Clef-Germain, ham. de 20 hab. de la com. de Misérieux, à env. 800 m. S. du bourg. Clefs (les), ham. de 110 hab. de la com. de St-André-sur-Vieux-Jonc, à env. 2200 m. O. du ch. l. Clémencia, ham. de 100 hab. de la com. de l’Abergement-Clémencia, à env. 3 k. du ch. l., sur le chemin de G. C. n° 7, de Chalamont au pont de Thoissey par Châtillon-sur-Chalaronne, altitude 217 m. – Ancienne paroisse dont l’église faisait partie des dotations de l’abbaye de St-Oyen et de la métropole de Lyon. – Ancienne seigneurie possédée primitivement par des gentilshommes du nom, puis par les de Poleins ; la terre fut ensuite unie au comté de Baneins. Clément, ferme sur la com. de Romans, à env. 2 k. O. du bourg, sur le chemin de G. C. n° 17, de Pont-d’Ain à Belleville par Châtillon-sur-Chalaronne. Cléon, ham. de 40 hab. de la com. de Corcelles, à env. 2 k. S. O. du ch. l. – Ancien prieuré rural dépendant du monastère de Blyes. Clerdan, château et petit ham. de la com. de Romans, à env. 4 k. S. O. du bourg. – Ancien fief, créé en 1726, en faveur du chevalier de la Massonnière. Clerfond, petit ruisseau afft de g. du Roulavaz, cours d’env. 3 k. sur le territ. de St-Jean-de-Gonville. Clermont, ham. de la com. de St-Didier-d’Aussiat, à env. 4 k. N. E. du bourg. Clermonts (les), ham. de 165 hab. de la com. de Foissiat, à env. 3500 m. N. E. du ch. l. Cleyriat, ferme sur la com. de Coligny, à env. 1700 m. S. O. du ch. l. Cleyriat, ham. de 30 hab. de la com. de Salavre, à env. 2500 m. N. du bourg. Cleyziau, bois de 30 hect. sur le territ. de Tenay. CLEYZIEU, com. du cant. de St-Rambert (10 k.) arrt de Belley (44 k.) à 42 k. de Bourg. 316 hab. P. T. Gend. Percept. St-Rambert. – Gare Torcieu (5 k.). – Ecole mixte et école enfantine. Le territ. est en grande partie sur le flanc occidental d’une montagne aride et dénudée, il est arrosé par le bief de Ravinet, afft de g. de l’Albarine. Le ch. l., agglomération de 288 hab., est, par env. 600 m. d’altitude, sur le chemin d’I. C. n° 10, de Montferrand (Torcieu) à Serrières-de-Briord ; il s’étend du N. au S. sur plus d’un k. et se divise en deux parties appelées Cormoz et Corro d’Avard. Un seul ham., celui de Villeneuve ; un petit moulin (Muret), sur le bief de Ravinet, ruisseau à sec une partie de l’année. Le sol est calcaire, de médiocre fertilité, la population est peu aisée, composée de petits propriétaires. La superficie est de 783 hect. dont 380 de terres lab., 85 de prés, 50 de pâturages, 4 de vignes, 120 de landes, 1 de jardins, 1 de cultures maraîchères, 150 de bois. La récolte annuelle est d’env. 1200 x de blé, 1200 x d’avoine, un peu de seigle, orge, fèves, chanvre, 4000 x de p. de terre, 500 x de betteraves f., 2000 x de fourrages art., 6000 x de foin, 100 hectol. de vin. On trouve de nombreux noyers. On compte à peu près 20 taureaux, 120 bœufs, 300 vaches, 230 élèves bovins, 20 béliers, 80 brebis, 50 agneaux, 100 porcs. Peu de commerce et pas d’industrie autre que le moulin ci-dessus et une fromagerie. 1 auberge, 2 mds de vin, 2 forgerons. Sur le territ. se trouve un précipice profond de 300 m., appelé le Troude Lent. Vestiges d’un ancien château, restes d’un fief dépendant du marquisat de St-Rambert, et possédé au XIIIe. siècle par la famille de Montferrand, puis successivement par les de Belli, de Lons, de Fabri, Trocu, Jujat, Dujast. Climatologie. Le dépt de l’Ain est coupé par le 3e degré de longitude E. du méridien de Paris qui passe près de Coligny, Ceyzériat, Pont-d’Ain et Lagnieu. Le 46e degré de latitude N. passe par Villars, Chalamont, Ambronay et Hotonnes. Par sa situation, le dépt appartient à la zône tempérée, il est en effet placé presque à égale distance entre l’Equateur et le Pôle N. Il appartient au climat rhodanien caractérisé par de fortes chaleurs en été, des froids rigoureux en hiver, des changements brusques de température en toutes saisons, de la prédominance des vents au N., fréquence des orages et grandes quantités de pluie. L’ensemble du dépt est loin d’avoir le même climat, car ce dernier ne résulte pas seulement de la latitude, de nombreuses causes interviennent, entre autres : l’altitude, la direction des vallées, la nature du sol, la végétation, etc. La partie E., montagneuse, est plus froide que la partie O., non seulement en raison de la différence d’altitude mais aussi du fait que presque toutes les vallées du Bugey sont ouvertes du N. au S. ou du S. au N. et sont par suite très accessibles à la bise ou vent du N. régnant dans le dépt sept mois sur douze. Cette partie du dépt a des hivers longs et des neiges abondantes mais le climat y est très sain et l’air vif et pur. La partie O. est moins froide mais le sous-sol imperméable de la Dombes et ses nombreux étangs rendent le climat humide froid et assez malsain, le pays est souvent couvert de brouillards. En Bresse le climat est moins humide, la température y est plus chaude et moins capricieuse. Les rives du Rhône et le cours inférieur des affts de ce fleuve sont avec les bords de la Saône les lieux les plus tempérés du dépt. La température moyenne serait de 11 à 12 degrés sur les bords du Rhône, de 10 à 11 dans la vallée de la Saône, de 9 ½ à 10 ½ en Bresse, de 9 à 10 en Dombes, de 8 à 9 vers 450 m. d’altitude, de 8 vers 600 mètres, et au delà la température moyenne décroit de près d’un degré par 250 m. A Bourg, la moyenne est de 10 ½ ; le thermomètre est monté à + 39 en 1870 et en 1906, il est descendu à – 23 en 1879-80 et en 1890-91. La moyenne des jours de tonnerre est de 25, celle des jours de gelée de 65 ; les hivers sont un peu plus rudes qu’à Paris, en revanche les étés y sont plus chauds. Le dépt de l’Ain est un de ceux qui reçoivent le plus de pluie. A Bourg on compte une moyenne de 125 jours pluvieux par an. L’arrosement moyen est à Bourg de près d’un mètre (0m99), il est un peu moindre à Trévoux 0,82, à Montluel 0,92, à Pont-de-Vaux 0,98 ; il est plus grand dans le Bugey qui reçoit d’énormes averses d’eau : Nantua 1m05, Ambérieu 1m08, Gex 1m05, Hauteville 1m53. Malgré cette abondance d’eau, le climat de la montagne est très salubre, les brouillards y sont rares, l’eau s’écoule vite, l’air limpide et léger n’est jamais humide. Le climat a une influence très sensible sur la végétation, il influe également sur la constitution de la race humaine, en général les hommes sont plus grands dans la montagne que dans la plaine, leur constitution est plus forte bien que les brusques changements de température soient fréquents et occasionnent de nombreuses affections des voies respiratoires et circulatoires. Dans la plaine de Bresse et surtout sur le plateau de la Dombes règnent les rhumatismes ainsi que les fièvres intermittentes et larvées, l’hygiène et le confort tendent à les faire disparaître. Néanmoins dans l’ensemble le dépt de l’Ain possède un bon climat moyen, la durée de la vie moyenne y est de 45 ans et la démographie (V. ce mot) montre qu’il occupe à près le milieu dans la comparaison avec les autres dépts français. Cloche (la), ham. de 20 hab. de la com. de Marsonnas, à env. 6500 m. du bourg. Clodet (le), ferme sur la com. de Châtenay, à env. 3 k. du ch. l. Clos (le), ferme sur la com. de Neuville-sur-Renom, à env. 2500 m. E. du ch. l. Clos (le), ferme et étang sur la com. de St-Nizier-le-Désert, à env. 1 k. N. du bourg. Clos (le), étang sur le territ. de Tramoyes, remis en eau en 1904. Clos-Montfort, ferme sur la com. de Valeins, à env. 1500 m. du ch. l. Closettes (les), ham. de 50 hab. disséminés dans des fermes un peu isolées, à une haute altitude, com. de Forens à env. 9 k. N. du ch. l. – Ecole mixte. Hiver long et rigoureux. Closure, étangs de 6 et de 7 hect. sur le territ. de Bouligneux. Closures (les), ferme sur la com. de St-Germain-sur-Renom, à env. 3 k. S. du bourg. Clou (le), ferme sur la com. de Marlieux, à env. 2 k. S. E. du ch. l. Cloux, ferme sur la com. de Cruzilles-les-Mépillat, à env. 2 k. du ch. l. Cluse (la), ham. situé à la pointe occidentale du lac de Nantua, partagé entre deux com., Nantua à 2500 m. E. du ch. l., Montréal à 1800 m. N. du bourg. La partie la plus importante est sur cette dernière com. 380 hab., il n’y en a que 230 sur Nantua. Le ham. est situé au point de réunion des routes nles n° 84, de Lyon à Genève par Pont-d’Ain et Nantua et n° 79 de Nevers à Genève par Mâcon et Bourg ; il est également sur le chemin de G. C. n° 31, du Pont de la Balme à Dortan par Martignat. C’est une station du chemin de fer P.-L.-M., ligne de Bourg à Bellegarde, entre celles de Nurieux (3 k.) et de Nantua (41 k.). Tête de ligne de la voie ferrée P.-L.-M. de la Cluse à St-Claude par Oyonnax. Ecoles primaires de garçons et de filles. Filature de soie occupant une centaine d’ouvriers ou ouvrières. 4 auberges, 2 mds de bois, 5 cafés, 1 camionneur, 6 épiciers, 1 md de fer, 1 maréchal ferrant, 2 modistes, 4 peintres plâtriers, 1 pharmacien, 3 fabricants de soierie, 1 tailleur de pierre, 2 mds de vin. Le ham. doit son origine à un ancien asile pour les malades, probablement une léproserie. Des fouilles faites récemment semblent établir qu’en ce point a existé une petite ville romaine (Orindis). Coberthoud, ham. de 120 hab. de la com. de Dommartin, à env. 3200 m. S. E. du bourg, sur le chemin d’I. C. n° 30, de Villars à St-Trivier-de-Courtes par St-Genis-sur-Menthon et Dommartin. – Ancien fief, avec maison forte, possédé au XIIIe. siècle par des gentilshommes du nom, puis, successivement par les familles de Beyviers, de Gorras, des Loges, Joly de Choin. Cochère (la), ferme sur la com. de la Tranclière, à env. 2500 m. S. O. du ch. l. Cochet, ferme sur la com. de Pérouges, à env. 1600 m. S. du bourg. Cochet, petit bief, afft du Boujeon sur le territ. de la Tranclière. Cochieu, ferme sur la com. de St-Martin-de-Bavel, à env. 1500 m. O. du ch. l. Cocholier, ferme sur la com. d’Hotonnes, à env. 6 k. N. du bourg. Cocogne, ferme sur la com. de St-Genis-sur-Menthon, à env. 1800 m. E. du ch. l. – Au Xe. et XIe. siècle, Cocogne était ch. l. d’Ager comprenant les paroisses de St-Genis, Confrançon, Curtafond et Mézériat. Cognard, ferme sur la com. de Condeissiat, à env. 2200 m. O. du ch. l. Coillard, nom d’un plateau de la partie S. du territ. des Neyrolles, on donne aussi ce nom à une ferme sur la même com., à env. 4 k. S. du bourg, sur le chemin de G. C. n° 39, de Nantua à Hotonnes et point de départ du chemin d’I. C. n° 7, des Neyrolles à Brénod. Par extension, on appelle aussi Colliard ou ferme de Colliard, la réunion de toutes les fermes qui se trouvent sur le plateau. Coindre, ferme sur la com. de Bouligneux, à env. 1 k. S. E. du ch. l. Cointier ou Cointrier, ham. de la com. de Guéreins, à env. 300 m. S. du bourg. Cointières (les) (Htes et Bses), ham. de la com. de Dompierre-sur-Veyle, les hautes, 15 hab., à env. 1800 m. N. E. du ch. l., les basses, 40 hab., à env. 1 k. N. E. Cointres (les), maison isolée sur la com. de Chanoz-Châtenay, à env. 3 k. du bourg. Coirand, étang de 48 hect. sur le territ. de Monthieux. Coiron, ferme sur la com. de Condeissiat, à env. 1500 m. N. E. du ch. l. Coiron, ham. de 20 hab. de la com. de St-Alban, à env. 1800 m. N. du bourg. Coiselet, ham. de 35 hab. de la com. de Matafelon, à env. 6 k. N. E. du ch. l., sur le chemin de G. C. n° 11, de St-Rambert à la gare de Dortan ; au confluent de l’Ain et de l’Oignin. – Ecole mixte. – Moulin à Blé et bac sur l’Ain. – Ancien fief en toute justice, avec maison forte bien conservée, possédé par la famille Aleman (1370-1517), puis par les seigneurs d’Aroma. Coiteux, ferme sur la com. de St-Germain-sur-Renom, à env. 3500 m. E. du bourg. Coizelet, ferme sur la com. de Samognat, à env. 4 k. du ch. l. Colaines (les) ou Colinets, maisons isolées sur la com. de St-Etienne-sur-Reyssouze, à env. 2 k. S. E. du bourg. Coland (Grand et Petit), deux domaines sur la com. de St-André-d’Huiriat, à env. 2 k. N. O. du ch. l. Col de Poix, nom donné quelquefois aux monts d’Ain. (V. ce mot.) Colette, étang de 17 hect. sur le territ. de St-Marcel. COLIGNY, com. et ch. l. de cant. de l’arrt de Bourg (23 k.) 1° COMMUNE. – 1674 hab. B. P. T. t. Gend. Percept. comprenant les com. de Beaupont, Bény, Coligny, Domsure, Marboz, Pirajoux, Salavre, Verjon et Villemotier. – Ecoles primaires de garçons et de filles, école enfantine au ch. l., école mixte au ham. d’Orgent. Gare P.-L.-M., ligne de Bourg à Lons-le-Saunier à 1700 m. du ch. l., altitude 217, entre les stations de Moulin-des-Ponts (7 k.) et de St-Amour (Jura, 6 k.) Le territ. va du sommet de la première chaîne du Revermont à l’E. au bord du Solnan qui sert de limite avec Pirajoux à l’O. Un petit ruisseau, le Boccarnoz, afft de dr. du Solnan, traverse la com. du N. E. au S. O. Le ch. l., 1070 hab., est sur la route nle n° 83, de Lyon à Strasbourg par Villars et Bourg, il est également sur le chemin d’I. C. n° 2, de Pont-d’Ain à Beaupont par Treffort et Verjon et sur le chemin d’I. C. n° 36, de Marboz à Aromas (Jura.) L’église est gothique datant des XVe. et XVIe. siècles. Les hameaux sont ceux de : les Augusy, Boccarnoz, Coligny le Bas, la Carronnière, Champel, le Châtaignat, le Château, Chamoux, Cleyriat, la Côte, Frontville, la Gare, la Grâce, Goubet, les Guyottes, Leuye, Lorette, les Mares, Orgent, Pinal, Romanèche, la Tour, Vergongeat, Ville Sous Charmoux. Les fermes ou maisons isolées portent les noms de : Canton-Gaillard, la Grange Foyard, Maleverdet, les Teppes Godet, Trevet, Valraison, Varanglas. Le sol argilo-calcaire dans la partie O. est rocheux à l’E. ; les habitants sont presque tous propriétaires. A Romanèche existe une annexe de remonte dans laquelle sont gardés pendant près d’un an 210 jeunes chevaux ayant leur envoi dans un régiment. L’établissement est sous la direction d’un vétérinaire et comprend un personnel de 25 cavaliers. La superficie est de 1688 hect. dont 588 de terres lab., 270 de prés, 40 de pâturages, 180 de vignes, 97 de landes, 2 de jardins, 500 de bois. La récolte moyenne annuelle est d’à peu près 3200 x de blé, 100 x d’orge, 200 x de sarrasin, 150 x d’avoine, 2000 x de maïs, 5000 x de p. de terre, 4000 x de betteraves f., 3000 x de navets f., 4500 x de fourrages art., 7000 x de foin, 100 x de colza, un peu de chanvre, 4200 hectol. de vin. On trouve un grand nombre de châtaigniers, noyers, pommiers, poiriers, pruniers et pêchers. On compte env. 74 chevaux, 1 mulet, 4 ânes, 20 taureaux, 70 bœufs, 380 vaches, 160 élèves bovins, 4 béliers, 30 brebis, 20 moutons, 10 agneaux, 300 porcs, 25 chèvres. Il y a marché tous les mardis pour les veaux, volailles et denrées, foires le troisième mardi de chaque mois, excepté en décembre où elle est le 18. Petit commerce local, 2 mds de bois, 3 bouchers, 3 boulangers, 1 bourrelier, 3 cafetiers, 4 carriers, 3 chapeliers mds de chaussures, 3 charpentiers, 4 charrons, 3 mds de chiffons en gros, 2 coiffeurs, 2 commissionnaires, 3 cordonniers, 4 couturières, 4 mds de drap, 5 fabts d’eau de vie, 1 md d’eau minérale, 5 ébénistes, 10 épiciers, 1 escompteur, 2 ferblantiers, 1 md de fromages en gros, 1 géomètre, 2 horlogers, 5 horticulteurs, 2 hôtels, 1 fabt d’huile, 3 entrepreneurs maçons, 3 maréchaux ferrants, 4 modistes, 1 md de parapluies, 1 pâtissier, 3 plâtriers-peintres, 3 pépiniéristes, 1 pharmacien, 2 quincailliers, 1 md de sel en gros, 1 serrurier, 3 tailleurs, 3 mds de vélocipèdes, 1 vitrier, 1 voiturier. Comme industrie on peut citer 2 petits moulins, un sur le ruisseau de Boccarnoz, l’autre sur le Solnan à Romanèche, une petite tuilerie près de la gare, 3 fabriques de sabots (ensemble 6 à 7 ouvriers), 3 carrières de pierre peu importantes, une fromagerie qui, en 1903, a mis en œuvre 2190 hectol. de lait. Au N. du ch. l. on voit encore la roche superbe de forme, d’altitude et de hauteur sur laquelle était le château des sirs de Coligny dont les descendants ont tenu une place très grande dans l’histoire du dépt (Xe. au XVIIe. siècle) et même dans l’histoire de France. Coligny était divisé en deux parties, l’une en Bresse, Coligny le Neuf et l’autre en Bourgogne, Coligny le Vieil ; ce dernier passa au XIIIe. siècle à la famille de Montluel, fit retour aux Coligny et fut possédé au titre de marquisat par Cléridius (1639). Au XIIIe. siècle, Coligny le Neuf appartint par mariage à la maison de la Tour du Pin, puis à la maison de Savoie, à celle de Beaujeu et successivement aux de Cusance, de Menthon, de Montmorency, de la Baume qui le fit ériger en comté. En 1563, il fit retour à l’amiral Gaspard de Coligny et passa en 1646 au duc de Wurtemberg, prince de Montbéliard. 2° CANTON. – Le cant. de Coligny est au N. du dépt, il est limité au N. par les dépts de Saône-et-Loire et du Jura, à l’E. par le dépt du Jura, au S. par les cant. de Treffort et de Bourg, à l’O. par ceux de Montrevel et de St-Trivier-de-Courtes. Le territ. est composé de deux parties distinctes, 3 communes : Coligny, Salavre et Verjon sont assises sur les pentes du Revermont, les 6 autres com., à l’O. des premières, occupent la partie la plus haute et la meilleure du plateau bressan. La première chaîne à laquelle Coligny s’adosse atteint 550 m. d’altitude. Coligny est à mi-côte à 240 ; le plateau bressan est à 230. Le sol est argilo-calcaire, la propriété est en général assez morcelée. Le territ. est arrosé par le Solnan et ses affluents. Le Solnan prend sa source sur le territ. de Verjon, il arrose ceux de Villemotier, Bény, Pirajoux, Coligny, Beaupont et Domsure, c’est-à-dire toutes les com. du cant. sauf Salavre et Marboz. Après Domsure, il entre dans le dépt du Jura où il va finir dans la Seille, rive g., son cours dans le cant. est de 28 k. Les affts du Solnan sont : à droite, le Laval arrosant Salavre et Villemotier, le Boccarnoz mouillant Coligny, le Berançon passant sur la com. de Domsure ; à g. le bief d’Ausson venant du cant. de Treffort, le Lignon séparant Bény de Villemotier, le Sevron qui, dans le cant. arrose les territ. de Bény, Marboz, Pirajoux, Beaupont et reçoit à dr. la Durlande et le bief des Basses-Vavres. La route nle n° 83, de Lyon à Strasbourg par Bourg, passe à Villemotier et à Coligny. Les chemins de G. C. sont : n° 1, de St-Amour à la Saône, desservant Domsure et Beaupont ; n° 23, de Lent à Louhans par Bourg, traversant le cant. dans sa partie O. en passant à Marboz ; n° 28, de Moulin-des-Ponts à Trévoux passant également à Marboz. Le chemin d’I. C. n° 2, de Pont-d’Ain à Beaupont, dessert Verjon, Salavre et Coligny, il détache deux embranchements sur Moulin-des-Ponts, l’un de Verjon, l’autre du ham. de Roissiat (Courmangoux). Le chemin d’I. C. n° 6, de St-Amour à St-Trivier-de-Courtes, passe dans les parties N. des territ. de Domsure et de Beaupont. Enfin le chemin d’I. C. n° 36, va de Marboz à Aromas (Jura) en passant par Pirajoux et Coligny. La ligne des chemins de fer P.-L.-M. de Bourg à Lons-le-Saunier traverse le cant. du S. au N. presque parallèlement à la route nle n° 83, elle a 2 stations dans le cant. : Moulin-des-Ponts et Coligny. Le second réseau des tramways du dépt, voté par le Conseil Général, prévoit une ligne de Bourg à la Madeleine par Treffort et Montrevel, cette ligne desservira Moulin-des-Ponts et Marboz. La superficie du cant. est de 14229 hect. dont 43 %, 6350 hect. sont en terres lab. produisant une récolte moyenne d’à peu près 35000 x de blé, 3000 x de sarrasin, 3500 x d’avoine, 22000 x de maïs, 300 x d’orge, 39000 x de p. de terre, 55000 x de betteraves f., 60000 x de fourrages art. 50000 x de navets f., 400 x de filasse de chanvre, 900 x de colza, un peu de seigle, haricots et fèves. 12 hect. env. sont consacrés au jardinage. Les prés et herbages couvrent 3820 hect., plus du ¼ de la superficie totale, leur produit est évalué à env. 100000 x de foin. Les pâturages occupent 350 hect. et les landes ou terres incultes 560. La vigne est cultivée sur 320 hect. presqu’en entier sur les territ. de Coligny, Salavre et Verjon, c’est-à-dire sur les pentes du Revermont, la récolte moyenne est évaluée à 7500 hectol. de vin. Les vins blancs de Coligny ont une certaine réputation. Les bois couvrent à peu près le 1/5 de la superficie avec 2800 hect. La propriété est cultivée en moyenne et en petite tenue par les propriétaires eux-mêmes, c’est le cas général qui fait exception à Marboz, Pirajoux et Villemotier où il y a de nombreux fermiers. Le cant. possède d’assez nombreux arbres fruitiers, leur récolte moyenne est d’à peu près : 25 x de noix, 100 x de châtaignes, 75 x de pêches, 500 x de pommes et poires, 160 x de prunes. On compte env. 650 chevaux, 10 mulets, 20 ânes, 200 taureaux, 1650 bœufs, 5550 vaches, 4400 élèves bovins. La race ovine n’est représentée que par quelques têtes à Coligny, Pirajoux, Salavre et Villemotier. Le nombre des porcs est d’env. 7800, celui des chèvres 330. Le commerce se fait surtout sur le bétail, les céréales, le vin, les produits de la ferme et de la basse-cour, les volailles grasses de Bény ont une réputation méritée. Coligny, Marboz et Beaupont ont des marchés hebdomadaires. A Villemotier on fait un peu de commerce sur les bois et matériaux de construction. A Coligny et Marboz le commerce est assez actif sur les volailles et le gros bétail pour la boucherie. Outre les 12 foires annuelles de Coligny, il y en a 5 à Marboz ; ces deux localités possèdent des bureaux de postes. L’industrie est peu active, le cant. étant surtout agricole et viticole, on compte cependant 35 moulins à blé dont 3 assez importants, 2 petites tuileries, 4 fromageries, 8 petites carrières de pierre, 2 petits ateliers de mécaniciens constructeurs, 8 à 10 fabriques de sabots occupant peu de monde. La population des 9 communes du cant. est la suivante : Beaupont………1055 hab. Bény…………... 855 Coligny………...1674 Domsure………. 875 Marboz………...2556 Pirajoux………... 637 Salavre………… 522 Verjon…………. 405 Villemotier……... 698 _________ Total pour le cant..9277 hab. Coligny-le-Bas, ham. de 200 hab. de la com. de Coligny, à env. 500 m. N. du ch. l. Colin, étang sur le territ. de Villars, à l’E. du ch. l. Collèges. Dans le dépt de l’Ain des collèges universitaires existent à Nantua et à Pont-de-Vaux. Un collège ecclésiastique est établi à Thoissey. On peut encore assimiler aux collèges, le petit séminaire de Meximieux et les institutions St-Pierre et St-Louis de Bourg. Collet (le), ferme sur la com. de Béréziat, à env. 2 k. O. du ch. l. Collet (le), ham. de 30 hab. de la com. de Champfromier, à env. 3 k. S. O. du bourg. Collet (le), petit ham. de la com. de Crans, à env. 2500 m. S. O. du ch. l. Collet (le), ham. de 30 hab. de Montanges, à env. 4 k. N. O. du bourg. Collets (les), ferme sur la com. d’Attignat, à 3500 m. E. du ch. l. Collette, étang sur le territ. de St-Marcel, remis en eau en 1904. Collières, petit ham. de la com. de Civrieux, à env. 2500 m. S. du ch. l. Collon ou Collomb, ferme sur la com. de Neuville-sur-Renom, à env. 4 k. E. du bourg. COLLONGES, com. et ch. l. de cant. de l’arrt de Gex (26 k.) à 78 k. de Bourg. 1° COMMUNE. – 891 hab. B. P. T. t. Gend. Percept. comprenant toutes les com. du cant. Ecoles primaires de garçons et de filles et école enfantine au ch. l. ; école mixte au ham. d’Ecorans. Gare des chemins de fer P.L.M. ligne de Culoz à Genève, à 3 k. du bourg, entre les stations de Bellegarde (11 k.) et de Pougny-Chancy (3 k.), altitude 356. C’est à la gare de Collonges que se détache la ligne de Bellegarde-Gex-Divonne ; une halte de cette ligne est située sur la com. au lieu-dit Paradis, à l’altitude 432, à 3 k. de la gare de Collonges. Le territ. est situé sur le flanc oriental du Jura, il s’étend du Gd-Credo au Rhône et est divisé en trois parties : le première, montagneuse, couverte de sapins, de bois taillis et de broussailles ; la deuxième, marécageuse au bord du Rhône ; entre les deux une sorte de plan incliné et plaine d’un sol argilo-siliceux très fertile. Le ruisseau du Gd-Echaud, afft de dr. du Rhône, sépare le territ. de celui de Pougny. La com. est desservie par la route nle n° 84, de Lyon à Genève par Pont-d’Ain et Nantua et par la route de Collonges à Viry (Hte-Savoie) par le pont Carnot, sur le Rhône. De Collonges part le chemin d’I. C. n° 26, allant à Chancy (Suisse) par Pougny. Trois ham. : Ecorans, Pierre, le Villard, quelques habitations isolées aux lieux dits : les Iles ou la Tourmente, les Ondes, Refaz et la Saucisse. Le ch. l., 582 hab., a peu d’importance, il se compose d’une seule rue sur la route nle et de deux ou trois ruelles perpendiculaires. La superficie de la com. est de 1625 hect. dont 370 de terres lab., 284 de prés, 8 d’herbages, 110 de pâturages, 76 de vignes, 26 de landes, 3 de jardins, 648 de bois. La récolte moyenne annuelle est d’à peu près 1000 x de blé, 300 x d’avoine, un peu de seigle, orge, colza, 3500 x de p. de terre, 300 x de betteraves f., 5000 x de fourrages art., 7000 x de foin, 2000 hectol. de vin. On trouve beaucoup d’arbres fruitiers, noyers, châtaigniers, pommiers et poiriers. On compte env. 24 chevaux, 15 taureaux, 36 bœufs, 215 vaches, 115 élèves bovins, 2 béliers, 14 brebis, 10 moutons, 10 agneaux, 110 porcs, 130 chèvres. Le commerce est peu important, il est réduit au petit commerce de détail d’un ch. l. de canton. 8 cafetiers, 1 camionneur, 6 épiciers, 2 ferblantiers, 2 hôtels, 2 entrepreneurs maçons, 3 merciers, 3 plâtriers, 1 quincaillier, 3 mds de tissus. Marché hebdomadaire le dimanche et le mardi ; cinq foires par an, les 15 février, 23 avril, 31 mai, 31 août, 2 novembre. Pas d’industrie autre que deux fromageries qui, en 1903, ont mis en œuvre 3650 hectol. de lait. Collonges possède une école de fromagerie. La paroisse a dépendu autrefois de l’abbaye d’Ainay, puis des prieurs de Nantua. A différentes reprises les habitants eurent à souffrir de la présence des troupes qui venaient pour assièger Fort-l’Ecluse, (v. ce nom), forteresse située à la limite des com. de Léaz et de Collonges et dont le nom s’ajoute à celui de la gare (Collonges-Fort-l’Ecluse). 2° CANTON. – Le cant. de Collonges est limité à l’E. et au S. par le Rhône qui le sépare de la Suisse et du dépt de la Haute-Savoie ; à l’O. par la Valserine qui le borne avec le cant. de Châtillon-de-Michaille ; au N. une limite conventionnelle le sépare des cant. de Gex et de Ferney-Voltaire. Il est partagé en deux par la pointe S. du chaînon le plus oriental du Jura, présentant du N. au S. les sommets suivants : le Reculet 1720, la Roche 1648, le Gralet 1426, le Crêt de la Goutte 1624, le Gd-Credo 1608. Ce dernier mont est tout entier dans le cant., il couvre toute la partie S. de ses ramifications, six com. sur les onze s’appuient contre ses flancs. Son nom viendrait d’après les uns d’une altération de Creux d’eau ou Crêt d’eau, mare qui aurait existé au sommet, comme le Crêt de la Neige, montagne de la même chaîne tire son nom d’un trou rempli de neige, même en plein été, qui se trouve à la partie supérieure de cette montagne. D’après les autres, le nom dériverait du fait qu’en 1580, au traité passé entre les protestants et les catholiques, le chaînon du Jura servit au partage du pays, les protestants au N. et les catholiques au S. Ces derniers auraient alors fait mettre sur le poteau-limite le mot symbolique de leur religion : Credo ; c’est ainsi du reste qu’il s’écrit aujourd’hui. La partie à l’O. du Jura est bien différente de la partie E., la vallée de la Valserine est étroite, elle abonde de points de vue pittoresque mais le sol est peu fertile et les hab. des com. de Chézery, Confort et Lancrans sont obligés de demander à l’industrie, fromagerie, travail du bois et des pierres précieuses, etc., les ressources que le sol leur refuse. La partie E. sur le versant du Rhône est au contraire une région très fertile dans la plaine et bien boisée sur la montagne. La partie S., comprenant les territ. de Vanchy et de Léaz, tient des deux autres, elle est moins sauvage que la partie O. mais aussi moins fertile que la région E. La Valserine reçoit de la montagne de nombreux affts, très courts et qui sont plutôt des torrents, les principaux sont : le Troubléry, le ruisseau de Confort et le Pissou. Le Rhône reçoit sur sa rive dr., le ruisseau de Clerfond, l’Annaz grossie de la Groise et du Béaz, le Gd-Echaud, le ruisseau des Gorges et celui de Rochefort. Les communications entre les deux versants sont difficiles mais de chaque côté elles sont au contraire assez largement assurées. Le chemin de G. C. n° 16 part du pont sur le Rhône à Coupy-Bellegarde, il remonte la vallée de la Valserine en desservant Lancrans, Confort et Chézery pour se prolonger dans le cant. de Gex dans la combe de Mijoux et jusqu’à la route nle n° 5, au col de la Faucille. C’est ce chemin qui va être suivi en partie par la ligne de tramway de Bellegarde à Chézery, ligne du 2e réseau, en construction. Un embranchement du dit chemin, partant de Lancrans, rejoint par Vanchy la route nle n° 84. Cette route, de Lyon à Genève par Pont-d’Ain et Nantua, passe à Coupy, Léaz, Fort-l’Ecluse, Collonges, Farges, Péron et dans la partie S. E. du territ. de St-Jean-de-Gonville. Le chemin d’I. C. n° 26 va de Collonges à Chancy (Suisse) par Pougny, et du pont de Chancy à Farges et à Lograz (ham. de Péron). Le chemin d’I. C. n° 39, de Gex à la gare de Plaine (Suisse), dessert dans le cant. les com. de St-Jean-de-Gonville et de Challex. La ligne des chemins de fer P.L.M. de Bellegarde à Genève a une station à Collonges-Fort-l’Ecluse et une autre à Pougny-Chancy. De la première se détache la ligne de Bellegarde à Divonne-les-Bains qui dessert les stations de Paradis, Farges et St-Jean-de-Gonville. La superficie du cant. est de 15380 hect., dont un peu plus du cinquième 3220 hect. en terres lab., produisant annuellement env. 12500 x de blé, 1300 x de seigle, 1200 x de méteil, 1000 x d’orge, 500 x de sarrasin, 3600 x d’avoine, un peu de chanvre, colza et haricots, 30000 x de p. de terre, 3000 x de betteraves f., 28000 x de fourrages art. Les prés couvrent 2700 hect., les herbages 175 et les pâturages 1920 ; la récolte du foin en année moyenne est d’à peu près 75500 x. On trouve env. 22 hect. de jardins, 5 de cultures maraîchères, 780 de landes ou de terres incultes. La vigne occupe 430 hect., on la cultive à peu près dans toutes les com. sauf à Chézery, la récolte du vin est évaluée en moyenne à 11500 hect. parmi lesquels se trouve de bon vin blanc. Les bois taillis et bois de sapins occupent au total 5350 hectares. Les arbres fruitiers sont nombreux, leur produit annuel est d’env. 150 x de noix, 225 x de chataignes, 320 x de pommes et poires, 200 x de prunes. On compte env. 150 chevaux, 6 mulets, 5 ânes, 100 taureaux, 540 bœufs, 2750 vaches, 1500 élèves bovins, 25 béliers, 170 brebis, 100 moutons, 140 agneaux, 800 porcs et 800 chèvres. Le commerce est surtout celui des bois, bestiaux, fromages et vins ; en outre il se fait en plusieurs endroits un commerce de détail assez important de denrées coloniales et objets soumis aux droits de douane et de contributions indirectes par suite de la zône franche exempte de ces droits et dans laquelle le cant. est situé. Le cant. possède 3 marchés hebdomadaires, le dimanche et le mardi à Collonges, le samedi à Vanchy-Coupy. Il s’y tient 30 foires par an, 5 à Collonges, 3 à Chézery, 2 à Farges, 3 à Lancrans, 2 à Pougny, 3 à St-Jean-de-Gonville, 12 à Vanchy. Il y a 6 bureaux de postes, Collonges, Chézery, Confort, Farges, Péron et St-Jean-de-Gonville ; toutes les com. ont le téléphone sauf Confort qui possède le télégraphe. Comme industrie on trouve quelques carrières de pierre à Léaz et à Farges, deux moulins de moyenne importance à Chézery et une dizaine d’autres disséminés dans le cant. et méritant à peine d’être mentionnés, 5 à 6 scieries de bois, une huilerie à Vanchy, une tannerie à St-Jean-de-Gonville, deux tuileries à Pougny, une usine de produits chimiques et pharmaceutiques à Challex, 27 fromageries façon gruyère et façon Gex. En outre de nombreux hab. sont lapidaires surtout à Chézery. La population des 11 com. du cant. est la suivante : Challex…………….568 hab. Chézery……….…...948 Collonges………….891 Confort……………505 Farges………….….454 Lancrans…………..549 Léaz……………….666 Péron………………909 Pougny………….….435 St-Jean-de-Gonville...596 Vanchy…………….. 1.389 _______ Total pour le cant…… 7.910 hab. Collonges, bois de 15 hect. sur le territ. de Bettant. Collonges, ham. de 30 hab. de la com. de Bouligneux, à env. 2 k. S. du ch. l. Collonges (grand et petit), deux ham. d’ensemble 55 hab., de la com. de Curciat-Dongalon, à env. 1200 m. du bourg. Collonges (grand et petit), 9 maisons, 30 hab. sur la com. de Francheleins, à env. 2 k. S. du ch. l. Collonges, ferme sur la com. d’Illiat, à env. 3 k. S. O. du bourg. Collonges, petit ham. de la com. de St-Didier-d’Aussiat, à env. 4 k. S. du ch. l. Collonges, ham. sur la com. de St-Etienne-sur-Chalaronne, à env. 1 k. S. du bourg. Colloverge, montagne sur la rive g. de l’Albarine, séparant les territ. de Bettant et de Vaux. On appelle aussi de ce nom, un bois communal de 14 hect. sur le territ. d’Ambutrix. Colognat, petit ham. de la com. d’Aranc, à env. 4 k. O. du ch. l., sur la Mandorne, à l’altitude 460. Deux moulins de 2 paires de meules chacun, mus d’une façon intermittente par la force hydraulique seule. Colomban (le), ham. de 20 hab. de la com. de Fareins, à env. 300 m. E. du bourg. Colomban (le), petit ruisseau de peu d’importance, afft de g. du Rougeat, territ. de Fareins. Colombard (le), petit ham. de la com. de Baneins, à env. 2500 m. N. O. du ch. l. Colombet, ferme sur la com. de Priay, à env. 5 k. du bourg. Colombier, chaîne de montagnes ou plutôt chaînon du Jura appelé également chaîne du Valromey, comprise entre la vallée de la Sémine au N. et les marais de Lavours au S. Elle baigne à l’E. ses escarpements dans le Rhône, tombe sur le Séran à l’O. et domine le plateau du Retord au N. O. L’arête est orientée du N. au S., elle est presque horizontale, présentant les sommets principaux de : Signal de Cuerme 1446, le Gd Colombier 1534, signal du Pré Carré 1234, le Crêt du Nu 1355, le signal du Retord 1322, le Crêt de Beauregard, le signal de Merlogna 1252. L’arête est gazonnée mais les flancs E. et O. sont bien boisés. Le mont du Gd Colombier s’élève au-dessus de Culoz entre le Rhône, l’Arvière et le Séran. Sa cime est une des plus beaux belveders du Jura, lorsque le temps est favorable on découvre Lyon, la vallée du Rhône, les lacs du Bourget et d’Annecy, le lac de Genève et les montagnes des Alpes. Colombier, ferme sur la com. de Bâgé-la-Ville, à env. 500 m. N. E. du ch. l. Colombier, ham. de 20 hab. de la com. de Brens, à env. 1800 m. S. du bourg. Colombier (le), ferme sur la com. de Courtes, à env. 2 k. S. O. du ch. l. Colombier (le), ferme sur la com. d’Illiat, à env. 2500 m. du bourg. Colombier (le), petit ham. de la com. de Lescheroux, à env. 1200 m. O. du ch. l. Colombier (le), petit ham. de la com. de Marsonnas, à env. 1500 m. E. du bourg. Colombier (le), ham. de 20 hab. de la com. de Montracol, à env. 3 k. S. E. du ch. l. Colombier (le), ferme sur la com. de Pérouges, à env. 1300 m. du bourg. Colombier (le), petit ham. de la com. de St-Martin-du-Mont, à env. 1 k. N. du ch. l. Colombier (le), ferme sur la com. de St-Nizier-le-Désert, à env. 2 k. S. du bourg. – Ancien petit fief possédé par Mr de Forest. Colombier (le), ham. de 20 hab. de la com. de St-Rémy, à env. 1 k. S. du ch. l. Colombier (le), petit ham. de la com. de St-Sulpice, à 200 m. S. du bourg. Colombier, ferme sur la com. de St-Trivier-sur-Moignans, à env. 1 k. E. du ch. l. Colombier (le), ferme sur la com. de Sandrans, à env. 3500 m. N. du ch. l. Colombier (le), petit ham. de la com. de Sermoyer, à env. 300 m. E. du bourg. Colombier (le), ferme sur la com. de Seyssel, à env. 400 m. du ch. l. Colombier (le), petit ham. de la com. de Tossiat, à env. 800 m. O. du bourg. Colombier (le), habitation sur la com. de Tramoyes, à env. 900 m. S. E. du ch. l. Colombier (le), (grand et petit), ham. de 20 et 25 hab. sur la com. de Vernoux, à 1800 m. O. du bourg. Colombière (la), petit ham. de la com. de St-Nizier-le-Bouchoux, à env. 2500 m. S. E. du ch. l. Colomby de Gex, montagne de 1691 m. d’altitude, sur la chaîne orientale du Jura, territ. d’Echenevex. COLOMIEU, com. du cant. et de l’arrt de Belley (9 k.), à 75 k. de Bourg. 252 hab. P. T. Gend. Gare et Percept. à Belley. – Ecole mixte. Le territ. est arrosé du N. au S. par l’Agnens qui reçoit au ch. l. de la com. l’émissaire du lac d’Arboréas dont partie est sur Colomieu, partie sur St-Germain-les-Paroisses. Le ch. l. est situé sur le chemin d’I. C. n° 19, de Conzieu à Brénaz par Belley, c’est de là que part l’embranchement du même chemin, allant de Colomieu à St-Germain-les-Paroisses. La com. n’a qu’un ham., Sincenay. La superficie est de 597 hect. dont 184 de terres lab., 72 de prés, 106 de pâturages, 40 de vignes, 65 de landes, 1 de jardins, 100 de bois. La récolte annuelle est d’env. 700 x de blé, 200 x d’avoine, 100 x de maïs, un peu de seigle, orge, sarrasin, chanvre, colza, haricots, pois, fèves, 1000 x de navets f., 1000 x de p. de terre, 1000 x de betteraves f., 2000 x de fourrages art., 2000 x de foin, 850 hectol. de vin, 60 x de tabac, 150 kilogrammes de truffes. On trouve d’assez nombreux châtaigniers, noyers, pommiers, poiriers, pruniers, quelques pêchers. On compte env. 10 chevaux, 6 taureaux, 30 bœufs, 140 vaches, 50 élèves bovins, 15 béliers, 75 brebis, 25 moutons, 30 agneaux, 45 porcs, 3 chèvres. Le com. est celui d’une petite com. essentiellement agricole, un épicier, 2 mds de vin, 3 charpentiers, 3 maçons. Une foire par an, le 15 avril. L’industrie est représentée par plusieurs carrières de pierre exploitées par les tailleurs de pierre eux-mêmes sans ouvrier, un petit moulin de deux paires de meules et une paire de cylindres, une fromagerie qui, en 1903, a mis en œuvre 687 hectol. de lait. Colon (le), ferme sur la com. de Chalamont, à env. 1400 m. N. O. du ch. l. Colon, moulin sur le territ. de Manziat, à 1500 m. S. E. du bourg, sur la Loëse. Colon, petit étang sur le territ. de Mézériat, à env. 1 k. N. du ch. l. Colon, ferme sur la com. de Servas, à env. 3500 m. N. E. du bourg. Colonge (la), ham. de la com. de Marsonnas, à env. 1 k. O. du ch. l. Colza. La culture du colza dans le dépt de l’Ain s’étend sur près de 1500 hect. donnant un produit par hect. de 18 hectol. ½ ou 12 x env., le poids de l’hectol. étant d’à peu près 65 kilogs ; le prix de la graine valant env. 22 fr. 75 l’hectol. ou 35 francs le quintal et la récolte totale d’env. 27.500 hectol. ou 18000 x, le revenu de cette culture peut être évalué à 63.000 francs. Les arrts de Gex et de Nantua cultivent très peu de colza, Belley emploie env. 100 hect. à cette culture, Bourg 450 et Trévoux près de 900.