Dombes, l’élargissement ou l’endiguement des cours d’eau touchent aux principaux intérêts du pays sous le rapport de la salubrité ou de la production.