Mont-d’Arras (le), belle propriété sur la com. de Trévoux, à env. 1200 m. O. du ch. l. Mont-d’Ain, montagne signal de 1048 m. d’altitude, couverte de beaux sapins, dominant Nantua, on y jouit d’une belle vue sur le lac de Silans. Mont-de-l’Ange, ham. de 35 hab., de la com. de Torcieu, à env. 3 k. E. du bourg, sur le chemin d’I. C. n° 10, de Serrières-de-Briord à Montferrand. Mont-de-Marnand, montagne de 963 m. d’altitude, territ. de Charix, à l’O. du bourg. Montdemangue, ferme sur la com. de Relevant, à env. 2500 m. N. O. du bourg. – Ancien fief, avec maison forte, ayant appartenu à la famille Leviste, il fut érigé en comté en 1756 sous le nom de Montbriand. Mont-de-Plomb, bois communal de 30 hect. sur le territ. d’Argis, section du Plomb d’Argis. Montdésert, ham. de 75 hab. de la com. de Curciat-Dongalon, à env. 4 k. N. E. du bourg. – Ecole mixte. Montdésert, petit ham. de la com. de Marsonnas, à env. 2500 m. du bourg. Montdésert, ferme sur la com. de Villemotier, à 600 m. O. du bourg ; actuellement inhabitée. Montdidier, habitation sur la com. de Montracol, à env. 2300 m. S. E. du ch. l. Montdoux, ferme sur la com. de St-Nizier-le-Désert, à env. 4 k. O. du bourg. Montedon, ferme sur la com. de Neuville-sur-Renom, à env. 1500 m. O. du ch. l. Montée (la), ferme sur la com. de Tossiat, à env. 1200 m. N. O. du bourg. Montée du Clos, ferme sur la com. de Tossiat, à env. 2800 m. O. du bourg. Montefanty, ferme sur la com. de Chavannes-sur-Reyssouze, à env. 800 m. O. du bourg. Montègre, maison isolée sur la com. de Vieu, à env. 1200 m. S. du ch. l. Ce lieu aurait, paraît-il, été un sanatorium romain. Monteil (le), ferme sur la com. de Romans, à env. 4 k. S. O. du bourg. MONTELLIER (LE), com. du cant. de Meximieux (10 k.), arrt de Trévoux (25 k.), à 36 k. de Bourg. – t – 334 hab. P. Gend. et Gare P.-L.-M. à Meximieux. Percept. Pérouges. – Ecole mixte. Le territ. est situé sur le plateau de la Dombes ; à part les petits canaux d’égouttement des étangs, il n’y a pas de cours d’eau. Le bourg, petite agglomération de 31 hab., est à l’intersection du chemin de G. C. n° 4, de Meximieux à Trévoux, avec le chemin d’I. C. n° 11, de Marlieux au Rhône par Joyeux. Les ham. portent les noms de : le Bochard, le Château, les Chaumes, le Charpenneys, la Forêt, le Panais, le Poulet, Romagne, le Sayot. Les fermes ou habitations isolées s’appellent : les Augers, Chantemerle, le Fay, les Froides, Granges Neuves, Grange Piron, Grange Périer, Grimaud ou le Grimozon, le Michon, Monthony, le Moulin, le Sault ou Soult, les Pierraudières. La superficie est de 1537 hect. dont 550 de terres lab., 320 de prés, 150 d’herbages, 8 de pâturages, 1 de vignes, 7 de landes, 7 de jardins, 340 de bois. Le sol est argileux et un peu vallonné, on trouve quelques noyers, pommiers, poiriers, pêchers. La récolte moyenne annuelle est d’env. 3200 x de blé, 200 x de seigle, 150 x de sarrasin, 500 x d’avoine, un peu d’orge, chanvre, colza, navette, vin, haricots, 2500 x de p. de terre, 3500 x de betteraves f., 4500 x de fourrages art., 8000 x de foin. L’effectif moyen des animaux est d’env. 66 chevaux, 14 ânes, 28 taureaux, 90 bœufs, 400 vaches, 200 élèves bovins, 15 béliers, 200 brebis, 180 moutons, 180 agneaux, 300 porcs, 30 chèvres. La com. est essentiellement agricole, elle n’a pas d’industrie et fait peu de commerce ; 1 auberge. Jadis les archevêques de Lyon nommaient à la cure, puis ce fut le chapître de St-Nizier. Marguerite d’Autriche avait acheté sur la com. plusieurs étangs pour les Augustins de Brou, entre autres le Grand Etang du Montellier. La seigneurie du Montellier fut possédée au XIe. et XIIe. siècles par la famille du nom, puis successivement par les Thoire Villars, d’Ars, de Chiel, de Groslée, de Montbel, Gaspard de Coligny, de Murillon, d’Entremont (qui la fit ériger en marquisat par le duc de Savoie), de l’Hôpital, de Chevriers, Greppo. Le château du Montellier a été rebâti au XIVe. siècle, la plus grande partie en subsiste encore. Le donjon est un des points les plus élevés de la Dombes (310 m.), il a servi de signal pour les opérations géodésiques. Montellier, ham. de 20 hab. de la com. de Dompierre-sur-Veyle, à env. 3 k. du bourg. Montépin, ham. de 30 hab. de la com. de Bâgé-la-Ville, à environ 2500 m. S. du bourg, près du chemin vicinal ordinaire de St-André-de-Bâgé à Saint-Cyr-sur-Menthon. – Ancienne seigneurie avec maison forte. – Ce ham. porte le nom de Grand Montépin, le Petit Montépin est une ferme sur la même com. à 500 m. O. du bourg. Montépin, ham. de 25 hab. de la com. d’Etrez, à env. 500 m. O. du bourg, près du chemin de G. C. n° 28, de Moulin-des-Ponts à Trévoux par Montrevel et Bâgé-le-Châtel. Monternod, ham. d’une trentaine d’hab. commun aux com. de Péronnas et de Servas, à env. 2 k. S. du ch. l. de la première et à 3500 m. N. du bourg de la seconde, sur la route nle n° 83 de Lyon à Strasbourg par Bourg, au point de départ du chemin de G. C. n° 22 de Bourg à Montluel par Lent et Chalamont. Montessard (bief), nom donné à la partie supérieure du bief Chevalqueue. Montessuy, ferme sur la com. de Chalamont à env. 2 k. S. E. du ch. l., près du chemin de G. C. n° 5, d’Ambérieu-en-Bugey au pont de Frans. Montessuy, ham. de 80 hab. de la com. de Chaneins, à environ 500 m. N. du bourg. Montessuy, petit ham. de la com. de Châtillon-sur-Chalaronne, à env. 1500 m. E. du ch. l. Montessuy, ham. de 30 hab. de la com. de Dommartin, à env. 3 k. du bourg. Montessuy, ferme sur la com. de Garnerans, à env. 600 m. E. du bourg, sur un petit monticule. Montessuy, ferme sur la com. de Jayat, à env. 3 k. S. O. du bourg, près du Reyssouzet. Montessuy, ham. de 20 hab. de la com. de Misérieux, à environ 800 m. E. du bourg. Montessuy, ferme sur la com. de Montluel, à env. 9 k. N. O. du ch. l., près de l’embt du chemin de G. C. n° 2, allant de la Tuilerie (Ste-Croix) à Saint-André-de-Corcy. Montessuy, ferme sur la com. de St-Georges,sur-Renom, à env. 900 m. E. du bourg. Montessuy, petit hameau de la com. de Servas, à env. 500 m. O. du bourg. Montessuy, ferme sur la com. de Sulignat, à env. 800 m. S. O. du bourg. Montet (le), ham. de 75 hab. de la com. de Marboz, à env. 2 k. N. du ch. l. Montet (le), ferme sur la com. de Montluel, à env. 3500 m. N. O. du ch. l. près du chemin de G. C. n° 2, de Montluel à Varennes-Saint-Sauveur. Montet (le), ham. de 20 hab. de la com. de St-Didier-d’Aussiat, à env. 1500 m. N. E. du bourg. Montet (le), ferme sur la com. de Tossiat, à env. 2 k. N. O. du bourg, près de la Reyssouze. Montets (les), ham. de la com. de Cormoz, à env. 1200 m. S. du ch. l. Montey, petit ruisseau d’un k. de cours, source sur la com. de Farges, afft de dr. du Béaz. Montey, ham. de 20 hab. de la com. de Sermoyer, à env. 200 m. S. du bourg. Montey, ham. de la com. de Nattages, à env. 1 k. E. de la mairie, sur le chemin de G. C. n° 37, de Yenne au pont de Culoz. Montefandy, ham. de 105 hab. de la com. de St-Jean-sur-Reyssouze, à env. 4500 m. S. E. du bourg, près de l’embt du chemin d’I. C. n° 30, allant de Béréziat à la gare de Jayat-Foissiat. Montézan, petit ham. de la com. d’Illiat, à env. 1800 m. O. du bourg. – Ce ham. tire son nom de la famille seigneuriale Cachet de Montézan et de Garnerans qui possédait ce fief en 1660. Le dernier descendant de cette famille étant mort sans héritier, MM. de Lombardon, fils d’une sœur de ce dernier descendant, furent autorisés à joindre à leur nom celui de Cachet de Montézan. L’un deux est l’auteur d’une brochure intitulée : Notes et souvenirs de l’ancienne principauté des Dombes et de son parlement. Montfalcon, ham. de 325 hab. de la com. de Mézériat, à env. 1800 m. E. du ch. l., près de la Veyle et de l’embt du chemin de G. C. n° 26, allant de Logis-Neuf à Corgenon ; moulin à blé. – Ancienne paroisse aujourd’hui supprimée, le prieur de St-Vincent-de-Mâcon nommait à la cure. – Ancienne seigneurie possédée au XIIIe. siècle par des seigneurs du nom. Montfalcon, bois de 45 hect. sur le territ. de St-Sorlin. Montfalconnet, ham. de 25 hab. de la com. de Polliat, à env. 2500 m. O. du bourg. Moulin important du même nom un peu au S. du ham. ci-dessus, trois paires de meules et deux paires de cylindres écrasent annuellement, env. 35,000 x de blé. – Ancienne seigneurie en toute justice, avec château-fort, possédée au XIIIe. siècle par des seigneurs du nom, puis successivement par les la Baume, qui l’érigèrent en baronnie au XVIIe. siècle, les de Longueval, de Siry, de Bona, de Loriol. En 1650, il ne restait plus qu’une tour de l’ancien château. Montfarget, ferme sur la com. de Laiz, à env. 1700 m. N. E. du bourg, près du chemin de G. C. n° 2, de Montluel à Varennes-St-Sauveur par Pont-de-Veyle. Montfavret, chapelle sur le territ. de St-Nizier-le-Désert, à env. 2 k. S. du ch. l., très ancien prieuré de l’ordre de Saint-Benoît. Montferrand, ham. de 130 hab. de la com. de Torcieu, à env. 1200 m. N. E. du bourg, sur la rive g. de l’Albarine et sur le chemin d’I. C. n° 10, de Serrières-de-Briord à Montferrand. Ecole mixte. C’était le ch. l. de la terre de Torcieu : sur le promontoire rocheux dominant le ham. sont les ruines d’un ancien château qui dépendit tour à tour des Coligny, des dauphins, des abbés de St-Rambert et des princes de Savoie. Il fut démantelé par Biron. Montfleuri, petit ham. de la com. de Mionnay, à env. 1800 m. N. du bourg. Montfollet, ham. de 50 hab. de la com. de Villemotier, à env. 2500 m. N. O. du ch. l. Montfort, ferme sur la com. de Birieux, à env. 600 m. S. du bourg, sur le chemin de G. C. n° 2, de Montluel à Varennes-St-Sauveur. Montfort, vieux château ruiné à la limite de Cuisiat et de Pressiat ; il en reste une tour de 10 m. de haut. – Cette seigneurie était possédée par la maison d’Antigny qui la vendit en 1335 à Galois de la Baume. En 1789, elle était tenue par la famille Froissard de Broissia. Montfrase, ferme sur la com. de Pirajoux, à env. 2300 m. N. O. du bourg. Montfrase, ham. de 65 hab. de la com. de Saint-Etienne-du-Bois, à env. 3 k. N. E. du ch. l. Montgay, ferme sur la com. de Sathonay, à la limite du territ. de Fontaine-sur-Saône. Montgizon, ham. de 45 hab. de la com. de St-Etienne-sur-Chalaronne, à env. 3 k. N. du bourg, sur un plateau accidenté. Montgoin, chât. et ham. de 95 hab. de la com. de Garnerans, à env. 800 m. N. O. du bourg, sur une pente inclinée à l’O. vers la Saône. – Avant 1789 ce ham. appartenait à l’église St-Vincent-de-Mâcon. Montgonod, ham. de 35 hab. de la com. de Sutrieu, à env. 500 m. S. O. du ch. l., sur l’embt du chemin de G. C. n° 8, de St-Maurice à Sutrieu par Charancin. – Ce ham. possédait autrefois une chapelle rurale. Montgriffon, ham. de 145 hab. de la com. de Nivollet-Montgriffon, dont il fut longtemps le ch. l., à 4500 m. N. E. de Nivollet, ch. l. actuel, sur le chemin de G. C. n° 11, de St-Rambert à la gare de Dortan et le chemin d’I. C. n° 13, embt de Nivollet à Résinand. – Ecole mixte. – Ancienne paroisse annexe d’Aranc. – Ruines d’un vieux château dont la seigneurie fut possédée par les de Grammont, de Varey, de Fétans, de Moyria, de Montbérard, Orsel de la Tour. Mont-Grimoux, ham. de 165 hab. de la com. de Feillens, à env. 1 k. N. E. du bourg. MONTHIEUX, com. du cant. de Villars (8 k.) arrt de Trévoux (16 k.), à 36 k. de Bourg. – t – 305 hab. P. et Gare P.-L.-M. St-André-de-Corcy, 4 k. – Gend. et Percept. Villars. – Ecole mixte et école enfantine. Le territ. est situé sur le plateau de la Dombes, dans la région des étangs ; il est desservi par le chemin de G. C. n° 6, de Lapeyrouse à St-Bernard par Trévoux, et par le chemin d’I. C. n° 32, de Châtillon-sur-Chalaronne au Mas-Rillier (Miribel) par Ambérieux-en-Dombes et St-André-de-Corcy. C’est sur ce dernier chemin que se trouve le bourg, agglomération de 66 hab. Les étangs au nombre d’une dizaine sont ainsi nommés : Coirard, Lantey, Monthieux, Neuf (grand et petit), Magneux, Devant, Malessard, des Serves, de Mion. L’étang de Monthieux a une superficie d’env. 27 hect. Le produit du poisson est évalué à 100 x par an. Les ham. portent les noms de : la Bourbe, la Croix, les Loizardes, Lombouet, le Marécage ou Marage, la Rose, la Sablière, la Salle, le Thivon. Les fermes ou habitations isolées s’appellent : Blanchet, la Bozonne, Bravassin, le Breuil, les Carronnières, le Couet, Etang-Monthieux, Glareins, la Live, Montaplan, Moins, le Moulin à vent, le Plantay, la Raz, la Rionde, le Roset ou Rozet, la Roussière, la Samassonnière, le Tartarin. La superficie est de 1075 hect. dont 643 de terres lab., 160 d’étangs (dont 2/5 en assec et 3/5 en eau), 4 d’herbages, 10 de pâturages, 2 de jardins, 225 de bois. La récolte annuelle moyenne est d’à peu près 4000 x de blé, 200 x de seigle, 1000 x d’avoine, 200 x de sarrasin, un peu de maïs, colza, navette, chanvre, 4000 x de p. de terre, 6000 x de betteraves f., 1500 x de fourrages art., 5500 x de foin. On compte un effectif moyen d’env. 50 chevaux, 10 ânes, 10 taureaux, 60 bœufs, 210 vaches, 190 élèves bovins, quelques représentants de l’espèce ovine, 250 porcs, 25 chèvres. La com. est essentiellement agricole, elle n’a pas d’industrie et fait peu de commerce autre que celui des produits de la ferme et de la culture ; une auberge, une épicerie. Monthieux est très ancien, il était ch. l. d’Ager au VIe. siècle ; au XIIe., il dépendait de la seigneurie de Villars et resta dans la famille de ce nom jusqu’en 1402, époque où il fut vendu au duc de Bourbon. Dans la suite il appartint successivement aux familles de Gaspard (1595), de Bourbon (1618), de Damas (1743). Monthieux, ferme sur la com. de Châtillon-sur-Chalaronne, à env. 2 k. S. du ch. l. Monthieux, ferme et étang sur la com. de Condeissiat, à env. 1800 m. N. du bourg. Montholon, fermes sur la com. de Bourg-en-Bresse, à env. 1500 m. O. de la ville, entre la route nle n° 83, de Lyon à Strasbourg, et le chemin de G. C. n° 29, de Bourg à Lyon par Trévoux. Monthonay, ferme sur la com. de Lent, à env. 5 k. du bourg. Monthony, ferme sur la com. du Montellier, à env. 2 k. N. O. du bourg. Montiernoz, ham. de 35 hab. de la com. de St-Jean-sur-Reyssouze, à env. 1 k. O. du bourg. Ruines d’un vieux château. La seigneurie fut possédée au XIVe. siècle par la famille du nom, puis dans la suite et successivement par les d’Oncieux, de Champier, de Vogué. Montillon (le), ham. de 25 hab. de la com. de Vernoux, à env. 1 k. E. du bourg. Montiou, montagne de 386 m. d’altitude, entre les territ. de Ramasse et Villereversure. Montjay, ham. de 25 hab. de la com. de Dommartin, à env. 1 k. O. du ch. l. Montjayon, ferme sur la com. de Villette, à env. 2 k. N. O. du bourg. Montjeanglou, petit ham. de la com. de St-Paul-de-Varax, à env. 1 k. N. O. du bourg. Montjoge ou Moyeuge, ferme sur la com. de St-Trivier-sur-Moignans, à env. 4 k. N. E. du ch. l., près du chemin de G. C. n° 29, de Bourg à Lyon par St-Trivier-sur-Moignans et Trévoux. Mont-Joly, ham. de 50 hab. de la com. de Sulignat, à env. 1800 m. S. O. du bourg, près du chemin d’I. C. n° 14, de Tossiat à Thoissey par Neuville-les-Dames. Mont-Jovent, ferme sur la com. de St-Etienne-sur-Reyssouze, à env. 3800 m. S. E. du bourg. Montjuif, ham. de 90 hab. de la com. de Marboz, à env. 5500 m. N. O. du ch. l. Mont-July, montagne et ham. de 65 hab. de la com. de Ceyzériat, à env. 1 k. N. E. du ch. l. Montlardin, ferme sur la com. de Vonnas, à env. 2 k. S. du bourg. Montléger ou Montlézard, ham. de 60 hab. de la com. de Mantenay-Montlin, à env. 3200 m. N. E. du ch. l. Montlier, bois de 8 hect. sur le territ. de la com. de Corlier. Montlin, ham. de la com. de Mantenay-Montlin, à env. 2300 m. E. du ch. l. – Ancienne com. réunie à Mantenay le 6 janvier 1807. Mont-Louvet, bois communal de 8 hect., territ. de Bohas, section du Noyer. MONTLUEL, com. et ch. l. de cant. de l’arrt de Trévoux (28 k.), à 44 k. de Bourg. 1° COMMUNE. – 2564 hab., B. P. T. t., Gend. – Gare P.-L.-M., à l’altitude 198, sur la ligne d’Ambérieu à Lyon, entre la station de la Valbonne (5 k.) et la halte de la Boisse (2 k.). Percept. comprenant les com. de la Boisse, Dagneux, Balan, Béligneux, Bressolles, Cordieux, Montluel, Niévroz, Pizay, Ste-Croix, Thil. – Ecoles primaires de garçons et de filles, école maternelle au ch. l. ; écoles mixtes au ham. de Jailleux et de Romanèche. Grand territ. s’étendant dans la plaine de la Valbonne, sur la Côtière et sur le plateau de la Dombes, arrosé par la Sereine et son afft de g., le ruisseau de Saubertier. Le ch. l. est une petite ville de 2096 hab., il est situé sur la route nle n° 84, de Lyon à Genève par Pont-d’Ain et Nantua. De là part le chemin de G. C. n° 2, de Montluel à Varennes-St-Sauveur par Cordieux et Villars, ainsi que le chemin de G. C. n° 22, de Montluel à Bourg par Pizay et Chalamont. Le bourg est en outre traversé par le chemin d’I. C. n° 11, de Marlieux au Rhône par le Montellier. Les ham. portent les noms de Brunet, la Fabrique, la Gentille, Jailleux, les Moines, Romanèche, la Saussaie ou Saulsaie. Les fermes ou habitations isolées s’appellent : les Allouettes, les Blanettes, Bramafan, Cardonne, la Catherine, le Chanet ou Channet, Cossieu, le Ferrier ou Perrier, Fructiver, Grange Blanche, les Granges, Hautepierre, le Marderet, Montessuy, le Montet, la Moutonnière ou Montanière, la Neyrieu, le Parc, la Passe, le Spey ou Sapey, Saubertier ou Sauberthier, le Sève, le Tremblais, le Turlet. La superficie de la com. est de 2900 hect. dont 1300 de terres lab., 500 de prés, 74 d’herbages, 10 de pâturages, 50 de vignes, 25 de landes, 10 de jardins, 2 de cultures maraîchères, 450 de bois. La récolte moyenne annuelle est d’à peu près 7000 x de blé, 500 x de seigle, 200 x de sarrasin, 600 x d’avoine, un peu de maïs, haricots, chanvre, 4000 x de p. de terre, 6000 x de betteraves f., 12000 x de fourrages art., 15000 x de foin, 120 x de colza, 1300 hectol. de vin. L’effectif moyen des animaux est d’env. 210 chevaux, 2 mulets, 10 ânes, 28 taureaux, 125 bœufs, 420 vaches, 280 élèves bovins, 10 béliers, 380 brebis, 300 moutons, 150 agneaux, 350 porcs, 100 chèvres. La com. fait surtout le commerce des grains, fourrages et charbon ; le commerce local du ch. l. est assez actif, on y trouve : 3 mds de bois, 5 bouchers, 10 boulangers, 4 bourreliers-selliers, 12 cafetiers, 1 camionneur, 1 carrossier, 3 chapeliers, 4 charrons, 5 mds de chaussures, 3 mds de confections, 2 confiseurs, 1 cordier, 6 cordonniers, 4 entrepreneurs de travaux, 14 épiciers, 3 ferblantiers, 1 md de fourrages, 6 mds de grains, 2 horlogers, 4 hôtels, 1 fabricant d’huile, 3 maréchaux ferrant, 7 menuisiers, 4 merciers, 1 messager, 5 plâtriers-peintres, 2 pharmaciens, 3 quincailliers, 6 restaurateurs, 4 serruriers, 4 mds de tissus, 3 tonneliers, 1 tourneur, 4 mds de vins en gros. Il y a marché trois fois par semaine, les lundis, mercredis et vendredis ; huit foires par an : le lundi après le 6 janvier, premier lundi de carême, lundi après la mi-carême, lundi de Quasimodo, dernier vendredi de mai, premier vendredi de juillet, lundi après le 8 septembre, lundi après le 8 décembre. On trouve comme industrie deux usines de tissage de soieries, l’une (Heer) de 300, l’autre (Chaland) de 150 ouvriers ; 3 moulins à blé assez importants surtout celui dit le Grand Moulin ; au Grillet une fabrique de tuiles et de briques. Il y avait autrefois une manufacture de drap pour l’armée, cet établissement ne fonctionne plus. Montluel est d’origine très ancienne ainsi que l’attestent les vestiges de l’ancienne ville trouvés sur le flanc du coteau ; cependant, au XIe. siècle, il ne se composait que d’un antique château fort et de quelques maisons. En 1276, Montluel prend le nom de ville dans les franchises et libertés qui lui sont données par Humbert de Montluel, c’était la capitale de la Valbonne. Elle passa en 1326 aux dauphins du Viennois et fut cédée au roi de France en 1343, puis remis au comte de Savoie, en 1354, par le roi Jean II, en échange d’autres terres. Le 8 novembre 1594, elle fut prise de vive force au nom de Henri IV, par le maréchal de Montmorency et annexée à la France en 1601. La seigneurie de Montluel fut vendue en 1631 par Louis XIII aux Bourbon-Condé qui la cédèrent, en 1743 à la famille de Jussieu. C’est à Montluel que l’empereur Sigismond érigea la Savoie en duché, l’an 1416, en faveur d’Amé VIII. C’est dans cette ville, qu’en 1424, se tint la fameuse conférence entre le comte de Richemont, Amé VIII de Savoie et les ambassadeurs du roi de France Charles VII, pour détacher le duc de Bourgogne, Philippe le Bon, de l’alliance des Anglais. Au XVIe. siècle, ce fut le refuge de beaucoup d’italiens, gênois et florentins qui avaient été chassés du royaume de France. Des anciennes fortifications il reste une vieille tour au sommet du coteau St-Barthélemy et quelques pans de murs ; ce sont les ruines du château fort détruit par Biron en 1600, la chapelle est seule restée intacte, elle date de 1289. Le long des quais de la Sereine, on voit des traces des anciennes murailles de la ville et de deux anciennes tours, l’une carrée, l’autre ronde, la première servait de prison. La ville nouvelle est bien bâtie, elle possède de jolies promenades le long des quais de la Sereine, deux églises, St-Etienne qui existait déjà en 1080, avec un beffroi carré, Notre-Dame, datant de la fin du XVe. siècle ; cette dernière possède un plafond, des orgues, de beaux vitraux et de belles peintures, un christ de grandeur naturelle, très apprécié par les connaisseurs. On trouve en ville une maison d’assez belle apparence ayant appartenu au prince de Condé. Sur la place du Marché existe une fontaine érigée en 1848, elle est surmontée d’une statue de la liberté casquée et tenant une lance à la main. L’hôpital, qui comprend actuellement 38 lits, est mentionné dès 1250. Avant la Révolution il y avait trois églises à Montluel, les deux actuelles plus St-Barthélemy. Notre-Dame de Bresse conserve seule aujourd’hui son titre de paroisse ; elle fut érigée en collégiale en 1530, le chapitre se composait d’un doyen et de 5 chanoines. 2° CANTON. – Le cant. de Montluel est situé à l’extrêmité S. O. du dépt, le Rhône le sépare au S. des dépts de l’Isère et du Rhône, c’est une ligne conventionnelle qui le sépare à l’O. du dépt du Rhône, il en est de même au N. pour la limite avec les cant. de Trévoux et de Villars et à l’E. avec le cant. de Meximieux. Le cant. de Montluel est divisé en trois parties : la première au N. est située sur le plateau de la Dombes, l’altitude en est très variable, 279 à Béligneux, 290 à Ste-Croix, 293 à Cordieux, 310 au-dessus de Miribel et 327 au fort de Vancia sur le territ. de Neyron. La deuxième partie est formée par la Côtière de Dombes, très découpée avec des pentes raides et quelquefois des berges escarpées comme vers Miribel et Neyron. La troisième partie est constituée par la plaine de la Valbonne qui commence vers Miribel et s’étend le long du Rhône jusqu’à la rivière d’Ain, son altitude varie de 173 m. vers Miribel à 207 m. vers Chânes (ham. de Béligneux). Les rivières qui arrosent le cant. sont le Rhône servant de limite au S. et ses affluents de dr. amenant à ce fleuve les eaux du plateau, en été minces filets d’eau coulant sur des cailloux dans des berges très encaissées, en hiver, et surtout au printemps, ces ruisseaux se changent en véritables torrents causant parfois des dégâts très sérieux. Ces affts sont : le Cotey venant du cant. de Meximieux, com. de Faramans, séparant les territ. de Bressolles et de Pizay, traversant celui de Dagneux et finissant sur Niévroz, il reçoit à g. le Pommaret ou Merdanson arrosant Béligneux, Bressolles et Dagneux ; la Sereine qui vient du cant. de Trévoux, arrose les territ. de Cordieux, Ste-Croix, Montluel, la Boisse et Thil, elle est grossie de nombreux petits ruisseaux. A la limite N. des com. de Beynost, St-Maurice-de-Beynost et Miribel, coule le ruisseau des Ormes qui se déversait autrefois dans le marais des Echets et aujourd’hui verse ses eaux dans le canal de dessèchement du dit marais. La route nle n° 83, de Lyon à Strasbourg par Villars et Bourg, passa à Rillieux et au ham. des Echets (Miribel). La route nle n° 84, de Lyon à Genève par Pont-d’Ain et Nantua, suit le pied de la Côtière en passant à Miribel, près de St-Maurice-de-Beynost et Beynost, à la Boisse, Montluel et Dagneux. Quatre chemins de G. C. et quatre chemins d’I. C. desservent le cant., les premiers sont : n° 2, de Montluel à Varennes-St-Sauveur (Saône-et-Loire) par la Tuilerie (Ste-Croix), Cordieux et Villars, avec un embt de la Tuilerie sur St-André-de-Corcy ; n° 4, de Meximieux à Trévoux qui traverse la partie N. du territ. de Cordieux ; n° 22, de Montluel à Bourg par Pizay et Chalamont ; n° 38, de Montluel à Neuville-sur-Saône par la Boisse, Tramoyes et les Echets (Miribel). Les chemins d’I. C. sont : n° 11, de Marlieux au Rhône par Ste-Croix, Montluel et Thil ; n° 21, de la gare de Miribel à Sathonay par le Mas-Rillier, Neyron et Rillieux avec embts du Mas-Rillier aux Echets et de Neyron à la batterie de Sermenaz ; n° 32, de Châtillon-sur-Chalaronne au Mas-Rillier par Tramoyes ; n° 34, de Montluel à St-Vulbas par Dagneux et St-Maurice-de-Gourdans. Aucun pont ne permet les communications avec l’Isère qui n’ont lieu qu’au moyen de bacs à Balan et à Niévroz. A partir de Thil, le Rhône se divise en de nombreux bras formant de grandes îles, propriétés communales des com. riveraines, des bacs sont établis pour traverser le bras N. du fleuve qui est le plus large et le plus profond. Le cant. de Montluel est desservi par le chemin de fer P.-L.-M., ligne d’Ambérieu-en-Bugey à Lyon ; les stations dans le cant. sont : la Valbonne, Montluel, la Boisse (halte), Beynost, St-Maurice-de-Beynost (halte), Miribel, Neyron, Rillieux la Pape. Cette ligne, surtout dans sa partie à proximité de Lyon, est très utilisée par les personnes ayant leurs affaires à Lyon et habitant les campagnes environnantes du dépt de l’Ain. La ligne de Bourg à Lyon-Croix-Rousse passe à l’O. du cant. elle a une station aux Echets, com. de Miribel, et celle de Sathonay-Rillieux se trouve sur le territ. de Rillieux, ainsi que la voie de raccordement de cette ligne avec la précédente. Il n’y a pas de tramway, il a été question de prolonger les tramways électriques de Lyon-St-Clair jusqu’à Montluel et Dagneux et même jusqu’à Chalamont, ce projet sera sans doute mis en exécution. La superficie du cant. est de 19485 hect. dont plus de la moitié, soit 10600 hect. sont en terres lab., fournissant une récolte annuelle moyenne évaluée à 52000 x de blé, 3500 de seigle, 1000 x de sarrasin, 600 x de maïs, 7000 x d’avoine, un peu d’orge, de haricots, de chanvre, de navette, de colza, de navets fourragers, 54000 x de p. de terre, 5000 x de betteraves f., 62500 x de fourrages artificiels. Les prés couvrent 2150 hect., les herbages 150 et les pâturages 660 ; la récolte annuelle du foin est estimée à env. 60000 x. Sur la côtière se trouvent de bons vignobles, le cant. en possède 420 hect., fournissant un produit annuel moyen de 12000 hectol. de vin. Par suite de la plaine stérile de la Valbonne les landes ou terres incultes s’étendent sur 1100 hect., les bois sur 2760. La population est en grande partie agricole, dans la partie O., elle s’occupe beaucoup de culture maraîchère dont les produits sont dirigés sur les marchés de Lyon. On compte env. 40 hect. de jardins et 200 de cultures maraîchères. Le produit annuel moyen des arbres fruitiers est d’à peu près 25 x de noix, 350 x de pêches, 100 x de pommes et poires, 25 x de prunes. L’effectif moyen des animaux du cant. est d’env. 2000 chevaux, 30 mulets, 290 ânes, 120 taureaux, 260 bœufs, 3450 vaches, 1200 élèves bovins, 40 béliers, 900 brebis, 550 moutons, 550 agneaux, 2500 porcs, 1600 chèvres. Le ch. l. et Miribel sont assez commerçants, le reste du territ. ne fait guère que le petit commerce local des surplus de la production agricole, surtout du lait, des fourrages et des légumes vendus à Lyon. Il y a des marchés hebdomadaires à Montluel et Miribel ; outre les 8 foires du ch. l. il s’en tient 2 par an à Dagneux et 2 à Miribel. Le cant. possède 5 bureaux de poste : Beynost, Camp de la Valbonne, Miribel, Montluel et Rillieux ; toutes les com. ont le téléphone sauf Dagneux, Niévroz et Pizay. L’industrie est représentée par : 8 moulins, dont 3 à Montluel, 2 à Dagneux, 1 à Pizay et 2 à Ste-Croix ; 1 usine de teintures et apprêts à Miribel ; 2 tissages de soieries à Montluel ; une scierie de bois à vapeur à Ste-Croix ; 4 tuileries, dont une à Miribel, une à Montluel et deux à Thil. La population des 16 communes du cant. est la suivante : Balan………………… 682 hab. Béligneux…………….. 666 Beynost……………… 850 La Boisse……………. 750 Bressolles……………. 394 Cordieux…………….. 217 Dagneux……………... 874 Miribel……………….. 3370 Montluel……………… 2564 Neyron……………….. 593 Niévroz……………….. 370 Pizay………………….. 280 Rillieux………………... 1568 Ste-Croix……………... 335 St-Maurice-de-Beynost.. 338 Thil……………………. 243 ______ Total pour le cant……… 14094 hab. Au temps de la féodalité, le cant. de Montluel dépendait de la principauté de Bresse et faisait partie des mandements de Montluel, Miribel et Pérouges. Au point de vue ecclésiastique, toutes les com., à part Neyron, dépendaient de l’archiprêtré de Chalamont, du diocèse de Lyon ; Neyron seul dépendait de l’archiprêtré de Dombes. Montmain, ham. de 85 hab. de la com. de Servignat, à env. 1800 m. O. du bourg. MONTMERLE, com. du cant. de Thoissey (13 k.), arrt de Trévoux (18 k.), à 41 k. de Bourg. – 1633 hab. B. P. T. t. Gend. – Percept. comprenant les com. de Genouilleux, Guéreins, Montceaux, Montmerle, Peyzieux et Valeins. – Gare P.-L.-M. St-Georges-de-Réneins (Rhône) 4 k. – Station des chemins de fer E.S.E., ligne de St-Trivier-de-Courtes à Trévoux entre la halte du pont de Belleville et celle de Lurcy. – Ecoles primaires de garçons et de filles, deux écoles enfantines. Le territ. est situé sur les bords de la Saône qui en forme la limite O., il est desservi par le chemin de G. C. n° 28, de Moulin-des-Ponts à Trévoux par Pont-de-Veyle, et le chemin de même nature n° 27, du pont de Montmerle à Bouligneux. Le pont de Montmerle est un pont suspendu sur la Saône. Le ch. l., agglomération de 1367 hab. sur les bords de la Saône, a l’aspect d’une jolie petite ville. La com. possède en outre quatre ham. portant les noms de Bicêtre, le Carriat, Chantebrune, le Peleux ; une maison isolée s’appelle Grifailles. La superficie n’est que de 416 hect. dont 10 de terres lab., 125 de prés, 182 de vignes, 2 de jardins, 20 de cultures maraîchères, 2 de bois. On y récolte annuellement un peu de blé, seigle, avoine, 500 x de p. de terre, 200 x de betteraves f., 350 x de fourrages art., 3500 x de foin, 5600 hectol. de vin. La culture maraîchère est intensive, elle occupe plus de 50 personnes. La récolte des pêches dépasse 50 x par an. L’effectif moyen des animaux est d’env. 95 chevaux, 70 vaches, 30 élèves bovins, 30 porcs, 50 chèvres. Le commerce local est assez important, il y a marché hebdomadaire d’approvisionnement tous les jeudis ; foires le 1er jeudi de janvier, le 3 février, le 26 mars, le mardi après Pâques, le jeudi après l’Ascension, le jeudi après le 15 août, le 8 septembre (3 jours), le dernier jeudi d’octobre, le 9 décembre. La foire du 8 septembre est très ancienne, autrefois elle durait 15 jours, aujourd’hui il y a réellement foule le 9, beaucoup de chevaux et de bétail, distractions de toutes sortes installées sur les bords de la Saône. On trouve à Montmerle 3 bouchers, 7 boulangers, 2 bourreliers, 6 cafetiers, 6 camionneurs, 2 chapeliers, 5 mds de charbon, 5 charcutiers, 1 charron, 5 mds de chaussures, 3 coiffeurs, 3 coquetiers, 7 couturières, 15 épiciers, 3 ferblantiers, 2 mds de grains, 2 horlogers, 5 hôtels, 8 jardiniers maraîchers, 2 maréchaux ferrants, 4 menuisiers, 4 merciers, 6 modistes, 3 plâtriers peintres, 2 pépiniéristes, 2 quincailliers, 2 fabricants de sabots, 2 serruriers, 1 teinturier, 4 mds de tissus, 3 mds de tonneaux, 5 entrepreneurs de travaux, 1 md de vélocipèdes, 1 md de vins en gros. Comme industrie on trouve une quinzaine de fabriques de chaises paillées et autres, établissements occupant ensemble près d’un millier d’ouvriers des deux sexes. Bien que Montmerle ne soit cité qu’au XIe. siècle, les nombreux objets que l’on retrouve semblent indiquer que ce fut un centre de population aux époques de la pierre polie, du bronze et gallo-romaine. Au XIe. siècle, la localité appartenait à la famille des Enchainés, au XIIe. elle passa aux sires de Beaujeu, en 1400 aux Bourbons qui en firent le ch. l. d’une châtellenie. En 1525 elle fut vendue aux de Gorrevod, puis appartint à la famille de Cléberg et à celle de Bourbon-Montpensier. La ville actuelle possède une belle tour moderne servant de belveder ; au pied de cette tour se trouve la chapelle de N. D. des Minimes, lieu de pèlerinage. Montmerle, petit ham. de la com. de Lescheroux, à env. 2700 m. S. O. du bourg. Ancienne chartreuse. Montmerle, ham. de 155 hab. de la com. de Treffort, à env. 4500 m. S. E. du ch. l., sur le chemin de G. C. n° 18, de Bourg à Nantua par Thoirette. – Ecole mixte. Mont-Monet, grangeon sur la com. d’Argis, à env. 1200 m. S. du bourg. Montmouth, habitation sur la com. de Lent, à env. 1600 m. N. E. du bourg, près du chemin de G. C. n° 23, de Lent à Louhans par Bourg. Montmuret, bois communal de 122 hect. sur le territ. de Ramasse. Mont-Mussy, montagne sur la com. de Divonne, altitude 668, restaurant à 3 k. du ch. l. Mont-Myon, bois communal de 5 hect. sur le territ. de Pressiat. Montoisey, sommet de 1671 m. d’altitude, sur la chaîne la plus orientale du Jura, territ. de Crozet, au N. E. du sommet du Crêt de la Neige. Montouse, ferme sur la com. de Brénod, à env. 1500 m. N. du ch. l. Montoux, montagne à 2 k. N. du ch. l. de Brénod, à l’altitude de 1013 m., sur le sommet sont les ruines d’un vieux château sur lequel on manque de renseignement. Montoux, ham. de 20 hab. de la com. de Domsure, à env. 1500 m. S. du bourg. Montoux (le), ferme sur la com. de Nantua, à env. 5500 m. E. du ch. l. Montoz, ham. de 50 hab. de la com. de Loyes, à env. 2500 m. N. du bourg. Montpellaz, bois dans la partie S. du territ. de Cormaranche. Montpellaz, ham. de 90 hab. de la com. de Parves, à env. 500 m. O. du bourg. Montpetit, colline sur la rive dr. du Suran, entre Pouillat et Montfleur (Jura). Montplaisant, château et ferme sur la com. de Montagnat, à env. 500 m. E. du ch. l. Les arbres et surtout les platanes de l’avenue du château de Montplaisant sont les plus beaux de la contrée. Montplaisant, ferme sur la com. de St-Paul-de-Varax, à env. 1500 m. N. du bourg. Montplaisir, ham. de 20 hab. de la com. de Cesseins, à env. 850 m. S. du bourg. Montplaisir, ferme sur la com. de Châtillon-sur-Chalaronne, à env. 300 m. S. du ch. l. Montplaisir, petit ham. de la com. de Jassans-Riottier, au S. et près du bourg. Montplaisir, ferme sur la com. de St-Trivier-sur-Moignans, à env. 600 m. O. du ch. l. Montpopier, ferme sur la com. de St-Etienne-sur-Chalaronne, à env. 2 k. S. E. du bourg. Montportail, ferme sur la com. de Cormaranche, à env. 800 m. du bourg. Montplat, montagne de 1141 m. d’altitude au centre du territ. de Forens. Montpreval, ham. de 45 hab. de la com. de St-André-sur-Vieux-Jonc, à env. 4 k. S. du ch. l.