Brebis. V. Ovine. Breffières (les), ferme sur la com. de Vandeins, à env. 1 k. O. du ch. l. BREGNIER-CORDON, com. du cant. et de l’arrt de Belley (18 k.), à 74 k. de Bourg, 859 hab. B. P. (facteur receveur), T. brigade de gendarmerie, gare P.-L.-M., à l’altitude de 220 m. sur la ligne de Virieu-le-Grand à St-André-le-Gaz, entre celles de Peyrieu (8 k.) et de St-Didier-d’Aoste (4 k.). – Ecoles primaires de garçons et de filles au ch. l., école mixte à Cordon. – Percept. à Peyrieu. Très ancienne com. dont les villages s’étalent le long du Rhône ; le ch. l. est au ham. de Brégnier qui compte 241 hab., les autres ham. sont : les Bruyères, Cordon, chez Pichon, Glandieu, Petit Glandieu, le Molard, le Piardet, la Pierre, les Sables, le Sablon. Les maisons isolées s’appellent : la Barre (château), Guillerme, Némoz et Perrier. La route nle n° 92, de Valence à Genève par Belley, passe au S. de la com. entre les ham. de Sablon et du Molard. Le chemin de G. C. n° 19, du Sault au pont de Cordon, traverse le territ. du N. au S. en passant à Glandieu, Brégnier et la Bruyère ; un embt de la Bruyère se dirige sur Murs. La gare est près du ham. de la Bruyère, c’est la station la plus méridionale du dépt. Le territ. est arrosé par le Rhône servant de limite au S. et à l’O. ; au N. l’ancien lit du Rhône forme un bras mort qui vient presque jusqu’au ham. de Brégnier. Le Gland touche la limite N. O. – V. Glandieu. Le mont de Cordon (413 m.) est à la limite N. En face et un peu au S. O. de Brégnier, le Rhône forme les îles de Brégnier et de St-Clair, l’ancien lit englobe l’île des Sables. Près du ham. de Sablon, la route nle n° 92 traverse le Rhône sur un beau pont suspendu dont la pile centrale large et épaisse est bien décorée. La superficie est de 1140 hect. dont 534 de terres lab., 96 de prés et herbages, 144 de pâturages, 121 de vignes, 92 de landes, 180 de bois, 1 de jardins. Le vin est la principale récolte, 3000 hectol., les autres produits sont : blé 2800 x, seigle 250 x, avoine 800 x, sarrasin 500 x, maïs 200 x, haricots 75 x, p. de terre 3500 x, betteraves f. 3000 x, fourrages art. 6000 x, foin 2500 x, tabac 325 x, feuilles de mûrier 35 x, un peu de colza et d’orge. On trouve d’assez nombreux chataigniers, pêchers et pruniers. On compte env. 80 chevaux, 1 mulet, 15 taureaux, 50 bœufs, 300 vaches, 150 élèves bovins, 5 béliers, 15 brebis, 10 moutons, 60 porcs et 10 chèvres. Le commerce est très peu important, l’industrie comprend deux scieries de marbre occupant 40 à 50 ouvriers et un cassage de pierres à mosaïque de 15 à 20 ouvriers, quelques carrières de pierres de taille de peu d’importance. 2 bouchers, 3 aubergistes, 1 charron-maréchal, 4 épiciers, 4 restaurants. Foire annuelle le 15 mai. Brégnier-Cordon a possédé un château fort commandant un défilé du Rhône, il est mentionné au XIe siècle comme une importante forteresse de la maison de Savoie. Il n’en reste qu’une tour carrée, des fragments de murailles et de curieuses ruines. Breignes, ham. de 110 hab. de la com. Poncin, à env. 4200 m. S. E. du ch. l. – Quelques métiers à tisser la soie. Nombreux arbres fruitiers. Ecole mixte. Breilles (les), petit ham. de 25 hab. de la com. de Savigneux, à env. 1500 m. E. du bourg, près du chemin de G. C. n° 5, d’Ambérieu-en-Bugey aux ponts de Frans et de Beauregard par Villars. – Ancien fief érigé en 1601 en faveur de du Pignon, capitaine de Trévoux ; il appartint ensuite aux familles du Lac et d’Angeville. Brelat ou Brelas, ferme sur la com. de Châtenay, à env. 2 k. O. du bourg. BRENAZ, com. du cant. de Champagne (6 k.) arrt de Belley (27 k.) à 74 k. de Bourg – t – 183 hab. P. et Gend. à Champagne. Percept. Songieu. Ecole mixte et école enfantine. Territ. de plateaux et de montagnes, riche en sapinières, le ch. l. de 84 hab., est, par 706 m. d’alt., sur le chemin de G. C. n° 30, de Billiat à Champdossin. C’est également à ce ch. l. qu’aboutit le chemin d’I. C. n° 19, de Conzieu à Brénaz. Le territ. est arrosé par un petit afft de l’Arvière, appelé le ruisseau de Chemillieu, à sec pendant l’été. Les ham. sont : Boirin, Larmin et Méraléaz ; les fermes isolées portent les noms de Aimoz, Loya, du Cimetière. La superficie est de 979 hect. dont 245 de terres lab., 200 de prés, 125 de pâturages, 1 de vignes, 87 de landes, 310 de bois, 1 de jardins. La récolte annuelle est d’env. 300 x de blé, 150 x de seigle, 100 x d’orge, 150 x d’avoine, 850 x de p. de terre, 1200 x de fourrages art., 2000 x de foin. On compte 2 chevaux, 1 mulet, 1 taureau, 20 bœufs, 160 vaches, 85 élèves bovins, 2 béliers, 20 brebis, 15 moutons, 20 agneaux, 30 porcs, 20 chèvres. Peu de commerce et pas d’industrie sauf une fromagerie et l’exploitation des bois de sapin. Paroisse autrefois annexe de Lochieu avec église à Méraléaz, transférée à Brénaz par St-François-de-Salles en 1603 ; l’église qui date de cette époque est assez curieuse. Brénaz, autrefois ham. de la com. de Sault-Brénaz, ce ham. était séparé de celui du Sault, mais, par suite de la construction de la gare, des maisons se sont élevées sur la route nle et, aujourd’hui, il n’y a plus qu’une seule agglomération qui forme le ch. l. de la com. Brenette (la), ferme sur la com. d’Arbigny, à env. 1200 m. du ch. l. BRENOD, com. et ch. l. de cant. de l’arrt de Nantua (20 k.) à 57 k. de Bourg. 1° COMMUNE : 702 hab., B. P. T. t., brigade de gendarmerie, percept., école primaire de garçons, école primaire de filles, école enfantine. Le ch. l. est situé à 830 m. d’altitude sur le chemin de G. C. n° 21, de Tenay au chemin 31 par Brénod ; il s’étend le long de ce chemin sur près d’un k. de longueur et compte 502 hab. Le territ. est sur le plateau où prend sa source et coule l’Albarine, plateau dominé à l’E. et à l’O. par des montagnes de 1000 à 1100 m. dont les sommets sont couverts de très beaux sapins. Le point le plus élevé est la roche Samuel à 3 k. S. E. du ch. l. Le chemin de G. C. n° 31, du Pont de la Balme à Dortan, traverse le territ. du S. E. au N. O. Du ch. l. part vers le N. le chemin d’I. C. n° 7 de Brénod aux Neyrolles ; un embt du même va de Brénod à Corcelles et un autre sur le ham. de Brouillat par Lantenay. Jusqu’à ce jour le ch. l. est loin de toute voie ferrée, le 2me réseau des E.S.E. comporte une ligne en construction de Tenay à Nantua par Hauteville et Brénod. Le seul cours d’eau est l’Albarine qui prend sa source à 940 m. d’altitude, au sommet d’une combe étroite, resserrée entre le Montoux et la forêt de Moussières ; elle forme deux petits étangs vers le Golet-Ravaux et l’Etanche, plus bas vers la Léchère elle traverse un marais desséché. Elle reçoit au-dessus de Brénod quelques petits ruisseaux dont le plus important est le Boittard. Trois hameaux : la Gouille, la Pérouse et Macconod. De nombreuses fermes isolées portent les noms de Ballet, Grange-Chanut, la Dangereuse, la Léchère, Montoux, Poimboeuf, le Pontet, Grange-Rougemont, la Scie, la Petite-Scie, Florence, Champ-de-Joux, le Molard de l’Orge. On trouve également des fermes dans deux Combes parallèles, 1° celles de Férirand avec Grange-Brison, Grange-du-Fort, Grange-Neuve, Pré-de-Joux, Praz-Guy, 2° celle de Léchaud avec Grange-Berthet, le Cernay, le Golet-Ravaux, Grange-de-Gruent, Grange-Perrier, l’Etanche, Grange-Rouge, Morel. La superficie est 2380 hect. dont 478 de terres lab., 876 de prés, 502 de pâturages, 482 de bois, 8 de jardins. La récolte annuelle est d’env. 1000 x de méteil, 800 x d’orge, 500 x d’avoine, 4500 x de p. de terre, 300 x de betteraves f., 10000 x de fourrages art., 22000 x de foin, un peu de blé, de chanvre et de choux fourragers. La rigueur du climat empêche souvent les fruits de bien mûrir, cependant on trouve quelques pommiers, poiriers et pruniers. On compte env. 43 chevaux, 6 ânes, 20 taureaux, 80 bœufs, 510 vaches, 380 élèves bovins, 8 béliers, 40 brebis, 20 moutons, 30 agneaux, 125 porcs, 10 chèvres. Le commerce ne se fait guère que sur les fromages et les bois de sapin. L’industrie est représentée par 3 petits moulins à blé, quelques métiers à tisser la soie, une fabrique de bennes et de seaux en bois, 3 fromageries ayant mis en œuvre, en 1903, 7580 hect. de lait. 2 aubergistes, 4 mds de bois, 3 épiciers, 2 mds de fer, 2 mds de fromages, 1 entrepreneur de maçonnerie, 1 modiste, 1 plâtrier, 6 fabricants de seaux en bois, 1 md de tissus, 1 md de vins, 4 charrons, etc. Il s’y tient deux foires annuelles, les premiers mardis d’avril et de septembre. La perception comprend les com. de Brénod, Champdor, Chevillard, Corcelles, Gd-Abergement, Hotonnes, Petit-Abergement, Izenave, Lantenay, Outriaz. Brénod est un ancien prieuré dépendant de l’abbaye de Nantua, la paroisse est mentionnée en 1120. L’église est ancienne, de style ogival, elle a trois nefs basses et sombres et possède un beau maître autel en marbre, provenant de l’abbaye de St-Sulpice : le clocher est du siècle dernier. A 2 k. au N. du ch. l., sur le Montoux, à 1013 m. d’altitude, au milieu de sapins séculaires sont les ruines d’un vieux château fort sur lequel on manque de renseignement. 2° CANTON. Le canton de Brénod, le plus grand comme étendue de l’arrt de Nantua, est presque quadrangulaire, il est limité au N. par le cant. de Nantua, à l’E. par celui de Châtillon-de-Michaille, au S. par ceux de Champagne et d’Hauteville, à l’O. par les cant. de Poncin et d’Izernore. Le territ. est essentiellement montagneux à l’E. se trouve la chaîne du Gd Colombier avec le Crêt-du-nu et le Retord (1200 à 1300 m.) ; à l’O. la chaîne de l’Avocat (1017 m.) ; au centre deux autres chaînons, celui du Crêt-de-Châtillon et celui de la Forêt-de-Moussières (1170) prolongement de celle de la Rochette. Ces chaînes, couvertes de taillis et de belles forêts de sapins, comprennent entre elles des vallées de directions différentes où coulent vers le N. le Borrey et le Valey, vers le S. l’Albarine et le Séran. Ces ruisseaux sont tous dans les parties supérieures de leur cours et, par suite, sont peu importants. Le Borrey se grossit du Flon et de la Borreyette, l’Albarine du Boittard et le Séran de ruisselets sans importance. Les vallées de ces ruisseaux sont très élevées sur le territ. du cant. : Borrey 800-600 ; Albarine 940-800 ; Séran 950-650. Avec des altitudes aussi élevées en général, le cant. présente des conditions peu favorables à l’agriculture. Le sol est d’ailleurs peu fertile et se compose en majeure partie de roches dures du Jurassique supérieur ou du Néocomien inférieur sauf dans la Combe-du-Val où il est constitué par les dépôts morainiques de l’époque glaciaire. Les chemins de G. C. qui desservent le cant. sont : n° 12, de Priay à St-Martin-du-Fresne, passant à Izenave, Vieu-d’Izenave et Condamine ; n° 21, de Tenay à Brénod, desservant Champdor et Brénod et rejoignant le suivant ; n° 31 du Pont-de-la-Balme à Dortan, passant à Petit-Abergement et au N. de Brénod ; n° 34 de St-Rambert à Brénod passant par Corcelles ; enfin le n° 9, Hauteville au chemin 30, dessert Hotonnes, où il détache un embt sur Songieu et le ham. de Poissieu, cant. de Champagne. En outre il y a deux chemins d’I. C. : n° 5 d’Echallon au Gd-Abergement, n° 7 des Neyrolles à la Balme, par Brénod, Outriaz, et Vieu-d’Izenave, avec un embt de Brénod sur Corcelles. Le cant. n’a pas de voie ferrée ; le 2e réseau comprend la voie dont il a été parlé ci-dessus, à la com. de Brénod. La superficie est de 20318 hect. dont le quart à peine (5000 de terres lab., 4000 de prés, 560 d’herbages, 3525 de pâturages, 30 de jardins, 900 de landes, 5710 de bois (28 %). Il n’y a pas de vigne. La récolte annuelle est d’env. 5000 x de blé, 4500 x de méteil, 10000 x d’orge, 5000 x d’avoine, 50000 x de p. de terre, 4500 x de betteraves f., 70000 x de fourrages art., 100000 x de foin, un peu de seigle, de chanvre, de choux fourragers, de pois. Les arbres fruitiers sont assez rares et la récolte n’est guère que de 10 x de noix, 20 x de pommes et poires, 5 x de prunes. Les bois comprennent quelques taillis, mais la majeure partie est constituée en belles forêts de sapins d’un grand rapport. On compte env. 160 chevaux, 5 mulets, 65 ânes, 100 taureaux, 380 bœufs, 3460 vaches, 2060 élèves bovins, 65 béliers, 580 brebis, 140 moutons, 370 agneaux, 600 porcs, 400 chèvres. Le commerce est peu important, l’industrie est représentée par 9 moulins à blé, 17 fromageries, 1 huilerie, 4 scieries, 1 tournerie sur bois, quelques métiers à tisser la soie à domicile (Brénod et Condamine), 1 fabrique de seaux en bois (Brénod). Outre les 2 foires annuelles de Brénod, il y en a 4 à Corcelles, 4 à Hotonnes, 3 à Petit-Abergement. La population des 12 com. est la suivante : Brénod………….702 hab. Champdor………472 Chevillard……….255 Condamine……...278 Corcelles………..401 Gd-Abergement…512 Hotonnes………..807 Izenave………….288 Lantenay………...290 Outriaz…………..223 Petit-Abergement...355 Vieu d’Izenave……630 ________ Total pour le cant. 5213 hab. BRENS, com. du cant. et de l’arrt de Belley (5 k.) à 79 k. de Bourg. 531 hab. P. T. Gend. à Belley. – T à la Gare. – Percept. à Peyrieu. Ecole primaire de garçons, école primaire de filles. – Gare à Brens-Virignin. La com. est formée par une série de petits villages, le ch. l. est situé sur un chemin vicinal unissant la gare de Brens-Virignin à Belley, à env. 500 m. N. E. de cette gare ; il compte 122 hab. Les autres ham. portent les noms de : Chantemerle, Champtel, Chainet, Colombier, la Commanderie, Furans, la Gare, Gotras, Petit-Brens, Pont de Furans, la Rivoire, Sous les Bois. Les maisons isolées s’appellent : tuilerie d’Acoyeu, château de Biona, la Folatière, Versailles. Le territ. n’est traversé que par des chemins vicinaux, cependant la route nle n° 92, de Valence à Genève par Belley, le limite un peu au S. O. Le ruisseau l’Ousson le limite à l’E. ainsi que le Rhône ; le Furans, dans la partie inférieure de son cours, traverse le territ. de l’O. à l’E. La superficie est de 690 hect. dont 400 de terres lab., 120 de prés, 2 de pâturages, 80 de vignes (en hautains), 30 de landes, 46 de bois, ½ de jardins, ½ de cultures maraîchères. La récolte annuelle est d’à peu près 1600 x de blé, 540 x d’avoine, 200 x de maïs, 150 x de seigle, 150 x de sarrasin, 100 x de haricots, un peu d’orge, de colza, de navette, de fèves, 3800 x de p. de terre, 3000 x de betteraves f., 2000 x de fourrages art., 5000 x de foin, 1800 hectol. de vin, 60 x de tabac, 40 x de feuilles de mûrier. On trouve d’assez nombreux pêchers, pommiers, poiriers, noyers. On compte 8 chevaux, 1 âne, 8 taureaux, 130 bœufs, 150 vaches, 100 élèves bovins, 150 brebis, 20 moutons, 80 agneaux, 100 porcs, 10 chèvres. Le commerce de la com. est insignifiant, 2 auberges ; l’industrie est représentée par un petit moulin à blé et deux tuileries, une près de la gare, l’autre, dite d’Acoyeu, un peu au S. de la première. Au XVIIIe siècle, la paroisse était unie à celle de Belley. Brens-Virignin, station du chemin de fer P.-L.-M., située à 224 m. d’altitude, entre les villages dont elle porte les noms, sur la ligne de Virieu-le-Grand à St-André-le-Gaz, à 4 k. de Belley et à 5 k. de Peyrieu. Brequet, ferme sur la com. de Montcet, à env. 2300 m. du bourg. Brésands ou Bressands (les), ham. de 30 hab. de la com. de Vésines, à env. 200 m. N. du ch. l., dont il est considéré comme faisant partie. Bresle (la), (Gde et Petite), deux fermes sur la com. de Sandrans, à env. 4 k. S. O. du bourg. Bresse. La Bresse est une sorte de plateau ou plaine faiblement ondulée, s’étendant entre la rive g. de la Saône à l’O. et le premier chaînon du Jura à l’E., la vallée du Doubs au N. et le plateau de la Dombes au S. On la divise habituellement en 3 parties : 1° la Bresse Chalonnaise, à l’E. de Chalon-sur-Saône ; 2° la Bresse Louhannaise, autour de Louhans ; 3° la Bresse Bressane ou plateau Bressan, compris dans les limites du dépt de l’Ain. Dans ce qui va suivre, il ne sera question que de cette dernière partie. La Bresse Bressane est limitée au N. par la ligne de séparation du dépt de l’Ain avec ceux de Saône-et-Loire et du Jura ; à l’E. par les dernières pentes du Jura ou Revermont, de Coligny à Druillat par Treffort et Ceyzériat ; à l’O. par la Saône ; au S. par une ligne brisée suivant le contour N. du plateau de la Dombes et passant à peu près par St-Etienne-sur-Chalaronne, Neuville-sur-Renom, Chaveyriat, Montracol, la Tranclière et Druillat. De cette dernière ligne brisée, l’inclinaison du terrain est d’abord du S. E. au N. O. puis ensuite de l’E. à l’O. ; la rivière la Reyssouze qui coupe la Bresse en son milieu indique bien cette pente du sol, près de Journans, jusqu’à Mantenay elle coule du S. E. au N. O., à partir de Mantenay elle tourne à l’O. pour marcher sur Pont-de-Vaux et la Saône. Il paraît hors de doute que ce terrain a été occupé autrefois par un grand lac, en partie comblé par des dépôts à la fin de la période quartenaire et dont les eaux ont fini par s’écouler dans la vallée de la Saône. Le pays doit à ce séjour des eaux et probablement aussi aux inondations de la Saône, à l’époque où son débit était considérable, la formation de son sol composé de cailloux roulés et de marne sableuse (silice et argile), recouvrant un sous-sol très peu perméable formé par l’alluvion glaciaire. La Bresse a 40 k. du N. au S., dans sa plus grande étendue, de Neuville-sur-Renom au confluent de la Seille (territ. de Sermoyer), elle a également 40 k. de l’E. à l’O. de Treffort à St-Laurent-de-l’Ain. Ce n’est pas une plaine proprement dite, la contrée est plutôt mamelonnée, elle a été plus ou moins ravinée par les cours d’eau et découpée en une série de vallées séparées par des hauteurs de faible élévation. L’altitude varie entre 200 et 250, en moyenne 230. Le sol plutôt froid ne manque pas de fertilité surtout si les circonstances atmosphériques sont favorables, de la pluie assez souvent, pas trop longtemps ni trop à la fois ; il est bien cultivé, avec méthode et intelligence, on lui demande souvent trois récoltes en deux ans ; ce qui fait que la contrée est riche et prospère bien qu’on y rencontre çà et là peut-être encore trop de landes et de friches. La Bresse est sillonnée par plusieurs petites rivières au cours très lent, ce sont d’abord les affts directs de la Saône : Veyle, Virollet, Loëze et Reyssouze, puis les affts de la Saône par la Seille : Sane Morte, Sane Vive, Sevron et Solnan. La Veyle a pour affts, à dr. le Menthon, à g. l’Irance et le Renom. La Reyssouze reçoit à g. le Reyssouzet, le bief d’Enfer et le bief de la Peyrouse, à dr. le Jugnon, le Salençon et le bief de la Gravière. Toutes les vallées de ces rivières sont dans les parties basses couvertes de prairies très humides et souvent marécageuses. Les vallées sont séparées par de larges collines ondulées à pentes très douces qui sont d’une certaine fertilité par suite des alluvions qui y ont été déposés. Au bord O. du plateau, la Saône coule dans une plaine d’une fertilité remarquable. L’aspect général du pays est très uniforme, plutôt monotone, parfois même terne et triste. Les habitants ont une certaine mollesse qui semble bien provenir du manque de vivacité de l’air et de son humidité résultant de pluies abondantes, du peu de perméabilité du sol et du cours paresseux des rivières. Mais, dit Corcelles, pour qui sait bien voir la Bresse, le pays est très séduisant, on y trouve un véritable charme qui réside dans l’harmonieux arrangement des lignes du paysage, dans la douceur des ondulations et des mouvements du terrain. Les routes sont très nombreuses, sans fortes montées, les modes de locomotion nouveaux, bicyclettes et automobiles peuvent se donner libre carrière. En résumé, la Bresse Bressane est une région riche, fertile, de cultures variées et bien conduites ; elle est presque toute entière dans l’arrt de Bourg, une faible partie seulement se trouve dans celui de Trévoux. Bresse, ferme sur la com. de Lent, à env. 3 k. S. du bourg. Bresses (les), petit ruisseau sans importance, afft de dr. du Séran, territ. de Sutrieu. BRESSOLLES, com. du cant. de Montluel (4 k.), arrt de Trévoux (32 k.), à 42 k. de Bourg. – t – 394 hab. P., Gend., Percept., Gare à Montluel. – Ecole primaire de garçons. Le territ. est situé sur un étroit et long plateau au pied duquel coule à l’O. le Cotey et à l’E. son afft le Pommaret, appelé aussi Merdanson. Le pays est accidenté et n’est desservi que par des chemins vicinaux ordinaires. Le ch. l., comptant 246 hab., est assez bien bâti, il est formé de quatre ham. : le Crétin, le Durand, le Paillot et le Verfay ; il est en outre entouré à peu de distance par quatre autres ham. : le Bichon, le Bonnet, France et la Léchère. La superficie est de 760 hect. dont 560 de terres lab., 70 de prés, 6 de pâturages, 20 de vignes, 6 de landes, 1 de jardins, 80 de bois. La récolte annuelle est d’env. 2600 x de blé, 100 x de seigle, 150 x de sarrasin, 300 x d’avoine, un peu de maïs, de chanvre, de colza, de navets fourragers, 1500 x de p. de terre, 2000 x de betterave f., 3500 x de fourrages art., 2000 x de foin, 500 hectol. de vin. On trouve quelques noyers et pêchers. On compte 62 chevaux, 18 ânes, 3 taureaux, 295 vaches, 20 élèves bovins, 65 porcs, 10 chèvres. Pas d’industrie, peu de commerce autre que celui des produits agricoles et surtout du lait expédié chaque jour sur Lyon, 2 épiciers. La population est composée en majeure partie de petits propriétaires d’aisance moyenne. Autrefois, l’abbé de l’Ile Barbe nommait à la cure. Bret, petit moulin sur la Reyssouze, com. d’Attignat, à env. 3 k. S. E. du ch. l. Bret, étang sur le territ. de Chalamont. Bret (le), ferme sur la com. d’Hauteville, à env. 3 k. O. du ch. l. Bret (Petit et Grand), deux fermes sur la com. de Joyeux, à env. 3 k. S. E. du bourg. Bret, deux fermes sur la com. de Petit-Abergement, à env. 4500 m. N. O. du ch. l., près du chemin de G. C. n° 31, du Pont de la Balme à Dortan. Bret ou Brey, ham. de 30 hab. de la com. de Reyrieux, à env. 500 m. S. du bourg. On y a trouvé des ruines d’une importante ville gallo-romaine. Bret-Durochat, deux fermes sur la com. de Giron. Brets (les), ferme sur la com. de La Chapelle-du-Châtelard, à env. 4 k. N. O. du ch. l. Brets (les), quartier du ham. de Gévrieux, com. de Châtillon-la-Palud. Brétigny ou Bretegny, ham. de 100 hab., le plus important de la com. de Prevessin, sur le chemin d’I. C. n° 28 de Flyes à Ferney-Voltaire, à env. 3 k. N. O. du ch. l. Bretonnière, ham. de 70 hab. de la com. de Viriat, à env. 1500 m. S. E. du bourg. Bretouze (la), ancienne ferme, aujourd’hui démolie, sur la com. d’Oyonnax, à env. 1500 m. E. du ch. l., près de la Sarsouille. Le premier dimanche de juillet toute la population d’Oyonnax va près de là, au milieu des sapins, où ont lieu des réjouissances et des danses sans fin. Breuil (le), château et ferme sur la com. de Monthieux, à env. 1500 m. N. O. du bourg. – Ancien fief avec château, possédé en premier lieu par la famille Gaspard qui en fit hommage à Jean, duc de Bourbon, souverain des Dombes, puis il passa à la famille de Damas. Breuils (les), petit ham. de la com. de Biziat, à env. 800 m. E. du ch. l. Brevat, ferme sur la com. de Mézériat, à env. 3500 m. du bourg. Brèves (les), fermes sur la com. de Crans, à env. 1500 m. S. O. du ch. l. Brevet, ferme sur Neuville-sur-Renom. V. Bervet. Brevet, ham. de 40 hab. de la com. de Rigneux-le-Franc, à env. 2 k. N. E. du bourg. Brevets (les), ham. de 30 hab. de la com. de Bouligneux, à env. 4 k. N. O. du ch. l. Brevière, ferme sur la com. de St-Rambert, à env. 7 k. N. E. du ch. l., près du chemin de G. C. n° 11, de St-Rambert à la gare de Dortan. Brevon, petit ruisseau amenant à l’Albarine les eaux du versant E. du mont Luisandre ; prend sa source au-dessus du ham. de Lupieu, se grossit à g. du ruisseau du Chazet, finit à St-Rambert près de l’église, après avoir donné la force motrice à une usine. Cours de 5 k. env. Brevonne, étang sur le territ. de Chalamont. Brevonnes, ferme sur la com. de St-Marcel, à env. 3300 m. O. du ch. l. Brévoux, étang sur le territ. de La Chapelle-du-Châtelard. Brévoux, étang de 14 hect. sur le territ. de Crans. Brey, moulin sur la com. de Vernoux, à env. 1 k. du bourg, on l’appelle aussi Etang Bonnet. Brez de Vent, petit ham. ou fermes faisant partie du ham. des Allymes, à env. 5 k. E. du ch. l. d’Ambérieu-en-Bugey. Brianne, ferme sur la com. de Lelex, à env. 3 k. du bourg. Bribanne, ham. sur la com. de Chaveyriat, à env. 200 m. N. du ch. l. Bridoux, ferme sur la com. de Romans, à env. 3 k. O. du bourg. Brie (la), ferme sur la com. de St-Trivier-de-Courtes, à env. 2500 m. S. du ch. l. Briel, maison sur la com. de Misérieux, à env. 2500 m. N. O. du bourg, au croisement du chemin de G. C. n° 29, de Bourg à Lyon par Trévoux et de l’embt du chemin d’I. C. n° 38, allant de Misérieux à Frans. On l’appelle également Chantepied. Briey, petit ham. de la com. de Servas, à env. 800 m. S. E. du ch. l. Brigand, étang sur le territ. de Joyeux. BRION, com. du cant. et de l’arrt de Nantua (7 k.), à 37 k. de Bourg. – 216 hab. P. T. Gare La Cluse (4 k.) – Gend. et Percept. à Nantua. – Ecole mixte. Le territ. est situé à l’O. du lac de Nantua, dans une plaine assez fertile mais un peu marécageuse. Il est arrosé par l’Oignin qui s’y grossit de deux affts de dr. le Bras du Lac et l’Ange. Le ch. l. de la com., 144 hab., est près du confluent de ces trois rivières ; l’église est au ham. du Molard. La com. est traversée par la route nle n° 79, de Nevers à Genève, par Bourg et Nantua. Sur le territ. aboutit à la route ci-dessus le chemin de G. C. n° 18, de Bourg à Nantua par Thoirette. Trois ham. la Croix Chalon, le Molard, la Rousse, le premier est commun avec Géovressiat. La superficie de la com. est de 438 hect. dont 114 de terres lab., 180 de prés, 46 de pâturages, 82 de bois, 1 de cultures maraîchères. La récolte annuelle est d’env. 600 x de blé, 250 x d’avoine, un peu d’orge et de pois, 1700 x de p. de terre, 300 x de betteraves f., 800 x de fourrages art., 5000 x de foin. On trouve quelques arbres fruitiers. On compte 5 chevaux, 8 taureaux, 12 bœufs, 160 vaches, 60 élèves bovins, 10 béliers, 40 brebis, 30 moutons, 35 agneaux, 50 porcs, 12 chèvres. Peu de commerce, une auberge, 2 épiciers. Comme industrie, le tissage de la soie occupant environ 60 métiers à domicile et produisant un gain annuel d’env. 300 fr. par métier, une fromagerie ayant mis en œuvre, en 1903, 1700 hectolitres de lait. Aux XIe et XIIe siècles, Brion appartenait aux Coligny ; à l’O. du ch. l. se trouve un monticule allongé, d’env. 50 m. de haut., sur lequel se voient les ruines d’une forteresse féodale construite en 1188, réparée en 1240, pour faire obstacle aux entreprises des prieurs de Nantua. Ce château qui a appartenu plus tard aux familles de Thoire-Villars, de Bussy, devint baronnie et passa aux familles Lyobard, Chappe, il fut démantelé sous Henri IV et démoli en 1789. Quelques auteurs prétendent que c’est à Brion qu’est mort Charles le Chauve, en 877, lors de son retour d’Italie. Brion, nom d’un des torrents qui descendent des sommets du Jura dans la Valserine sur le territ. de Chézery. BRIORD, com. du cant. de Lhuis (9 k.), arrt de Belley (37 k.), à 54 k. de Bourg – t 544 hab. P. T. et Percept. à Serrières-de-Briord (4 k.) – Gend. et Gare à Villebois. – Au ch. l., école primaire de garçons et école primaire de filles ; au ham. de Vérissieu, école mixte. Le territ. est situé sur la rive dr. du Rhône, entre ce fleuve, son afft la Brivaz et les premières pentes des montagnes. Le ch. l., 144 hab., est situé sur les bords du Rhône, sur le chemin d’I. C. n° 29, du port de Groslée à Briord et Serrières-de-Briord, traversant la com. Cette dernière est également parcourue par le chemin de G. C. n° 19, du Sault au pont de Cordon, détachant un embt sur le pont de Briord. Quatre hameaux : le Buisson, Dormieux, Flévieux et Vérisieu. Comme maisons isolées se trouvent deux usines (Martinet et St-Alban) au N. de Vérisieu, une taillanderie et une usine à scier et polir la pierre lithographique (2 ouvriers) ; à l’E. du même ham. les petits moulins des Bonnes et Prost sur la Brivaz ; au N. O. la maison du Pont. La superficie est de 1229 hect. dont le 1/3 seulement de terres lab. 406 hect., 35 de prés, 10 d’herbages, 100 de pâturages, 79 de vignes, 1 de jardins, 160 de landes, 370 de bois. La récolte annuelle est d’env. 1500 x de blé, 300 x de sarrasin, 450 x d’avoine, un peu de seigle, orge, maïs, haricots, chanvre, colza, 3500 x de p. de terre, 1500 x de betteraves f., 2500 x de fourrages art., 1000 x de foie, 2000 hectol. de vin, 600 x de feuilles de mûrier. On trouve d’assez nombreux noyers, pêchers, pommiers et poiriers. On compte 20 chevaux, 5 mulets, 6 ânes, 8 taureaux, 90 bœufs, 105 vaches, 80 élèves bovins, 5 béliers, 50 brebis, 10 moutons, 40 agneaux, 50 porcs, 3 chèvres. Le commerce se fait sur les produits agricoles, le vin, le bois, les tuiles et la pierre lithographique ; 2 mds de bois, 1 md de charbon, 7 cafés-hôtels, 1 md de porcs, 3 épiciers mds d’étoffes. Comme industrie on compte les 4 usines dont il a été parlé ci-dessus et 2 tuileries (2 ouvriers), 3 fabricants de galoches, 2 charrons, 2 cordonniers. Briord est bâti sur l’emplacement d’une ancienne ville romaine, une des principales stations de la grande voie militaire qui suivait le Rhône. Il y avait là de nombreux monuments, temples, théâtres, etc., la destruction paraît remonter au IVe siècle, elle semble le fait d’un incendie probablement allumé par les hordes barbares qui traversaient les Gaules. On a trouvé et on trouve encore quelquefois des médailles et des poteries, il existe encore une partie des restes de l’aqueduc creusé dans le roc sur plus de 200 m. de long et qui amenait les eaux dans la ville romaine. Au IXe siècle, Briord était le siège d’une seigneurie dépendant des sires de Coligny, puis des barons de la Tour du Pin. Le château de St-André, dont il reste quelques ruines, sur une colline escarpée au S. de Vérisieu, dominait le Rhône et surveillait la route de la montagne. Il reste quelques inscriptions mérovingiennes conservées comme monument historique. Plusieurs auteurs soutiennent que c’est à Briord et non à Brion que serait mort Charles le Chauve en 887. Il semble qu’à cette époque Briord possédait une abbaye. Brioude, ham. d’env. 100 hab., com. de Chavannes-sur-Reyssouze, à env. 1 k. O. du bourg. Ancien fief sans justice avec maison forte, ayant appartenu à la famille Briord de la Serra et à celle de Monthoux ; ce fief dépendait du duché de Pont-de-Vaux. Briron, étang d’un hect. ½ sur le territ. de Bouligneux. Brissards (les), ferme sur la com. de Vandeins, à env. 2 k. N. E. du ch. l. Brivaz ou Brive, rivière afft de dr. du Rhône, source sur le territ. de Marchamp, près du col de Tabalcon, passe à l’E. du bourg de Marchamp, reçoit le Grouin et coule ensuite vers l’O. servant de limite entre Seillonnaz d’une part, Marchamp, Lhuis et Briord d’autre part, traverse un coin de cette dernière commune où elle donne la force motrice aux usines, puis va finir sur le territ. de Montagnieu. Le cours est d’env. 14 k. Outre le Grouin, la Brivaz reçoit à g. un petit ruisseau venant de Lhuis et à dr. un petit torrent venant de Seillonnaz. On appelle aussi cette rivière le Flon. Brives, ham. de 25 hab. de la com. de Seyssel, à env. 1500 m. S. du ch. l. Brody, ferme sur la com. d’Illiat, à env. 3500 m. S. du bourg, près du chemin d’I. C. n° 16 de Pont-de-Veyle à Lyon Croix-Rousse. Brody, ferme sur la com. de Romans, à env. 3 k. N. E. du bourg. Brody, ferme sur la com. de St-André-le-Bouchoux, à env. 1200 m. N. du ch. l. Brognet ou Broguet, ham. de 40 hab. de la com. de St-Sulpice, à env. 600 m. S. du bourg. Brognin, ham. de 90 hab. de la com. de St-Germain-les-Paroisses, à env. 600 m. E. du ch. l., sur une hauteur, près du chemin de G. C. n° 41 de Belley à Lhuis. Broimes (les), maison isolée sur la com. de Magnieu, à env. 600 m. du bourg. Brondalières (les), ferme sur la com. de St-Paul-de-Varax, à env. 700 m. N. O. du ch. l. Brondalières (les), ferme sur la com. de Chanoz-Châtenay à env. 2500 m. O. du bourg. Brondière (la), ham. de 35 hab. de la com. de Bâgé-la-Ville, à env. 2 k. E. du bourg, près du ruisseau de petite Loëze. Brône, ferme sur la com. de Joyeux, à env. 2 k. S. du bourg. Brône (au), ferme sur la com. de Divonne, à env. 2 k. N. O. du ch. l. Brosse, étang sur le territ. de Birieux, partie N. E. près de la ferme Garamboz. Brosse, château et ham. sur la com. de Chaveyriat, à env. 2200 m. N. O. du ch. l. Le château est une ancienne maison forte en bois remontant au XVIe siècle. Ancien fief sans justice possédé en 1272 par des gentilshommes du nom. Brosse, petit afft de g. de la Veyle, source sur Chaveyriat, confluent sur Vonnas, cours d’env. 3500 m. Brosse (la), ham. de 125 hab. de la com. de Jujurieux, à env. 500 m. du ch. l. Brosse (la), ferme sur la com. de Lapeyrouse, à env. 2 k. S. O. du ch. l., près du chemin de G. C. n° 6 de Lapeyrouse à St-Bernard par Trévoux. Brosse (la), ferme sur la com. de Neuville-sur-Renom, à env. 1600 m. N. E. du ch. l. Brosse (la), château sur la com. de Reyrieux, à env. 500 m. N. O. du bourg. Ancien fief, érigé en 1375, en faveur de Jérôme Duplessis, écuyer, maître des requêtes au Parlement de Trévoux, par le duc du Maine, souverain de Dombes. Brosse (la), ferme sur la com. de St-Trivier-sur-Moignans, à env. 1 k. du ch. l. Brosse (la), petit ham. de 30 hab. de la com. de Vandeins, à env. 400 m. S. O. du bourg. Brosses (les), montagne de 428 m. d’altitude, sur les limites d’Ambérieu-en-Bugey et de Douvres, elle est sur la première de ces com. couverte d’un bois communal du même nom de 212 hect. Brosses (les), petit ham. de 16 hab. de la com. d’Ambérieux-en-Dombes, à env. 600 m. N. du bourg. Brosses (les), fermes sur la com. de Birieux, à env. 4 k. S. O. du ch. l. Brosses (les), étang sur le territ. de Bouligneux. Brosses (les), ham. de 80 hab. de la com. de Bourg-St-Christophe, à env. 1500 m. S. O. du bourg. Brosses (les), ferme sur la com. de Chalamont, à env. 2 k. S. E. du ch. l. Brosses (les), ferme sur la com. de Chanoz-Châtenay, à env. 2 k. N. O. du bourg. Brosses (les), ferme sur la com. de Courtes, à env. 2 k. N. O. du ch. l. Brosses (les), ham. de 40 hab. de la com. de Frans, à env. 400 m. N. E. du bourg. Brosses (les), habitations sur la com. de Joyeux, à env. 3 k. S. O. du ch. l. Brosses (les), petit ham. de la com. de Leyment, à env. 1800 m. S. O. du bourg, près du chemin de G. C. n° 40 de Meximieux à Torcieu par Ambérieu. Brosses (les), ferme sur la com. de Mionnay, à env. 1500 m. E. du bourg. Brosses (les), bois communal de 34 hect. sur le territ. de Poncin, section d’Allement. Brosses (les), ferme sur la com. de St-Nizier-le-Désert, à env. 5500 m. S. du ch. l. Brosses (les), ham. de 30 hab. de la com. de St-Trivier-de-Courtes, à env. 2 k. N. E. du ch. l. Brosses (les), étang sur le territ. de Sandrans. Brosses (les), bois communal de 17 hect., territ. de Simandre, section de Thiol. Brosses (les), petit ham. de la com. de Vernoux, à env. 800 m. S. du bourg. Brosses (les), bois com. de 33 hect. sur la com. de Villebois. Brotteau (île du), île dans le cours du Rhône, territ. de Nattages. Brotteau (île du grand), île dans le cours du Rhône, territ. de St-Benoît, à 2 k. O. du ch. l. Brotteaux (les), ferme sur la com. de Jujurieux, à env. 3500 m. N. O. du ch. l., entre l’Ain et le chemin de G. C. n° 36, de Neuville-sur-Ain à Virieu-le-Grand par Ambérieu. Brotteaux (les), ham. de 20 hab. de la com. de St-Benoît, à env. 3 k. N. O. du bourg, près du Rhône ; deux petites tuileries. Brotteaux-Berlie, ferme sur la com. de Miribel, dans les îles du Rhône, au S. du ch. l. Brou, faubourg S. de la ville de Bourg, sur la route de Pont-d’Ain, où se trouvent : l’hospice de la Maternité, l’Hôtel-Dieu, le grand Séminaire, et la belle église de Brou. Les nombreux objets recueillis sur ce point montrent qu’il a été dans les temps les plus reculés un centre de population, le nom de Brou n’apparaît cependant qu’au Xe siècle. St Gérard, évêque de Mâcon, s’y retira en 927, y fonda un ermitage qui devint prieuré de l’abbaye d’Ambronay. St Pierre de Brou devint la paroisse de Bourg, paroisse qui ne fut transférée à N.-D. qu’en 1505. En 1480, Marguerite de Bourbon, femme du duc de Savoie Philippe II, fit vœu d’élever un magnifique monastère si son mari, grièvement blessé à la chasse, par suite d’une chûte de cheval, revenait à la santé. Sa prière fut exaucée, mais elle mourut elle-même en 1483 avant d’avoir rempli son vœu dont elle demanda l’accomplissement à son fils Philibert le Beau, ce dernier mourut en 1504 des suites d’une pleurésie contractée à la chasse. Sa veuve, Marguerite d’Autriche, fille de l’empereur Maximilien, tant pour accomplir le vœu de sa belle-mère que pour pourvoir à la sépulture de son mari, acheta le prieuré et fonda sur son emplacement une église dédiée à St Nicolas de Tolentin et un monastère pour 12 religieux augustins. La première pierre de ce chef-d’œuvre d’architecture fut posée le 27 août 1506 et l’église fut consacrée, le 22 mars 1532, par Jean Joly de Fleury, évêque in partibus d’Ebron. L’édifice coûta 2 millions deux cents livres, soit env. 22 millions de notre monnaie. La révolution ne lui fit subir que peu de mutilations, l’église ayant été convertie en grenier à fourrage, les mutilations sont aujourd’hui réparées et elle est classée comme monument historique. Le premier architecte fut d’abord le peintre français Jean Perréal qui exécuta les plans, dessins et moulurages, puis suivant les uns il perdit les bonnes grâces de la duchesse de Savoie, suivant les autres il fut obligé de suivre Louis XIII en Italie. Le plan fut remis au flamand Van Boghem qui déplaça le clocher, introduit le jubé et surchargea peut-être un peu le travail de son devancier. Primitivement, l’église devait être bâtie dans le style de la renaissance, elle le fut dans l’ogival, mais un ogival particulier, résumé et spécimen de tous les styles antérieurs. Malgré ces remaniements du plan primitif, elle est parfaitement homogène tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Trois écoles de sculpture ont travaillé là, française, italienne et flamande, Thibaud de Salins, Terrasson, probablement Coulombe, Onofrio, Vambelli et Conrad Meyt. La façade est un peu écrasée, elle se compose de trois corps accolés avec un portail unique surmonté d’une balustrade au-devant de laquelle s’élève la statue de St-André, patron de la Bourgogne. Parmi les autres statues il faut citer un Ecce Homo dans une niche à base et dôme sculptés à jour, St-Nicolas de Tolentin, à g. Philibert et son patron, à dr. Marguerite et sa patronne ; des anges et des guirlandes ajourées où se jouent les P. M. entrelacés. Le clocher est détérioré, sa coupole fut démolie et remplacée par une flèche, renversée elle-même en 1793. L’intérieur est à trois nefs, un chœur terminé par une abside polygonale et séparé par un jubé, un transept et deux rangées de petites chapelles sur les bas côtés. Les dimensions sont de 70 m. de longueur dans œuvre, 36 m. de large au transept, 29 m. de haut sous la voûte. Le magnifique jubé qui ferme le chœur a 12 m. de largeur et 8 m. de hauteur, il figure une espèce de porche à 3 arcades supportées par des piliers carrés, 7 grandes statues de marbre blanc décorent la balustrade supérieure. En face du maître autel se trouve une seule porte en bois sculpté. Le revers du Jubé et les deux premières travées du chœur sont garnis de chaque côté par des stalles en chêne sculptées avec délicatesse et qui ont peu de rivales en France ; les panneaux représentent à dr. 24 personnages de l’Ancien Testament, à g. des apôtres et des Saints ; le tout est entremêlé de scènes religieuses naïves et quelquefois un peu grotesques. L’autel, en marbre de Carare, est une œuvre moderne orné de 15 statues en bronze doré. Les trois célèbres mausolées sont placés dans le chœur, entre les stalles et l’abside. A dr. surchargé de sculptures remarquables est celui de Marguerite de Bourbon. Sur une table de marbre noir se trouve, en marbre de Carare, la statue couchée de la princesse, vêtue de son manteau ducal, la couronne sur la tête, les mains jointes, le visage tourné du côté du tombeau de son fils, les pieds appuyés sur une levrette. On admire surtout la richesse incomparable et la délicatesse des ornements, feuillages, chiffres, rameaux, niches, etc., et surtout des génies et pleureuses dont les fines petites têtes sont sculptées sous des voiles. Le mausolée de Philibert le Beau est le plus remarquable des trois. Sur une table de marbre noir le prince est représenté vivant, quoique couché, revêtu de son armure et de son grand costume ducal, la couronne sur la tête et celle-ci appuyée sur un coussin d’une riche broderie, le pied g. s’appuie sur un lion, les mains jointes sont inclinées du côté de sa mère Marguerite de Bourbon, le visage est tourné vers Marguerite d’Autriche son épouse. Six anges remarquables l’environnent dans des attitudes pleines de charme et de tristesse, l’un tient le sceptre et les gantelets, un autre son casque et son manteau, deux une tablette sans inscription et les deux derniers un écu aux armes de Savoie. Douze faisceaux de colonnettes d’un travail exquis, surtout ceux qui contiennent des sybilles, soutiennent la table de marbre noir, et, dans l’espace qu’ils forment, se trouve une autre table de même marbre noir où est couchée sur un autre suaire la statue du prince mort, chef-d’œuvre d’expression, de modelé et de fini. A g. du chœur est le tombeau de Marguerite d’Autriche qui, comme et même plus que les deux autres, est surchargé d’ornements remarquables par la finesse et la délicatesse de leur sculpture. Comme son mari la princesse est représentée morte sur une table peu éloignée du sol et vivante sur une table supérieure supportée par des colonnes groupées. Quatre faisceaux de nervures et de colonettes partant des angles du tombeau à sa base, servent de piliers à un vaste dais qui recouvre le tout. Au-dessus de la tête de la princesse est un blason d’armes parlantes formé d’une plume au milieu de marguerites épanouies. On remarque sur une corniche la devise de la princesse : « Fortune, infortune, fort une », souvent reproduite sur les murs du chœur et de la chapelle de la Vierge. On essaie d’expliquer cette devise de la manière suivante donnée ici sous toute réserve. « Pour les cœurs forts, la fortune comme l’infortune sont un ». A g. du mausolée de Marguerite d’Autriche se trouve la chapelle de la Vierge où l’on admire sur l’autel un merveilleux retable de 5m67 de haut sur 4m de large, ouvert sur le milieu et divisé sur les côtés en petites niches où sont représentées les sept joies de Marie. Ce retable est remarquable par la variété des détails, la délicatesse des sujets et des ornements. Les deux angles de la chapelle, du côté de l’autel, sont décorés des statues d’albatre de St André et de St Philippe, travail justement apprécié. Le vitrail de cette même chapelle est consacré à l’Assomption et au couronnement de la Vierge, les Apôtres assistent à cette glorification ; au bas Philibert et Marguerite entourés de leurs saints patrons sont dans l’attitude de la prière. Le tout est d’une pureté de ligne et d’un coloris admirable. Remarquables aussi les cinq vitraux de l’abside représentant le Christ ressuscité apparaissant à sa Mère, Philibert et Marguerite adorant le Sauveur, le tout entouré des nombreux écussons armoriés, des ancêtres du duc et de la duchesse et des provinces soumises à leur domination. D’autres vitraux méritent d’être cités, ce sont : celui de la chapelle de Gorrevod, à g. du jubé, représentant l’incrédulité de St Thomas ; celui de la chapelle de N.-D. des sept douleurs, le Christ à Emmaüs ; enfin celui du portail S., la vie de Ste Suzanne. Les cartons de ces verrières ont été faits à Bruxelles et les vitraux à Bourg. On remarque encore à Brou : le pavé de l’église en azuléjos ou briques émaillées malheureusement presque entièrement détruit par les pieds des visiteurs ; une cheminée dans la chapelle de la Vierge d’où en se chauffant Marguerite pouvait entendre la messe en apercevant l’autel par une sorte de fenêtre en arcade ; un bénitier très ancien en bronze, un vieux lutrin daté de 1532. Devant l’église est un cadran solaire datant probablement de l’époque de la construction, la personne qui veut savoir l’heure se place sur la lettre du mois et son ombre donne l’indication cherchée. Ce cadran fut reconstruit une première fois, en 1757, par l’astronome Lalande et une seconde fois en 1901 par M. Chanut, entrepreneur de travaux de restauration de l’église de Brou. Les anciens bâtiments conventionnels sont occupés par le Grand Séminaire. Brou, bois communal de 6 hect. sur le territ. de Tenay. Brouillard (le), ferme sur la com. de Mantenay-Montlin, à env. 1 k. S. O. du ch. l. Brouillat, ham. de 30 hab. de la com. d’Izenave, à 1500 m. N. du bourg, sur le chemin de G. C. n° 12 de Priay à St-Martin-du-Fresne. Brouille, ancien nom d’un ham. de Curtafond, appelé aujourd’hui la Forêt. Brouille, étang sur le territ. de Sandrans. Brouille, on appelle ainsi la première herbe qui pousse sur les étangs de la Dombes. Brouilles (les), ferme sur la com. de Malafretaz, à env. 3 k. N. du bourg. Broussailles (les), ferme de la com. de Peyrieu, à 2 k. N. du ch. l., entre les ham. de Chêne et de Bovinel. Broussailles, ham. de la com. de Toussieux, au N. E. du bourg. Broux, ferme sur la com. de Courtes, à env. 1 k. S. du ch. l. Brovières (les), ham. de 20 hab. de la com. de Certines, à 2 k. S. E. du bourg. Brovonnes (les), petit ruisseau unissant l’étang du Gd Glareins à la Chalaronne, territ. de Lapeyrouse. Broyère (la), ferme sur la com. de Dommartin, à env. 400 m. du ch. l. Broyère (la), ham. de 40 hab., com. de St-Jean-sur-Veyle, à env. 3 k. du ch. l. Broyère (la), ferme de la com. de St-Julien-sur-Veyle, à env. 2500 m. N. E. du bourg. Broyères (Les Grandes et les Petites), deux ham. de la com. de Bâgé-la-Ville, à 4500 et 4000 m. du ch. l. Aux Grandes se trouvait la chapelle de la Vavrette, membre de la commanderie de l’Aumusse, ordre de Malte. Les petites sont situées entre les ham. de Sablon et de Cour.